Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 15.12 - L'image du Fendahl - Partie 4

Image of the Fendahl (4)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 19 novembre 1977

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Diffusion française : 19 novembre 1977
Réalisat.eur.rice.s : George Spenton-Foster
Scénariste.s : Chris Boucher
Guest.s : Daphne Heard , Edward Arthur , Edward Evans , Wanda Ventham , Scott Fredericks , Geoffrey Hinsliff

Tous les avis

Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 21 avril 2021 à 09:44

C’est assez travaillé et soigné, et l’atmosphère et les dialogues sont bons, mais j’avoue que c’est le rythme cette fois qui n’a pas trop marché sur moi. Et ça me fait chier car l’histoire a sur le papier énormément de très bons éléments. Et avec un tel potentiel je ne comprend vraiment pas ce qui n'a pas marché sur moi.

10/20


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis neutre Déposé le 23 octobre 2014 à 21:48

Je n'ai jamais eu à regarder un résumé Wikipédia pour m'aider à comprendre le scénario d'un épisode...

Sauf là.

A côté de cet épisode, Horror of Fang Rock est malheureusement plus réussi dans sa reprise de la patte gothic horror de l'ère H&H.

Visiblement Robert Holmes devait déjà penser à prendre sa retraite ou était trop concentré sur son propre script, The Sun Makers, le prochain épisode, car je ne veux pas croire qu'il a laissé un script finir comme ça, lui qui déteste tous les monstres en carton pâte (à raison !).

Alors ce n'est pas nul au contraire, j'aime beaucoup d'éléments individuels de ce sérial. Mais mis ensemble, ça ne prend pas.

Le scénario est tellement factice que je peine à trouver des mots... Ce n'est pas inintéressant et on revient encore sur le fait que l'être humain a vu son évolution influencée par le Fendahl. Mais c'est un script si brouillon par rapport aux deux précédents de Chris Boucher, The Face of Evil et The Robots of Death, des exemples dans leurs domaines. Ici les bons personnages avec lesquels on a passé tant de temps pendant les deux premières parties, ne sont pas suffisamment exploités. J'aimais particulièrement Teha, joué par la mère de Benedict Cumberbatch tout de même (et il lui ressemble à fond).

Et surtout... c'est quoi l'histoire en fait ?

Au risque de paraître pour un idiot, je n'ai pas vraiment compris à l'histoire. Vraiment. Un ange doré qu'il ne faut pas regarder dans les yeux ? D'où est-ce que ça sort, pourquoi, comment, c'est quoi cette image qui apparaît et qui disparaît ? Le crâne aurait apparemment influencer la nature maléfique de l'Homme, belle idée, mais pourquoi un crâne alors que ce n'est pas du tout la forme du monstre ? Pourquoi le Fendahl et ses "Fendaleens" sont présentés comme "la mort elle-même" mais sont si peu actifs ?

COLBY: Are you saying that skull created man?
DOCTOR: No, I'm saying it may have effected his evolution. That would explain the dark side of man's nature. But it's just a theory.
COLBY: A pretty wild one.
DOCTOR: It's more fun that way.

Avec une ambiance pareille, une idée pareille et une ou deux relectures de plus, on aurait eu un vrai chef d'oeuvre. Au lieu de ça on a un épisode qui démarre bien, avant de devenir correct, et qui est finalement très frustrant. Dommage car certaines bribes de dialogues sont très inspirées :

DOCTOR: Yes, sodium chloride. Obviously affects the conductivity, ruins the overall electrical balance and prevents control of localised disruption to the osmotic pressures.
LEELA: Salt kills it.
DOCTOR: I just said that. Probably the origin of throwing it over your shoulder. Come on.

Et globalement toujours cette très bonne idée de lier le Fendahl à la mythologie Time Lord. Mais ce ne sont que des paroles. Cette histoire brise en effet comme jamais la règle du show don't tell. On ne fait que nous dire l'influence énorme des Fendahl, leur planète, un Seigneur du Temps qui les aurait emprisonné, etc. A part montrer une déesse déguisée qui contrôle des humains, on ne voit pas grand-chose et on ne ressent pas assez les enjeux.

Je reconnais que j'aime plutôt beaucoup le design de la Fendahl elle-même, à défaut d'aimer ses émissaires en carton. J'aime aussi beaucoup la violence du sérial : dans l'épisode précédent on voyait un homme qui s'était pris une balle dans la tête, dans celui-là le Docteur assiste un autre au suicide. Petit défaut de la réal en revanche : le tac tac permanent dans les salles électroniques, ça prend vite la tête. Mais bon, cela reste un épisode plutôt bien réalisé en oubliant les limaces vertes...

J'ai lu une très belle critique de cet épisode expliquant que le mystère rente tout à fait entier pour Image of the Fendahl et que c'est totalement voulu que le Docteur ne pige pas tout non plus. On sent en effet que le scénario fournit plusieurs degrés d'explications aux événements, du plus tordu "le Fendahl a influencé toute l'humanité" au plus sobre "le Fendahl a eu de la chance de tomber ici" ou au plus cartésien "peut-être que tout est une coïncidence". Et en effet c'est une idée plutôt originale pour une fois de ne pas avoir un ennemi qui parle et nous raconte texto tout son plan, et de laisser le Docteur dans le flou lui aussi. Cela donne une bonne aura de mystère aux origines de l'humanité. Le problème c'est que ce flou de "lore" s'accompagne aussi par des séquences d'action somme toute concon, donc finalement c'est bien beau de faire plein de théories pour le récit mais si à l'écran rien ne se passe et qu'on se résume à combattre des grosses bêbêtes, il y a un sérieux déséquilibre de ton, je trouve. Et de vraies incohérences ou non-dits un peu gênants laissés dans le scénario (qui a ouvert la porte au Docteur dans la partie 2, Clara Oswald ?).

Sans doute un des épisodes les plus frustrants de la série, car on sent qu'il y a "des choses" intéressantes, mais on ne comprend tout bonnement pas où le scénariste a voulu vraiment en venir.

Note globale : 11.5/20 grâce à une bonne première partie et à la pluvalue de la réal et de l'atmosphère.

Allez Robert, il faut redresser la saison, là !


10

1 note

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Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 10
01 mai 2020

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