Bilan : Southland saison 4

Le 08 août 2012 à 21:02  |  ~ 19 minutes de lecture
Southland est le meilleur cop show du moment. La saison 4 confirme-t-elle ses qualités ou montre-t-elle quelques signes de faiblesses ? Voyons cela dans le bilan.
Par Fitz

Bilan : Southland saison 4

~ 19 minutes de lecture
Southland est le meilleur cop show du moment. La saison 4 confirme-t-elle ses qualités ou montre-t-elle quelques signes de faiblesses ? Voyons cela dans le bilan.
Par Fitz

Transférée de NBC à TNT, Southland réussit à survivre, année après année, ajoutant au fil des saisons quelques épisodes supplémentaires à son tableau. 

Son parcours est à l'image de celui de ses personnages, chaotique. Démarrée en fin de saison 2008/2009 sur NBC, Southland se révèle être une bonne surprise. Le public répond présent mais fin de saison oblige, les audiences déclinent rapidement. Grâce à une critique très positive et à des perspectives d'évolution engageantes, la série est renouvelée pour une seconde saison. La saison 2009/2010 est lancée quand NBC annonce finalement qu'elle ne poursuit pas l'aventure avec Southland. Se retrouvant avec 6 épisodes de bouclés et aucune chaîne pour les diffuser, les producteurs de la série (Ann Biderman , John Chulack , John Wells) vont démarcher et finalement atterrir sur TNT, une chaîne du câble.

Depuis Southland grandit tranquillement, sachant que chaque nouvelle saison est déjà une chance en soi. Elle compte maintenant 33 épisodes en 4 saisons et rare sont les séries qui ont raconté autant qu'elle en si peu de temps. Ils ont fait de leur incertitude le conducteur de leur série. Ajouter à cela des coupes budgétaires importantes d'une saison à l'autre et vous obtenez le mélange qu'il faut pour pimenter la série. Il n'y a qu'à voir l'évolution du casting depuis ses débuts.

 

Casting au début

Au début ils étaient trop.


Si les saisons 1 et 2 sont identiques, les premiers changements s'opèrent en saison 3. Il faut dire que certains personnages possédaient des histoires bien plus intéressantes que d'autre. Pas de sentiments donc quand l'heure des séparations arrive. Les scénaristes ne gardent que le meilleur et évacuent tout le reste, en offrant tout de même aux personnages des portes de sorties. La saison 3 commence le dégraissage et pourtant la 4 semble presque aussi drastique.

  •  Exit Josie Ochoa (Jenny Gago)
  •  Exit le fils d'Ochoa (Maurice Compte)
  •  Exit Tammi Bryant (Emily Bergl)
  •  Exit Chickie Brown (Arija Bareikis)

 

Casting actuel

Maintenant ils sont beaucoup moins... et très contents.


De tout ce qui touchait à la vie personnelle des personnages, il n'en reste presque plus rien et tout se résume à quelques très brèves apparitions. Il faut dire que le virage entamé en saison 3 est poursuivi. Cette saison 4 est beaucoup plus axée sur l'action, bien loin des prétentions de base du show, qui s'articulait plus sur des enquêtes policières et un soupçon de frisson avec les patrouilleurs.

Cette progression s'est faite autant dans le fond que dans la forme. Southland jouit d'une réputation mais pas d'un succès public. Et il n'est pas compliqué de trouver pourquoi les gens ont du mal à y accrocher. On est bien loin des séries policières d'intérieur qui proposent des enquêtes bouclées sans aller trop loin dans le propos (quoique ce facteur est toujours présent avec la partie de Lydia Adams) . Ici il est question de la ville, de la rue, mais pas au sens où on l'a vu dans quelques séries (The Wire, The Shield)  et de comment elle peut aliéner les gens qui s'y trouvent. Pierre Sérisier a d'ailleurs fait quelques bonnes réflexions là dessus (Southland, Pays de la guerre Ordinaire ; Southland, Effacement progressif de la ville) . La série ne propose pas vraiment d'intrigue à suivre. Certains épisodes paraissent donc n'être que des successions de vignettes, des compilations de scènes d'action. D'ailleurs pour accompagner l'article j'ai fait un petit Top 10 des gros moments de la saison (action/spectacle/tension) .

