Critique : Community 3.20

Le 12 juin 2012 à 22:56  |  ~ 5 minutes de lecture
Première partie du triple season finale, on retombe en enfance.
Par MoolFreet

Critique : Community 3.20

~ 5 minutes de lecture
Première partie du triple season finale, on retombe en enfance.
Par MoolFreet

Community conclut sa saison 3 dans la sérénité pour ses fans, qui se sont vus assurer la présence d’une saison 4. Alors certes, une saison 4 sans Dan Harmon, ce qui risque de changer la face de la série, mais on ne va pas bouder notre plaisir, et on attend de voir ce que les nouveaux showrunners nous réservent ! En attendant, voici la critique du premier des 3 épisodes finaux de la saison. On démarre très fort !

 

Ayo Technology

 

Souvenez-vous, le père de Pierce avait rendu l’âme, plus tôt dans la saison, d’une crise cardiaque suite à une virulente discussion avec Jeff, mais l’héritage de Pierce ne s’était pas très bien passé… jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre de l’exécutant du testament de Cornelius Hawthorne, le conduisant à emmener tout le study group dans un hangar plutôt futuriste.

Ils sont alors accueillis par le fantastique Giancarlo Esposito (qui nous a tous marqués comme le Gus de Breaking Bad), alias Gilbert Lawson, l’assistant (trop) fidèle du père de Pierce. Celui-ci leur explique qu’un jeu vidéo a été développé pour Pierce depuis 30 ans, et les invitent à prendre place et se créer un avatar grâce à une photo. Le jeu commence…

En guise de générique, l’intro 8-bits du jeu, qui lance déjà les hostilités de manière assez fantastique : on sait très bien qu’on va voir tous les codes des jeux vidéos de notre enfance, et que nos 7 héros favoris (on a failli avoir Levar Burton en plus !) vont interagir dans un nouvel univers et un nouveau délire géniaux.

Si je devais énumérer les détails que j’ai adorés les uns après les autres, je me ferais réprimander pour avoir rédigé une critique trop longue ! Et pourtant, les deux premières minutes à elles seules en regorgent. L’important, c’est qu’après une apparence interactive de Cornelius Hawthorne, on apprend que le vainqueur de la partie remportera l’intégralité de l’héritage originellement destiné à Pierce. L’enjeu réside dans le fait que le fameux Gilbert VEUT vraiment cet héritage, et maîtrise le jeu.

 

Community version 8-bits

C'est quand même dingue ce que peut faire la technologie aujourd'hui !

 

Study Group VS Gilbert

 

La suite de l’épisode résume donc le périple de nos héros pour parvenir au château munis du cristal blanc, et de s’asseoir sur le trône pour remporter la partie. Après avoir vaincu quelques hippies assoiffés de sexe, ils se rendent dans un village et se séparent : Annie et Shirley vont chez le forgeron pour acheter des armes, mais finissent par le brûler vif, tuent sa femme pour ne pas laisser de témoins, volent tout ce qu’elles peuvent trouver, et brûlent la hutte ; Jeff et Britta fouillent une maison, et finissent par trouver un passage secret de font des potions ; Pierce et Troy vont au bar, Troy casse des jarres (phrase banale ou géniale selon si on a déjà joué à Zelda dans sa vie…) et Pierce joue au poker.

Après avoir traversé de nombreuses contrées (dont l’île Gay, où Jeff semble s’être bien débrouillé d’après Pierce), ils arrivent finalement au château, mais se font massacrer par Gilbert. Jeff sort alors un de ses discours de motivation dont il a le secret, remobilise tout le monde. Ils sortent de la salle et se font bouffer par les hippies. J’ai dû faire pause à cause du fou rire…

Pour faire court, ils arrivent à détruire tous ensemble Cornelius, mais décident de laisser l’héritage à Gilbert, qui n’est autre que le fils illégitime Hawthorne, qui en a bavé toute sa vie. Une fin un peu mielleuse, comme trop souvent ces derniers temps dans Community…

Mais cette fin ne viendra qu’à peine entâcher la qualité globale de cet épisode, encore une fois génial. Il faut le voir pour s’en rendre compte, mais tous les détails décrochent a minima un sourire, l’univers est tellement fourni et travaillé pour seulement 20 minutes d’épisode (à tel point que je n’ai vraiment pas tout évoqué dans ma critique, notamment le personnage d’Hilda, pourtant partie importante du jeu) qu’on ne peut que saluer. D’ailleurs, preuve que l’univers est complet, un jeu a carrément été créé, et je suis sûr qu’il est excellent.

 

J’ai aimé :

  • Pierce, plus présent qu’à l’accoutumée mais toujours aussi génial
  • Les morts ridicules
  • Les milliers de détails du jeu
  • Giancarlo Esposito

 

Je n’ai pas aimé :

  • La fin moins drôle

 

Ma note : 17/20, c’est barré, c’est délirant, ça mérite plusieurs visionnages pour tout saisir, mais ça finit un peu moyennement. Dommage, mais on ne peut atteindre la  perfection à tous les coups !

L'auteur

Commentaires

Pas de commentaires pour l'instant...

Derniers articles sur la saison

Critique : Community 3.22

A épisode trois en un, critique trois en une. Voici donc le season finale de Community, pour le plus grand plaisir de tous !

Critique : Community 3.21

Deuxième partie, on réintègre Greendale.

Critique : Community 3.18

Où comment les choses dégénèrent après une veillée funèbre...