Critique : True Detective 2.01

Le 26 juin 2015 à 12:47  |  ~ 22 minutes de lecture
L'une des meilleures nouveautés de l'année 2014 est de retour. Pour le meilleur et pour le pire...
Par Cail1

Critique : True Detective 2.01

~ 22 minutes de lecture
L'une des meilleures nouveautés de l'année 2014 est de retour. Pour le meilleur et pour le pire...
Par Cail1

True Detective, l’une des meilleures nouveautés de l’année 2014, est de retour pour une nouvelle salve d’épisodes. Conçue comme une anthologie, pour cette nouvelle saison la série change non seulement de casting, mais elle change aussi de personnages et de décors.

  •  Exit l’excellent duo Matthew McConaughey/Woody Harrelson.
  •  Exit le ténébreux Rust Cohle et le sympathique Martin Hart.
  •  Exit la mystérieuse Louisiane et ses secrets.

 

Cette saison, place à la Californie avec en tête d’affiche un quatuor de choc interprété par Colin Farrell, Vince Vaughn, Rachel McAdams et Taylor Kitsch.

Pour ces nouveaux acteurs et leurs personnages, succéder à une première saison saluée par la critique et le public s’annonce comme une tâche très difficile. Difficile, mais pas impossible. Avec ce premier épisode, il est maintenant temps de vérifier si cette deuxième saison est à la hauteur du défi qui est le sien.

 

 

Une deuxième saison condamnée à l’échec ?

 

 

À première vue, cette deuxième saison a tout de l’idée complètement casse-gueule, puisque la série se retrouve ici démunie de presque tout ce qui avait contribué à son succès : son duo de comédiens bien entendu, mais aussi et surtout ses décors et son ambiance. Il faut l’admettre : l’atmosphère si particulière des paysages et des bayous louisianais occupait une place très importante dans la première saison de la série et contribuait grandement à sa réussite. Grâce à elle, la série atteignait presque une forme de délire fantastico-réaliste. A priori, on a quand même bien du mal à imaginer comment la Californie pourrait permettre ce même genre de spectacle. On se lance donc à la conquête de ce premier épisode avec beaucoup d’appréhension et d’attente, mais avec une folle envie d’être à nouveau surpris et d’être embarqué dans cette nouvelle aventure.

Résultat : La plupart d’entre nous seront forcément déçus et perdus. Comme nous pouvions le craindre, la série ne parvient pas à se hisser à la hauteur de sa première saison.  

 

 

Martin Hart (Woody Harrelson) et Rust Cohle (Matthew McConaughey) : le duo de la première saison de "True Detective"

Les fantômes de Martin Hart et Rust Cohle planent sur cette nouvelle saison...

 

Premier constat : la série a perdu l’effet de surprise des premiers épisodes. Rappelons à ce propos que l’année dernière, quasiment personne ne s’attendait à recevoir une telle claque narrative et visuelle en découvrant la série. Ici, si on retrouve avec plaisir certains choix narratifs et esthétiques qui ont fait le succès de la première saison, nous sommes malgré tout moins surpris.

Deuxième constat : la série souffre clairement de son changement de décor. La Californie, aussi sympathique soit-elle, n’a définitivement pas le même effet que la Louisiane. Là où la première saison nous embarquait dans ses paysages ruraux bourrés de mystères et de références mystiques, cette deuxième saison nous place en plein cœur d’une ville industrialisée, dominée par la corruption et l’argent. Pour ce qui est de la subtilité, il faudra repasser…

Troisième constat : si les acteurs de cette deuxième saison se révèlent plutôt convaincants dans l’ensemble, avec une mention spéciale à Colin Farrell et à Rachel McAdams, le fait est que le charisme de McConaughey et la gouaille d’Harrelson manquent clairement à l’appel. À la manière d’American Horror Story, on aurait sans doute aimé retrouver ces acteurs dans cette nouvelle saison, même si c’était pour de nouveaux rôles.