 

mec qui crame

#10 : On commence doucement avec un mec qui crame.


Pour appuyer cette volonté on passe la majorité des épisodes dans les voitures des patrouilleurs, dans les allées, sur les trottoirs. Le téléspectateur ne se voit pas offrir un cadre visuel fixe. Tout juste a-t-on droit en début d'épisode à une salle de réunion pour les ordres du jour (et à des bureaux pour Adams et son partenaire) et au parking des voitures en début et fin de journée, sinon tout n'est que changement et errance. On attend dans la voiture que quelque chose se passe. Enfin c'était plus le cas dans les trois premières saisons. Cette quatrième bouture a le (très grand) mérite de donner tout ce qu'elle a pour offrir le plus de spectacle aux téléspectateurs. Si le show souffrait avant d'une certaine apathie, ça n'est plus le cas. Les poursuites, les fusillades et les arrestations s'enchaînent. Au point où on n'en reconnaitrait presque plus la série. 

Les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison marquent bien ce changement. On pourrait même croire que les gars derrière Southland ont essayé d'attirer une partie du public de Justified (diffusé à la même heure) en donnant un côté un peu Far West à Los Angeles, avec ses flics armés jusqu'aux dents qui vont dans leurs véhicules fusils à pompe à la main, tels des cow boys à leurs montures, et comme tout bon western qui se respecte il n'y a pas de justification obligatoire pour une bonne fusillade. Cela lançait bien la saison mais c'était quand même un peu étrange.

 

Un mec saute d'un immeuble

#9 : Un mec saute d'un immeuble. Cooper fait ce qu'il peut.


La saison se calme un peu par la suite pour mieux accélérer à partir de l'épisode 6. Cet épisode est la pierre d'angle de la saison. Il parle de l'intégrité pour un flic, de faire respecter la loi, de protéger au mieux les citoyens et surtout de faire confiance à ses collègues en toute circonstance. L'une des principales orientations que prend le show est de montrer la police comme une caste à part. Ce n'est pas un métier comme les autres. Ils sont ensemble toute la journée dans leur voiture, ils mangent ensemble, ils se protègent, se soutiennent, doivent rester stoïques quand ils se font "insulter" par la populace. Les scénaristes ont en fait substitué la vie personnelle des personnages par cette notion de grande famille. Quand Lydia est forcée de retourner sur le terrain par manque de personnel, elle semble connaître tout le monde, alors que des policiers à Los Angeles, y'en a un paquet, et qu'elle gratte du papier depuis un moment déjà. Certaines introductions d'épisodes laissent carrément penser à une approche assez partisane. “The average street cop in Los Angeles makes $75,000 a year. It’s not enough.”

 

Un mec court et ne regarde pas avant de traverser

#8 : Un mec court et ne regarde pas avant de traverser.


L'épisode 6 se termine par une scène d'une violence incroyable (un peu comme le premier) et tout repart de plus belle. Et malgré un côté presque noeud-noeud (on arrive en freinant, on sort de la voiture et on court dans tous les sens) Southland n'oublie pas de développer de grosses thématiques, qu'elles soient de société ou plus personnelles. Ainsi plusieurs patrouileurs gagnent un semblant de célébrité en devenant des stars de youtube ou autres : Sherman, en ayant frappé une fille lors d'une intervention, ou Tang en s'étant faite tabasser au cours d'une arrestation (une vidéo très réussie où l'on ne voit rien, tout est suggeré, un déchainement de violence). Le pompon étant l'épisode clé de la saison (le fameux épisode 6), où 20 ans après les émeutes de Los Angeles, une équipe de télé suit Tang et Cooper, et Cooper a cette phrase géniale : "On filme les citoyens, qui nous filment en retour et maintenant on a ces branleurs qui nous filment en train de nous filmer."

