Critique : Arrow 4.07

Le 24 novembre 2015 à 13:15  |  ~ 9 minutes de lecture
Un épisode vraiment à part, qui fait la part belle à la notion de famille.
Par RasAlGhul

Critique : Arrow 4.07

~ 9 minutes de lecture
Un épisode vraiment à part, qui fait la part belle à la notion de famille.
Par RasAlGhul

La famille représente un thème récurrent dans Arrow. Thea/Oliver, Laurel/Sara/Papa Lance ou encore Diggle/Oliver sont autant d'exemples montrant que les scénaristes aiment utiliser la famille comme moteur d'un bon nombre de leurs intrigues.

Plus généralement, la Team Arrow est devenue avec le temps une véritable famille. Progressivement, tous ses membres se sont rapprochés et les secrets de chacun sont désormais connus de tous. Il n'est donc pas étonnant que les moments entre personnages représentent souvent le cœur de la série. Dans toutes les relations, celle entre Diggle et Oliver a toujours été une des mieux développées. Elle prend d'ailleurs le devant de la scène dans Brotherhood, un épisode pas si facile que ça à noter.

 

 

Un épisode qui utilise ses personnages de façon pertinente 

 

Diggle et Oliver, le retour de la bromance

 

Brotherhood est un épisode particulier. Positionné juste avant le crossover puis le midseason finale, il a vraiment la tâche ingrate de ne pas trop faire avancer l'action, tout en préparant les prochaines échéances. Les scénaristes décident alors de se recentrer sur leurs personnages, et notamment Diggle.

D'habitude, ce dernier possède son épisode à lui où l'on enquête sur la mort de son frère Andy. Mais avec l'avènement de H.I.V.E, l'action s'est emballée puisque l'organisation de Damien Darhk a un lien avec ce pan si important de l'histoire de Diggle. Disons-le tout de suite, afin d'aller directement dans l'analyse : Andy est vivant, et il travaille pour Darhk ! Alors si la crédibilité de la série en prend encore pour son grade – sérieux ça ne m'étonnerait pas que Moira ou Tommy reviennent en saison 5 – cela oblige Diggle à faire face à des choix moraux. Pour cela il n'est pas seul, toute son équipe va l'aider.

Il est marrant de voir que John réagit peu ou prou comme Oliver l'aurait fait les trois dernières saisons. Il se base uniquement sur les faits, et ne veux pas donner à son frère le bénéfice du doute. Oliver arrive donc à la rescousse, et à travers son personnage, l'équipe créative reconnaît qu'elle s'est vraiment égarée la saison précédente. Ce moment d'introspection est d'ailleurs assez drôle, mais le mieux dans l'histoire, c'est que les différentes discussions qu'il y aura au sein de Brotherhood verront Oliver exprimer ses sentiments. Cela m'a fait extrêmement plaisir, d'autant plus que c'est ce que je reprochais dans la très bonne discussion – déjà – de la semaine dernière. Quoiqu'il en soit, Oliver et Diggle sont définitivement frères à nouveau, ce qu'exprime parfaitement John. Il n'y a pas à dire, cette relation est une plus-value incroyable pour la série.

 

Diggle et Laurel, discutant au gala de la police de Star City

 

La petite surprise dans l'histoire est le rôle de Laurel. Dans Haunted, j'avais parlé des problèmes que pouvait poser son personnage. Ici, les scénaristes utilisent parfaitement Laurel, qui elle aussi va aider Diggle. Elle est effectivement la personne qui comprend le mieux ce que Diggle traverse dans Brotherhood, et Katie Cassidy joue bien sa partition. Laurel n'a pas un grand rôle dans l'épisode, mais tout ce qu'elle fait est une petite réussite. Ce n'est pas tous les jours que cela arrive.

 

 

Thea, mon amour !

 

Thea, badass comme à son habitude

 

J'ai une requête à transmette à Willa Holland : épouse-moi s'il te plaît ! Son personnage est devenu indispensable à la série depuis le début de cette quatrième saison. Et pourtant, l'équipe créative ne l'épargne pas côté conneries et mysticisme. Quasiment chaque semaine elle doit gérer un script assez fou, et c'est pire lorsque Malcolm revient.

Petite parenthèse : ce dernier ne sert à rien cette année. J'étais content qu'il devienne Ra's, mais force est de constater qu'il ne sert pour l'instant à rien. J'attends donc la deuxième partie de saison pour le revoir sur le devant de la scène.

Revenons donc à Willa Holland. Elle s'améliore dans tous les domaines depuis qu'elle porte le costume de Speedy. Sa scène d'action est un pur régal, mais j'en reparlerai après. Elle a un vrai rôle au-delà des aventures super-héroïques, ce que n'ont pas Diggle ou Laurel par exemple. Cela donne une autre dimension à son personnage, et son implication en politique est pour l'instant une réussite. Qui plus est, elle possède un lien très fort avec Damien Darhk, qui la rend encore plus indispensable. J'irais jusqu'à dire que si Oliver devait mourir, Thea serait plus que capable de reprendre la série sur ses épaules.