Quatrième constat : l’enquête de cette deuxième saison paraît a priori moins intéressante que celle qui avait occupé les personnages principaux de la première saison. Il faut dire que de ce côté-là, les scénaristes avaient mis la barre assez haute l’année dernière, avec le meurtre satanique d’une ancienne prostituée. Dès le début, nous étions transportés au cœur d’une enquête attrayante, étrange, mystique et bourrée de mystère. Ici, le meurtre d’un haut dirigeant d’une petite bourgade de Californie semble nous diriger tout droit vers une enquête beaucoup plus orientée politique, et centrée directement sur la corruption et diverses conspirations financières. Si l’idée est intéressante, elle est tout de même plus classique et de ce fait beaucoup moins emballante…

Vous l’aurez compris : cette saison a apparemment tout pour décevoir. Les différents constats que je viens d’énumérer sont d’ailleurs les premières pensées qui me sont venues à l’esprit après avoir découvert ce season premiere. Mais soyons honnêtes, tout cela n’est que de la mauvaise foi et d’une certaine manière, il était presque évident que cette deuxième saison serait une déception et que l’on trouverait forcément quelque chose à redire. Nous avions tellement été happés par la première saison, ses personnages, ses décors et son ambiance qu’il n’en pouvait être autrement. Pourtant, en y réfléchissant davantage et en abordant cette deuxième saison comme une série à part entière, elle est loin d’être un échec total et il y a même de véritables bonnes idées. Après cette première partie introductive dont le but était surtout de me débarrasser tout de suite de mes déceptions, je vais donc maintenant m’en tenir plus spécifiquement à cette deuxième saison pour y déceler ses véritables forces et faiblesses.

 

Place à la Californie

 

 

Oui, tous les constats que j’ai énumérés dans ma première partie relèvent pour la plupart de la mauvaise foi. Si nous revenons sur les décors par exemple, on se rend compte que la Californie pour remplacer la Louisiane est finalement un choix plutôt judicieux. Certes, les paysages n’y sont pas si verdoyants, sauvages et mystiques, mais finalement ils correspondent bien à la nouvelle atmosphère et aux personnages que la série tente de mettre en place dans cette deuxième saison.

 

 

La Californie version True Detective Saison 2

Des autoroutes aussi tortueuses que l'esprit des gens qui y roulent ?

 

 

True Detective reste une série d’atmosphères. Le désert californien, ces autoroutes, ces villes animées et illuminées, ces casinos, ces gratte-ciel, ces zones industrielles… Tout cela participe à l’élaboration d’une atmosphère qui se veut à la fois grandiose, impressionnante, étouffante et angoissante. Comme pour la première saison, l’accent est d’ailleurs mis sur les paysages dans lesquels prennent place les différents protagonistes. Presque chaque plan de coupe est l’occasion de découvrir plusieurs parties de la Californie. Qu’il s’agisse des plans aériens sur Vinci (ville fictive dans laquelle se déroule une partie de l’action), sur les usines ou les échangeurs d’autoroute, la série semble avoir volontairement fait le choix de miser sur un design plus industriel, mais toujours aussi sombre et oppressant.  

Malgré un cadre apparemment différent de celui de la Louisiane et sans doute moins original, on se rend très vite compte que True Detective n’a rien perdu de sa superbe et qu’elle reste très proche de ses paysages et de ses décors. La série ne se contente pas de choisir un nouveau cadre et de le montrer, elle fait une nouvelle fois parler ses paysages et leur offre une place prépondérante dans le déroulement de son récit. Chaque plan de coupe évoque une idée, un sentiment, une émotion qui non seulement entretient un lien avec les protagonistes présentés, mais qui participe également à la mise en place de ce récit et de l’atmosphère recherchée. Finalement, l’une des grandes réussites de ce pilot est d’être parvenue à réinjecter une dose de mystère et de malaise dans un cadre qui, à la base, ne s’y prêtait pas forcément. Devant ces nouveaux paysages industrialisés, j’irais même jusqu’à dire que l’on retrouve la même sensation d’inconfort, d’insécurité et de malaise que l’on pouvait ressentir devant les grandes étendues sauvages louisianaises.

Côté décor, on peut donc dire que la mission est réussie et que la série est parvenue à mettre de nouveau en place un cadre satisfaisant et riche, qui devrait lui permettre de faire évoluer ses personnages par la suite.

 

 

Un quatuor de choc

 

 

Lorsque j’écris plus haut que « le charisme de McConaughey et la gouaille d’Harrelson manquent clairement à l’appel », je le pense sincèrement. Malgré cela, force est de constater que la nouvelle distribution fonctionne plutôt bien et que les quatre acteurs principaux se révèlent convaincants dans leurs rôles respectifs.