 

Un mec joue au baseball

#7 : Un mec joue au baseball. Sherman préfère le catch.


De manière plus générale cette saison est celle de la confiance qu'elle soit entre des partenaires ou plus simplement entre les gens eux même. Lydia Adams démarre la saison avec un nouvel acolyte (encore un !). J'imagine que les raisons derrière cet énième changement sont à chercher au niveau des budgets puisque son duo avec Josie Ochoa la saison dernière était efficace. Peut être étaient-elles arrivées au bout des choses quand Lydia a entamé une relation avec le fils de celle-ci même si il me semble que c'était plutôt une bonne occasion de développer les deux femmes. A la place on repart une nouvelle fois de rien. Mais la présence de son nouveau partenaire reste sympathique, Ruben étant assez effacé et tout le temps de bonne humeur. Il n'est pas tellement un faire valoir mais ne possède pas un rôle important. Si il survit à l'intersaison, il aura sans doute l'opportunité de prendre un peu plus de place.

 

Fusillade dans une laverie.

#6 : Fusillade dans une laverie. Tang poursuit les hommes armés.


Tout au long de la saison Lydia est confrontée à son instabilité. Sa vie privée, que l'on pouvait qualifier de morne plaine avant le fils d'Ochoa, est maintenant pimentée par une relation avec un homme marié (rien que ça !). Elle tombe enceinte et doit choisir ou non d'avoir ce bébé. Et à partir de là, c'est presque le chemin de croix que nous font subir les scénaristes avec un thème tout en variations subtiles qu'est celui de la parentalité. Avoir un enfant et tout faire pour qu'il réussisse, endosser ses responsabilités (jusqu'au meurtre), mettre fin à ses jours quand on estime qu'il peut devenir un danger, l'éduquer correctement, mettre de côté les personnes qui pourraient lui nuire, lui parler de ses origines, le protéger de tout. Enfin, je pousse un peu quand je parle de chemin de croix, le problème c'est que ça ne s'accorde pas tout à fait avec le reste des intrigues. Quelques épisodes sont plus réussis (surtout quand il s'agit d'histoires de gangs) mais globalement c'était couru d'avance qu'elle n'allait pas arrêter sa grossesse (la seule possibilité pour elle d'avoir un enfant) et c'était un peu embêtant de la voir repousser sans cesse sa décision et son annonce à son partenaire et à sa chef. C'était trop mou comparé au reste.

 

Si la justice ne peut rien. Sherman le peut.

#5 : Si la justice ne peut rien. Sherman le peut.


Parce que la sére a pris une autre dimension cette saison. Le duo Sherman/Cooper a été brisé, Cooper ayant directement mis en danger la vie de Ben à cause de son addiction aux antidouleurs. Malgré le soutien de Ben pour que John aille soigner son dos, ce duo était dès lors terminé. Et c'est un Cooper dans toute sa splendeur que l'on retrouve. Fini la rage et la colère, place au renouveau et à l'engueulade en règle. Cooper est associé à une femme elle aussi en reconstruction, l'officier Tang (qui comme dit plus haut revient de son tabassage par une brute). C'est un duo d'expérience qui sait comment appliquer la loi selon les situations. Dans l'épisode 3 (un épisode centré sur la justice de la rue), ils interviennent à un coin de rue où un vieil homme s'est fait cogné sans raison par un gars, le gars a été attrapé mais le vieux ne souhaite pas spécialement porté plainte, il demande juste d'avoir le droit à un coup en retour. Cooper et Tang sont d'accord pour qu'il frappe le jeune. Et c'est comme ça que le problème est réglé. Cooper n'est plus le flic hargneux qui l'a mauvaise du matin au soir. Il rayonne de charisme et sa force transpire dans énomément de scènes. C'est certainement le personnage qui collectionne le plus de répliques cultes : volonté des scénaristes ou grosse performance de l'acteur ? Ses scènes de contrôles routiers sont souvent collectors.

 

Un mec qui a faim. Cooper lui offre un bout de cou.

#4 : Un mec qui a faim. Cooper lui offre un bout de cou.


