Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 12.02 - Robot - Partie 2

Robot (2)

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Diffusion originale : 04 janvier 1975

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Diffusion française : 04 janvier 1975
Réalisat.eur.rice.s : Christopher Barry
Scénariste.s : Terrance Dicks
Guest.s : Patricia Maynard , Timothy Craven , John Levene , Michael Kilgarriff , Edward Burnham , Alec Linstead , Nicholas Courtney

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 21 septembre 2014 à 19:08

Doctor: Rather a splendid paradox, eh, Brigadier? The only ones who could do it wouldn't need to.

On continue de découvrir avec plaisir et joie le Docteur tandis que l'intrigue prend vraiment des airs classiques. Certes, elle s'embrouille avec des choses qui paraissent être un peu des détours du côté de la base de Think Tank ou de l'association de politique alternative. Et oui, tout l'épisode est basé sur un robot intelligent qui apparaît sur Terre. Pourtant, même si l'idée ne casse pas trois pattes à un canard, en quelques minutes l'épisode brasse toutes les questions et les thèmes qui émergent avec l'intelligence artificielle : dans cette scène d'interrogatoire assez imposante et très bien jouée par toutes celles et ceux impliquées, on évoque notamment les trois lois de la robotique :

  1. le robot ne peut pas blesser d'humains, c'est évidemment ce que Winters essaye de contourner pour mener à bien ses plans.
  2. le robot doit toujours obéir aux ordres, ce qui rentre en contradiction avec la première loi,
  3. le robot doit se protéger, et cela se retrouve lorsque K1 se réfugie chez son créateur Kettlewell, comme un enfant perdu.

Sarah évoque également le fait que le robot peut très bien finir par développer des ressentis et une conscience propre.

Sarah: How can you be sure it doesn't have feelings too?

Enfin, toute cette affaire est liée à une sorte de réecriture de Frankestein avec le professeur Kettlewell, personnage attachant et figure de père pour le robot perdu. C'est plutôt bien fait tout cela, si on oublie le cliff qu'on a eu avec le Docteur VS le Robot, une parodie insipide des cliffs nuls de l'ère classique où le Doc est en faux-danger face à un ennemi qui avance à 2 mètres à l'heure.

Tout cela n'est pas aidé par le design du robot qui laisse globalement à désirer, même si l'intention était de créer un robot qui puisse avoir été conçu par un scientifique de 1975. Là-dessus c'est plutôt crédible même si cela a mal vieilli. L'épisode reste globalement bien réalisé.

Winters est une très bonne antagoniste, Harry le paumé toujours un bon personnage (et on cite même qu'on lui donne exprès la chance d'être "un James Bond"), et bien sûr le Docteur Doctorise à fond dans cet épisode.

Mais surtout, Sarah Jane est encore plus mise en avant pour mon plus grand plaisir, elle va ici rencontrer cette société de politique alternative qui pense que le monde devrait être gouverné par des (mecs) scientifiques et éprouve un fort déplaisir à la voir porter un pantalon. Oh boy. Comme quoi, il n'a pas fallu attendre 2018 pour que Doctor Who soit politique. Sarah Jane est parfaite pour combattre tous ces préjugés. Hâte de voir la suite de Sarah Jane VS le patriarcat dans la prochaine partie.

Sarah: Trousers? Oh, surely that's a matter for me to decide?
Mr. Short: As things are at the moment, it is. But in a more rationally ordered society
Sarah: I would wear what you thought was good for me. I see. And think what you thought was good for me, too?
Mr. Short: It'd be for your own good.

Sarah: I'm sure we'll find a place for you. Somewhere between the flying saucer people and the flat Earthers.

D'ailleurs même si le cliff est nul, il a le mérite de renverser la balance concernant la "demoiselle en détresse" puisqu'il apparaît clair que le Docteur est en danger face au robot et que cette fois c'est Sarah qui ira le sauver.

Dans la même veine, on a encore quelques mentions du sous-texte écolo :

Doctor: Earth's human race should have started tapping solar power long ago.

Le tout est aussi bourré d'humour ce qui est un gros plus. Le montage est dynamique, les transitions assez drôles ou pertinentes.

"Sarah, Professor Kettlewell tells me that he has the robot hidden at his house. Gone to meet him.

PS: It is of course possible that his message is a trap. If it is I can deal with it.

PPS : I am leaving this note in case I can't."


Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 19 juillet 2014 à 01:00

Bon ...

La première moitié de l'épisode est bien longuette. J'aime beaucoup Sarah Jane, et son côté débrouillard. Mais les 2 scientifiques ricanants sont vraiment trop clichés. Et puis on assiste au fameux "Sarah Jane dit à tout le monde ce qu'elle sait, mais personne ne l'écoute, alors que cela résoudrait l'intrigue en 30 secondes".

Mais passons outre ces défauts. L'humour est encore une fois présent, l'intrigue avance plutôt vite dans la seconde moitié (contrairement au robot ...)

Ah ! Rapide caméo de Bessie à la fin de l'épisode !


12.67

3 notes

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Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 12
18 févr. 2019
Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 12
19 juil. 2014
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 14
29 mars 2020

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