 

Le quatuor de choc de True Detective Saison 2

Colin Farrell, Vince Vaughn, Rachel McAdams et Taylor Kitsch : les nouveaux héros d'HBO !

 

Colin Farrell est parfait dans le rôle de Ray Velcoro, un flic corrompu, violent, torturé, alcoolique et abîmé par la vie. J’ai l’impression que l’acteur a enfin trouvé un rôle à la hauteur de son talent. Son personnage est aussi ténébreux, insaisissable et énigmatique que pouvait l’être Rust Cohle la saison dernière. Transportant derrière lui un passé assez lourd, il y a chez cet homme un savant mélange de force et de fragilité. Dans ce premier épisode, il parvient à inspirer à la fois l’admiration et la crainte. Les passages avec son fils sont assez touchants et correspondent aux seuls véritables moments où le personnage laisse apparaître un semblant d’humanité. C’est aussi pour lui qu’il devient monstrueux plus tard dans l’épisode. Ray Velcoro est de ces personnages complexes et fascinants que l’on aime détester. Grâce à lui, la série évite une nouvelle fois toute forme de manichéisme et peut donc continuer à élaborer des discours métaphysiques. Sans aucun doute, il risque bien de devenir l’une des grandes réussites de cette deuxième saison.

Autre personnage fascinant de ce pilot : Ani Bezzerides. Cette saison, Nic Pizzolatto a décidé d’inclure à son casting une femme et d’intégrer à son histoire le rôle d’un personnage féminin principal fort. Et quel personnage ? Ani Bezzerides est le type même de la femme libérée. Dès sa première apparition dans la série, le ton est donné. C’est le petit matin et elle vient de passer la nuit avec un homme qu’elle congédie assez froidement. Solitaire, la jeune femme cache sur elle des couteaux et comme les personnages masculins, la vie ne semble pas l’avoir épargnée. La relation tendue qu’elle entretient avec son gourou de père nous laisse deviner les traces d’un passé compliqué, tout comme celle qui la lie à sa sœur. Une sœur désinvolte qui tente de se racheter une conduite en tournant des films pornographiques. La vie d’Ani a l’air bien compliquée, mais c’est aussi ce qui semble l’avoir rendue si forte. Rachel McAdams est vraiment convaincante dans ce rôle féminin dont on a hâte de découvrir l’évolution.

Vient ensuite le tour de Paul Woodrugh, un agent de police qui aime passer du temps sur sa moto. Flic apparemment incorruptible et idéaliste, le personnage est bien parti pour être l’antagoniste de Ray Velcoro. Néanmoins, il n’en demeure pas moins aussi torturé et mystérieux que les autres personnages du show. Il dissimule lui aussi ses secrets et cache un profond mal-être. J’avoue avoir été agréablement surpris par l’interprétation de Taylor Kitsch, dont je n’attendais pas vraiment grand-chose.  

Quatrième personnage principal de cette saison et pas des moindres : Frank Semyon, ancien malfrat devenu homme d’affaires. Ce dernier dirige un casino dans la ville de Vinci et espère y poursuivre son ascension sociale. Pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à corrompre certains flics, notamment Ray Velcoro, et certains haut-dirigeants. Malheureusement pour lui, ce début de saison commence assez mal : il est non seulement soupçonné de corruption par la presse locale, mais il doit également affronter la disparition soudaine de l’un de ses associés, un dénommé Casper. Frank comptait sur ce fonctionnaire et sur les relations haut placées de celui-ci pour mener à bien son nouveau projet. C’est la disparition de cet homme qui permet à l’intrigue policière de débuter réellement, puisque son corps est retrouvé à la fin de l’épisode. Vince Vaughn prête ses traits à ce personnage de mafieux et il est peut-être le moins convaincant des quatre. Ses passages ne sont pas les plus intéressants de l’épisode et l’acteur paraît pour le moment moins concerné et engagé que ses petits collègues.