Cooper a regagné son intégrité et il ne sait pas comment réagir quand, lors d'une poursuite ayant mal tournée, il aperçoit Tang en train de modifier une scène de crime (elle a tiré sur un gamin). Il est tiraillé entre dire strictement ce qu'il a vu (Tang était à côté du corps) et dire ce qu'il pense qu'elle faisait (Tang était en train de se couvrir en tripotant l'arme du gamin, qui était en fait en plastique et avait un embout orange pour l'indiquer). Et c'est là que la thématique de la saison revient au galop, la confiance. A partir de cet évènement le duo ne fonctionne plus comme avant. Cooper est dégouté de voir que Tang se sert de cet accident pour monter en grade. Elle a pris une décision instantanée mais n'accepte pas de s'être trompée. Elle préfère en tirer profit plutôt que de risquer sa carrière.

Et c'est aussi ce que connaissent Ben et Sammy dans leur relation. Du début de la série à la fin de la saison 3, Sherman était une recrue sous évaluation. Et comme n'importe quel débutant dans la police, son avenir dépend du résultat de cette évaluation, il ne décrochera pas de contrat de travail si celle-ci le désigne comme inapte aux exigences du métier (les rookies n'ont qu'un contrat à durée déterminée). C'est pourquoi il arrive souvent qu'après la titularisation les nouveaux officiers, débarassés de cette pression, pensent être devenus des cadors.

 

Un outil bien pointu, une femme, un homme. Qui s'en sort ?

#3 : Un outil bien pointu, une femme, un homme. Qui s'en sort ?


Et c'est exactement ce que Ben vit dans cette saison 4. Il a toujours suivi le manuel à la lettre mais se rend compte que ça ne suffit pas pour tirer les gens de leur misère. Il se sent alors investit du devoir de sauver le monde. Et c'est contre ce comportement que se bat Sammy. Il sait ce que traverse Ben, la puissance qu'il ressent quand des filles veulent de lui juste parce qu'il est dans la police, et l'impuissance à laquelle il fait face chaque jour dans son métier.

C'était assez étrange de voir le changement de personnalité de Ben dans les premiers épisodes de la saison. Lui qui était si réservé, écorché vif même après les mésaventures de son enfance, on le retrouvait épanoui, joyeux, chaque jour une nouvelle fille dans le lit. Et son association avec Sammy semblait au beau fixe. Ça blaguait, ça déconnait mais Ben a doucement glissé vers des pentes un peu plus raides. Leur rapport de force s'installe et s'inverse au fil des épisodes. C'est Sammy qui est la tête brûlée en début de saison, avant de se calmer, et c'est sans doute pour ça qu'il croit ne pas avoir montrer l'exemple à Ben. Car celui-ci s'en inspire et prend de l'assurance. Une première dispute éclate entre eux quand Ben remet en question la découverte d'une douille par Sammy alors que Ben ne l'avait pas trouvé. Puis Sammy essaye de détourner Ben de la mission qu'il s'est fixé (aider une jeune fille à se sortir des mains de son père, un maquereau) . C'est le temps des choix et Ben ne fait pas vraiment les bons. Il cogne le maquereau mais ça ne l'arrête pas et celui-ci se venge. A court de solutions, Ben décide de franchir les limites. Il coince le gars dans une allée, l'abat et jette un flingue à terre pour faire passer cela en légitime défense.

 

Un mec qui débarque et tire sur tout ce qui bouge. Une journée normale.

#2 : Un mec qui débarque et tire sur tout ce qui bouge. Une journée normale.


En visionnant cette saison une seconde fois, assister à l'évolution de Ben est un plaisir. Les scénaristes plantent deci delà des petits indices quand à l''évolution qu'il suivra. C'est le principal avantage d'avoir un nombre restreint d'épisodes. La maîtrise complète des intrigues et des personnages est beaucoup plus facile.

