Critique : Parenthood 6.01

Le 29 novembre 2014 à 13:59  |  ~ 5 minutes de lecture
Retour sur le season premiere de Parenthood....
Par Charlene2

Critique : Parenthood 6.01

~ 5 minutes de lecture
Retour sur le season premiere de Parenthood....
Par Charlene2

Lauren Graham et Craig T. Nelson

 

Parenthood revient sur le petit écran après plus de 6 mois d'absence. Renouvelée en mai dernier, la série créée par Jason Katims fait son retour avec une saison composée de 13 épisodes seulement. Il faut dire que le drama familial diffusé sur NBC coûte cher à la production en raison de son très large casting talentueux. Cette sixième saison sera donc la dernière.

L’un des jeux préférés du sériephile est d’imaginer la suite. La suite d'un épisode, la suite d'une scène et même la suite d'une réplique. Chaque début de saison est une occasion pour le téléspectateur de supputer sur l'avenir d'un personnage. Pour Parenthood, le défi est particulier. Il s'agit ici d'imaginer une fin pour nos 19 protagonistes.

 

La perte imminente d'un proche


L'une des forces de la série de Jason Katims repose  sur les thèmes abordés: le syndrome d'asperger, le cancer, l'avortement, l'adoption ou encore le retour à la vie civile d'anciens militaires. Les Braverman ne représentent pas seulement la famille traditionnelle américaine. Les sujets évoqués dans ce programme permettent à n'importe quel téléspectateur de s'identifier aux personnages, à leurs expériences douloureuses ou remplies de joie. Il est donc intéressant de souligner que la perte d'un être aimé n'a pas encore été exploitée. Pour cette sixième saison, les scénaristes pourraient bien s'emparer de ce thème.

Une grande partie de l'intrigue de ce season premiere se déroule à Vegas. Sarah offre à son père un séjour dans la ville du jeu. Zeek y fait malheureusement un malaise. Un incident qui aura, on l'imagine ici, toute son importance pour la suite. Et si Vegas n'était qu'un épisode de transition pour préparer au mieux le téléspectateur à un deuil imminent ? En effet, la mort de Zeek apparaît comme un choix logique pour clôturer la saison. Le fragile état de santé du chef du clan est sans cesse évoqué depuis quelques saisons. Même s'il fait figure d'homme solide sur plan physique, Zeek n'est pas immortel. Ajoutons à cela la possible arrivée d'un nouveau Braverman. En effet, dans la saison 5, on apprenait qu’Amber était enceinte. Difficile de penser ici qu'on assistera à nouveau à un avortement après celui de l'ancienne petit amie de Drew.  La naissance de l'enfant d’Amber inaugurerait l'arrivée d'une nouvelle génération de Braverman après la mort du patriarche. C'est ce que l'on appelle le cycle de la vie. Cette configuration reste néanmoins une hypothèse mais les éléments présentés dans cet épisode sont assez convaincants.



Est il possible de tout dire en 13 épisodes ?

 

Les séries diffusées sur les Networks tel que FX, Showtime, HBO ou encore AMC maîtrisent l'art du conte. Les scénaristes parviennent à construire des histoires passionnantes en à peine une dizaine d'épisodes. Mention spéciale pour Sherlock. Comme je l'ai mentionné précédemment, Parenthood met en scène 19 personnages (conjoints, enfants et époux). Plusieurs intrigues doivent encore être bouclées comme l'avenir du couple Joël (Sam Jaeger) et Julia (Erika Christensen) où encore l'issue de la grossesse d'Amber (Mae Whitman). Le season premiere s'est penché sur la santé de Zeek puis a effleuré quelques instants l'éventuel divorce de Joël et Julia. Même dynamique autour de l'aîné de Sarah Braverman. Mais qu'en est il des autres personnages ? Le thème de l'homosexualité est très peu évoqué alors même qu'Haddie Braverman vient de faire son coming out. Ce sujet n'est finalement que survolé. Ces personnages auront-ils droit à un épisode centré sur leurs histoires ou serviront ils encore de faire-valoir ? Les saisons précédentes ont déjà montré la difficulté pour les scénaristes de faire une place à chaque protagoniste. Cette ultime saison ne dérogera sûrement pas à la règle. Et c'est bien dommage.

 

Ce que j'ai aimé :

  •   Les Braverman à Las Vegas
  •  Le retour de Haddie Braverman (Sarah Ramos)
  •  Le talent de l'ensemble du casting


Ce que je n'ai pas aimé :

  •  Des intriques survolées
  •  Des personnages mis de côté
  •  13 épisodes pour seulement 19 personnages.
  •  Un rythme un peu trop lent

 

Ma note : 12/20

En définitif, Vegas est un épisode inégal. Il nous prépare à l'éventuelle perte d'un personnage important mais il laisse le téléspectateur sur sa faim. Aucune piste n'est vraiment lancée et il est encore difficile de se projeter. Il ne faut pas oublier qu'il ne reste à présent que 12 épisodes pour 19 personnages.

12/20 En définitif, Vegas est un épisode inégale. Il nous prépare à l'éventuelle perte d'un personnage important mais il laisse le téléspectateur sur sa faim. Aucune piste n'est vraiment lancée. Il est encore difficile de se projeter. Il ne faut pas oublier qu'il ne reste à présent que 12 épisodes pour 19 personnages.

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