Bref, vous l’aurez compris, on ne change pas une recette qui gagne. Pour sa deuxième saison, True Detective a peut-être changé ses acteurs, mais elle continue d’avoir recours à des personnages sombres et tourmentés. On devine que ces personnages, qui chacun à leur manière dissimulent leurs fêlures et leurs blessures, devraient très vite rentrer en conflit dans les prochains épisodes, à la manière de Rust Cohle et Martin Hart la saison dernière. En revanche, j’ai de très gros doutes concernant le nombre de protagonistes principaux. Quatre personnages me semblent en effet un peu trop pour une saison qui ne durera que huit épisodes. Si pour le moment, le mélange entre les différents arcs narratifs qui leur sont dédiés fonctionne assez bien pour un épisode d’exposition, j’ai du mal à imaginer comment celui-ci va pouvoir tenir sur la longueur sans sacrifier le potentiel de certains d’entre eux au passage. Du fait de leur nombre, j’ai un peu peur que la série leur réserve un traitement un peu bâclé et ne parvienne finalement pas à créer une cohésion entre eux, ce qui serait fort regrettable.

 

 

Un thriller stylisé ?

 

 

Autant le changement de décor et le changement de casting s’avèrent finalement assez pertinents, autant la nouvelle intrigue mise en place dans ce pilot se révèle décevante et trop classique.

Dans la première saison, la grande réussite du récit n’avait rien à voir avec l’enquête elle-même, mais plutôt avec le discours politico-philosophique qui en découlait. L’intérêt de True Detective ne résidait pas tant dans les crimes sataniques sur lesquels les héros enquêtaient, que sur la manière dont ces crimes avaient un impact direct sur leur vie personnelle, sur leurs convictions et leurs croyances. L’idée était finalement de s’intéresser au mal dans sa forme la plus large possible et de voir comment ce mal parvenait à s’immiscer dans toutes les couches de la société, aussi bien religieuse que politique, sans jamais être menacé ou mis en danger. Sous couvert de cette enquête, la série s’intéressait à la propagation du mal. Dès le premier épisode, dans la manière dont était construit le récit et dans la manière dont s’enchaînaient les plans, nous avions déjà l’impression d’assister à la mise en place d’un discours plus intelligent et subtil qu’il n’y paraissait de prime abord.

Le problème avec le premier épisode de cette saison, c’est que la subtilité semble avoir totalement disparu. Alors que la première saison prenait le temps d’explorer la manière dont le mal s’était propagé peu à peu et comment il avait impacté sur la vie des personnages, ce season premiere va droit à l’essentiel et présente presque aussitôt un monde pourri, corrompu, violent et sadique. Le discours politique, religieux et social est toujours bien là, mais il est amené de manière directe et sans aucune véritable nuance. Ce choix devrait plaire à certains, mais devrait aussi en refroidir d’autres. Je fais partie de la deuxième catégorie et il est vrai que j’aurais aimé sans doute plus de subtilité dans la manière de dépeindre la violence de ce monde. La série prend ici les allures d’un thriller politique assez classique, mais auquel on aurait injecté un sens du style plus aiguisé.

 

 

Face-à-face Vaughn/Farrell

Sympa l'ambiance entre Ray Velcoro (Colin Farrell) et Frank Semyon (Vince Vaughn)

 

 

Car oui ! Esthétiquement, la série est toujours au top. La réalisation est toujours si efficace, la série est bien filmée et la mise en scène est soignée. En témoigne par exemple le face à face entre Farrell et Vaughn dans le bar vers la fin de l’épisode. À plusieurs reprises, j’ai même eu l’impression de retrouver certains codes du film noir et la série emprunte ici beaucoup au film Chinatown de Roman Polanski. C’est beau, c’est propre et l’on sent un goût bien prononcé pour la mise en scène. En outre, est-il vraiment nécessaire de faire un paragraphe sur ce magnifique générique, totalement repensé à l’occasion de cette deuxième saison et porté par la voix envoûtante du très talentueux Leonard Cohen ? Il y a de fortes chances pour que ce dernier soit nominé dans la catégorie SerieAll Award du générique qu’on ne zappe pas cette année. 

Enfin et pour terminer cette critique, je dirais que le dernier gros problème de ce season premiere concerne son rythme. Alors que la première saison avait évité avec efficacité le piège de l’épisode d’exposition, en entrant presque directement au cœur de l’action (le premier épisode s’ouvrait avec la découverte du corps d’une ancienne prostituée disposée selon un culte satanique), celle-ci tombe en plein dedans. Ce premier épisode ressemble à n’importe quel autre épisode d’exposition de n’importe quelle autre série. Il présente tour à tour les différents protagonistes et c’est finalement à la fin de l’épisode que commence véritablement l’intrigue. Cela donne une impression un peu étrange au début et on a parfois la sensation que l’épisode est composé de blocs bien distincts qui ne pourront jamais s’imbriquer ensemble. En soi, cette remarque n’est pas forcément un défaut, puisqu’elles sont nombreuses les séries à pratiquer ce genre de présentation (Game of Thrones en tête). Elle ne le devient que lorsque la série en question nous avait habitués à mieux, ce qui est le cas de True Detective. Quand je vous disais que cet épisode avait pris des allures un peu trop classiques, en voici encore la preuve !