Au cours de ses trois premières saisons, Southland s'était taillée une réputation de show pour dépressifs. Ses personnages avaient des travers mais c'était surtout de leurs vies personnelles que venaient leurs problèmes (leur métier était-il leur bouée de sauvetage ?). Avec cette saison 4, les scénaristes ont joué la carte du renouveau, un changement peut être trop brutale concernant Ben mais globalement c'était plaisant de voir tous les personnages enfin heureux, ne broyant pas du noir à chaque épisode. Malgré cela, une série qui marche, c'est une série où les personnages ont des failles. C'est sans doute la raison qui a poussé les scénaristes à retourner vers des terres plus hostiles.

 

Une poursuite avec tirs. Un carambolage. LA meilleure scène d'action de cette saison.

#1 : Une poursuite avec tirs. Un carambolage. LA meilleure scène d'action de cette saison.


Southland est du dire de beaucoup l'une des meilleures séries policières de ces dernières années. Une oeuvre majeure pour le genre mais pas du tout marquante. Au contraire d'un The Shield ou d'un The Wire, Southland ne développe pas de trames narratives au long cours. Elle semblait le faire à ses débuts mais s'en est détournée. C'est assurémment cette caractéristique qui empêche la série de passer un cap. Il serait intéressant de voir si les scénaristes ont la capacité de transcender leurs personnages en les faisant évoluer dans des intrigues plus ambitieuses, plus feuilletonesques. Pour l'instant Southland c'est plus Mad Men dans des voitures de polices. C'est déjà très bien, mais la partie avec Ben (si ils décident d'aller un peu vers les contrées d'un The Shield) offre à la série l'opportunité de passer à la postérité. Ou sinon, on en restera à s'enthousiasmer des apparitions d'acteurs comme Lary Gilliard Jr. , Michael Jace ou encore F.J. Rio.


Du côté des audiences la série a baissé dans ses performances en direct mais a tout de même amélioré ses scores grâce aux rediffusions : est-ce parce que TNT lui offre plus de cases qu'avant ou est-ce juste parce que les téléspectateurs regardent autre chose (Justified ou White Collar) à ce moment là ? Toujours est-il que sur les cibles, Southland est en hausse de 3% sur les 18/49 (à 1.3 millions par semaine) et de 2% sur les 25/54 (à 1.4 millions), l'audience générale est de 2.9 millions par semaine. A noter d'ailleurs que quand la saison de White Collar s'est terminée, ni Justified, ni Southland en ont tiré profit en terme d'audience, c'est à ce moment là aussi que Southland est devenu plus "feuilletonesque". Un signe qui n'encourage pas vraiment à écrire des arcs narratifs trop importants où toute la saison n'aurait de sens qu'à sa conclusion : les téléspectateurs fuiraient à coup sûr.

 

Du gros 4x4 pour le tournage.

Du gros 4x4 pour le tournage.


Il semblerait que la série soit en bonne voie pour obtenir une nouvelle saison, mais il y a tout de même quelques divergences entre la chaîne et la maison de production quant au nombre d'épisodes à commander. On peut se dire que si TNT accepte de payer pour plus d'épisodes, elle sera moins indulgente quant au sort de la série. Surtout qu'elle est en train de se construire une grille de séries très intéressantes, Southland ne sera peut être plus la seule série à recevoir des éloges.

Bref, je pourrais continuer à en écrire des tartines tellement la série possède de la matière, sur l'excellente mise en scène, sur l'impact qu'à la baisse de budget sur les conditions de tournage, sur quelques jolis plans dans la réalisation, sur une scène entre Lydia et un jeune d'un gang où la roublardise utilisée pour obtenir une confession rappelle Homicide ou The Wire, sur l'importance qu'accordent les scénaristes à l'appartenance et aux codes, et surtout sur le personnage qui traverse la série et est toujours aussi fandard (si il y a une saison 5 je reviendrai sur lui), le bien nommé Dewey (aussi taré que celui de Malcolm in the Middle). J'aurais pu aussi vous faire d'autres top dans tous les sens, les répliques cultes de Cooper ou Dewey, le top des scènes délirantes...

Mais à un moment faut bien s'arrêter.

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