 

 

Un épisode aux scènes d'action différentes de d'habitude

 

Brotherhood apparaît comme différent de tout ce qu’Arrow a pu faire par le passé au niveau de ses scènes d’action. La raison ? C’est James Bamford qui dirige cet épisode. Qui est ce James Bamford ? C’est le « coordinateur de cascades » de la série.

Cela se sent, puisque toutes les combats sont très bien chorégraphiés – quelques fois même trop bien – et les scènes d’action sont hyper prenantes. Notamment celle entre Andy et Thea, un combat qui se prolonge même dans un ascenseur ! La direction s’inspire beaucoup de la fameuse scène de Daredevil, où ce dernier tabasse du vilain dans un couloir étroit. Et le résultat est super efficace. Tous les acteurs – et leurs doublures – font de l’excellent boulot, ce qui donne une vraie identité à l’épisode.

 

Oliver et Darhk, dans une discussion peu amicale

 

Tous les combats se font avec Damien Darhk en toile de fond. Ce dernier prend véritablement son temps, mais il impose sa présence et la rend de plus en plus dangereuse chaque épisode passant. Le mec utilise des pilules pour que les gens suivent ses commandements. Bon, ce n’est pas Kilgrave de Jessica Jones, mais ça reste badass. De plus, il décide d'aller menacer comme il se doit l'aspirant Maire de Star City, qui n'est autre qu'Oliver. Cela promet beaucoup pour la seconde partie de saison.

Brotherhood dévoile également la première faiblesse de son grand vilain : lors de sa rencontre avec Thea, il lui fait remarquer qu’il reconnaît le style du nouveau Ra’s. Ce qui veut dire qu’il connaît Malcolm ! C’est un moyen rapide et intelligent de relier encore un peu plus les personnages entre eux. Et lorsqu’il essaye de tuer Thea… il est « contaminé » par elle d’une manière encore inexpliquée. Tout cela promet beaucoup, et c’est aidé du fait que Neal McDonough est toujours fantastique.

 

Brotherhood est vraiment un épisode à part. Portant sur la famille, sur les choix moraux qui concernent ceux qu’on aime, il bénéficie de plus de scènes d’action vraiment au point. Semblant totalement décalé par rapport à ce qu’Arrow nous offre d’habitude, il est difficile de le noter même si, à mon sens, il y a bien plus de positif que de négatif, surtout pour un épisode à « la place du con ». Maintenant place au crossover qui s’annonce gigantesque !

 

J’ai aimé :

 

  • Les scènes d'action, notamment celle de Thea et Andy.
  • Oliver et Diggle.
  • Tout ce qui concerne Thea, qui, même si ce qui lui arrive est totalement stupide, arrive toujours à élever le niveau.
  • Laurel et Diggle.
  • Darhk. Il devrait quand même passer à l'action, mais je l'aime bien pour l'instant.

 

Je n’ai pas aimé :

 

  • Le passage de Lyla. Pas vraiment utile.
  • Elle est où Mama Smoak ?
  • Malcolm ne sert pas à grand-chose et c'est bien dommage.

 

Le point flashbacks :

 

En faisant cette critique, je me suis aperçu que j’avais totalement oublié de faire un point flashbacks la semaine dernière. Cela montre à quel point ceux-ci sont inutiles. Donc la semaine dernière, le barbu qui ne fait pas confiance à Oliver ordonnait à un prisonnier de le tuer et bien entendu, c’est Oliver qui a fini par le tuer. Attention plot twist : cette semaine, on apprend que le prisonnier que le futur Green Arrow a tué n’était autre que le frère de son love interest saisonnier sur l’île. Pfiou, ça me fatigue rien que de l’écrire.

Sinon Reiter connaît la magie et sait l’utiliser. Si Oliver ne finit pas par maîtriser la magie durant cete saison 4, je serai très déçu.

 

Le point Olicity :

 

RAS. Après la tempête de la semaine dernière, le calme est revenu dans le couple. Felicity envoie quelques piques marrantes à Oliver sur sa passade Nanda Parbat mais à part ça il n’y a rien d’autre à dire. Ce qui n’est pas plus mal. J’aime bien comment les scénaristes gèrent tout ça, moi.

 

Bon alors, qui est-ce que c’est dans cette fichue tombe ?

 

Il paraît désormais très improbable que Thea meurt. Honnêtement, si ça me briserait le cœur qu’elle passe l’arme à gauche, ce serait également un move ultra osé de la part des scénaristes. Donc mon cœur balance.

Néanmoins, la solution la plus probable reste tout de même Lance. Parce que je ne sais pas vous, mais la note laissée là comme ça sur le bureau de Darhk, c’est trop beau pour être vrai. Ça sent mauvais pour notre cher Capitaine… alors qu’il avait trouvé l’amour il y a seulement un épisode de cela.

 

Ma note : 16/20.

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