 

 

True Detective, c’est typiquement le genre de série qui souffre de son concept. En voulant jouer la carte de l’anthologie, la création de Nic Pizzolatto prend clairement le risque de décevoir. Un risque d’autant plus grand que la première saison avait mis presque tout le monde d’accord pour ce qui était de ses qualités esthétiques et narratives. De ce fait, ce season premiere souffre clairement de sa comparaison avec celui de la saison précédente : à la fois si différent et si proche. La série conserve ici les ingrédients qui ont fait son succès, tout en prenant soin de planter un nouveau décor et de mettre en place de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue. Si la série retrouve son sens aiguisé de la mise en scène, son goût pour les décors sombres et son attrait pour les personnages torturés, elle a perdu de son originalité et de sa subtilité. Il ne manque qu’une chose à cet épisode pour convaincre réellement, une chose qu’il est malheureusement impossible de retrouver et qui pourtant aurait fait toute la différence : l’effet de surprise. Avouons-le : le principal défaut de cette entrée en matière et qui risque bien de devenir celui de cette saison dans son ensemble, c’est en grande partie le fait qu’elle vienne juste après la première saison. Quoi qu’il en soit et si on décide de faire abstraction de cette comparaison, on s’aperçoit qu’il y a quand même un potentiel énorme. Ne reste plus qu’à laisser la chance à la série de nous convaincre. Je suis certain qu’elle peut encore nous surprendre.

 

 

 

Et pour conclure, un petit bonus qui fera plaisir aux yeux et aux oreilles !

 

 

 

J’ai aimé :

 

  •  Le fait que la série ait réussi à rendre convaincant le choix de la Californie pour y situer son intrigue.
  •  La performance de Colin Farrell, Rachel McAdams et Taylor Kitsch.
  •  Les personnages de Ray Velcoro, Ani Bezzerides et Paul Woodrugh, torturés et complexes comme je les aime.
  •  La réalisation toujours aussi soignée et efficace.
  •  Le générique interprété par Leonard Cohen. La classe !

 

 

Je n’ai pas aimé :

 

  •  La plupart des changements effectués par rapport à la première saison. La Louisiane, McConaughey et Harrelson me manquent…
  •  La performance de Vince Vaughn est loin d’être à la hauteur.
  •  Mes doutes concernant le nombre de protagonistes principaux.
  •  Le manque de subtilité dans la mise en place du discours politique.
  •  Le fait que la série donne l’impression de n’être plus qu’un simple thriller comme les autres.
  •  Le rythme un peu trop saccadé de ce premier épisode.

 

Ma note : 13/20

L'auteur

Commentaires

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
"Le sympathique Martin Hart" Tu es ironique, là, j'espère.

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Cail1
Non, pas vraiment. Si je n'étais pas fan de sa manière d'envisager les relations homme-femme et de son caractère parfois violent et imprévisible, je le trouvais assez sympathique. Il était un peu beauf certes, mais ça restait un bon vivant, un mec qui essayait tant bien que mal d'arrondir les angles avec Rust. Personnellement, je le trouvais très touchant dans ses contradictions. Ce qui est sûr, c'est que ce n'était pas un méchant...

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
Moi, j'ai trouvé ce personnage encore plus bordeline et imprévisible que Rust....

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Cail1
Ah mais je suis d'accord avec cette idée. Martin était quelqu'un de très imprévisible comme je l'ai écris dans mon commentaire précédent. Il pouvait justement être sympa et en même temps assez effrayant. Il était assez ambivalent et son évolution au cours de la série va dans ce sens. Le Martin du passé était loin de ressembler au Martin du présent. Je comprends donc ta remarque et il est vrai que le mot sympathique ne correspond peut être pas entièrement à la personnalité de ce personnage plus complexe qu'il n'y paraît. J'ai choisi la facilité et j'aurais sûrement dû choisir l'adjectif "imprévisible" pour parler de lui je te l'accorde.

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