Critique : The Flash (2014) 2.12

Le 13 février 2016 à 22:04  |  ~ 7 minutes de lecture
Cette semaine, The Flash est moyenne, mais se termine avec de grandes promesses pour la suite.
Par RasAlGhul

Critique : The Flash (2014) 2.12

~ 7 minutes de lecture
Cette semaine, The Flash est moyenne, mais se termine avec de grandes promesses pour la suite.
Par RasAlGhul

Cette saison, The Flash se disperse beaucoup trop dans ses intrigues. Le grand méchant n’apparaît que par séquences, ne représentant pas une menace tangible. Le côté décalé a complètement disparu depuis le crossover, nous laissant face à une série qui a perdu son argument de base : combattre des méta-humains, ça doit quand même être fun.

Si l’on rajoute à ça un Barry Allen difficilement supportable depuis quelques semaines, on se retrouve donc quelque peu désemparé. Les scénaristes semblent ne pas savoir où ils vont avec toutes leurs histoires, et enchaînent des intrigues qui n’ont pas – ou peu – de lien entre elles. Le constat est le même au sein de Fast Lane à l’exception près que, pour la première fois depuis longtemps, j’avais envie d’enchaîner directement avec l’épisode suivant.

 

 

Harry décide de mettre cartes sur table

 

Il y avait quelque chose de terriblement frustrant à voir The Flash refaire la même chose que l’année dernière avec le personnage de Wells. Le voir prêt à trahir Barry à nouveau ne possédait aucun poids dramatique, nous laissant seulement contempler la flemmardise scénaristique qui semble être la marque de fabrique de la série depuis quelques temps. Sauf que cette fois-ci, l’équipe créative prend la décision de mettre cartes sur table : Wells annonce à Barry qu’il l’a trahi, lui « volant » sa vitesse.

Avant ce moment-là, on a dû subir toute la partie méta-humain de la semaine. Possédant pourtant un pouvoir très cool – il peut utiliser le goudron pour faire à peu près tout ce qu’il souhaite –, le méchant peine à réellement intéresser. En outre, il ne combat quasiment pas le Flash durant tout l’épisode, retirant considérablement le fun de l’équation. Restent une scène impressionnante impliquant Wally, et une vision d’un véritable golem de goudron. J’avoue que j’ai pris mon pied dans ces deux – bien trop courts – moments.

 

Harry Wells au travail

 

Le problème est que Barry n’est plus aussi rapide. Harry finira donc par avouer ses intentions, obligeant l’équipe de STAR Labs à perpétuer la tradition d’enfermer des gens contre leur gré – sérieusement, si Arrow le fait également cette semaine, je hurle ‘BINGO !’ dans la critique de l’épisode. C’est néanmoins à ce moment que Barry retrouve grâce à mes yeux : il persuade ses amis d’aider Wells. Ce qui, non seulement le rend sympathique, mais surtout permet aux scénaristes de déplacer l’action sur Terre-2 ! Un milliard de fois oui !

Je veux juste prendre un moment pour insister sur l’excellence que Top Cavanagh apporte chaque semaine. Dans tout ce qu’il fait cette semaine, il apporte une complexité à son personnage, aux situations, qui fait du bien au monde bien trop manichéen du Flash. Il pousse également les autres acteurs à se dépasser. La série ne peut pas se permettre de le laisser partir.

 

 

La famille West : Stupidity Edition

 

Ces deux dernières semaines, je n’ai pas dit grand-chose sur les aventures de la famille West. Je trouvais cela pertinent, surtout pour approfondir Wally, ainsi que pour donner à Candice Patton un peu de matériel. Les intrigues semblaient toujours déconnectées du reste mais cela ne me gênait pas. Cette semaine néanmoins, Fast Lane fait fort niveau stupidité.

Commençons par Iris. Honnêtement, j’apprécie bien plus le personnage cette année. À tel point que je commençais presque à regretter de ne pas la voir davantage. Elle prend légèrement le devant de la scène cette semaine, mais Dieu que c’était moyen ! De mauvaise décision en mauvaise décision, elle se retrouve complètement exposée au danger. Et, lorsque Barry n’est pas dans sa meilleure forme, cela donne un bout de verre dans le corps, direction l’hôpital. Cela nous donnera certes une très jolie scène avec Wally, mais je n’aime pas le traitement que les scénaristes accordent au personnage.

 

Wally, au milieu de la piste de course

 

Pour Wally, je n’ai pas grand-chose à reprocher. Le timing d’introduction de son personnage est certes résolument mauvais – comparé à Terre-2, son personnage fait pâle figure –, mais l’interprétation est solide et il possède une bonne alchimie avec Joe et Iris. Bien évidemment, on n’échappe pas aux longs discours comme quoi Wally aime la vitesse, mais, dans l’ensemble, cela reste satisfaisant. Là encore, le personnage prend de mauvaises décisions, même si cela a l’air d’être de famille.

J’aime beaucoup l’acteur qui joue Joe. Son personnage, en revanche, j’ai un peu plus de mal avec lui. Paternaliste et autoritaire à souhait, il change totalement de style avec Wally. Ça, je peux comprendre. Lui laisser de l’espace, et tout et tout. Il aura d’ailleurs lui aussi droit à une belle scène avec son fils à la fin – décidément, faut qu’Iris se blesse plus souvent ! Toutefois, durant l’épisode, le détective ne fera pas preuve d’une jugeote extrême.

 

Fast Lane est un épisode moyen. Les différentes storylines ont du mal à cohabiter les unes avec les autres, il manque un réel sentiment de focus. C’est pour cela que la fin d’épisode se révèle si importante : les gars, on va sur Terre-2 ! En espérant que cela ramène le fun dans The Flash. Elle en a sacrément besoin.

 

J’ai aimé :

 

"Who's the best hacker in the world ?" – Cisco

"Felicity Smoak." – Caitlin et Barry, en même temps.

 

  • Je vais commencer par cela, surtout après mon gros coup de gueule de la semaine dernière : Barry Allen m’est redevenu à peu près sympathique. Il a fallu pour cela attendre la dernière scène de l’épisode, mais qu’importe. On prend ce que l’on peut.
  • Harry. Bien entendu que la série ne peut pas se passer de Top Cavanagh.
  • Le fait que les cartes soient sur la table. On va enfin pouvoir avancer dans une direction précise.
  • On va sur Terre-2 ! Qu’est-ce que je suis impatient de voir ce que ça va donner !
  • Cisco a inventé le Tinder pour méta-humains !
  • Barry utilise son cerveau. Pas trop tôt.
  • Le coup où, pour une fois, Barry n’a pas été assez rapide pour empêcher qu’un de ses proches ne se blesse.
  • Harry qui jette un effaceur de tableau sur Barry. On est connectés, lui et moi.

 

Je n’ai pas aimé :

 

  • La partie West est sympathique en elle-même, mais elle est trop éloignée de l’action principale.
  • Sacrebleu, Iris… Tu recommences à faire des choses stupides.
  • On a compris, Wally aime la vitesse.
  • Elle sert à quoi au juste, Caitlin ?
  • Pour un méta-humain avec un pouvoir aussi cool, les scénaristes n’en ont pas vraiment profité. L’action en général manque pas mal dans l’épisode. Même si je dois avouer que voir un golem de lave était plutôt cool.

 

Ma note : 12/20.

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