Le cheval, c'est mon personnage préféré. Tu me manques déjà, canasson...

Je pense cela dit que la série aurait peut-être gagné à être diffusé d'un bloc et non pas par sur-découpage en 10 épisodes. Je comprends le but, mais je trouve que ça aurait sans doute gagné en dynamique.

On retourne dans du standalone mais toujours dans de la très bonne qualité. Après la mort, la solitude, l'école, voilà que la série nous parle maintenant d'amour dans un de ses épisodes, mais toujours traversée par ses thèmes existentiels tels que la peur et l'inconnu - jusqu'à maintenant présent à tous les épisodes.

L'épisode tire également profit d'un huis-clos le temps de quelques scènes afin de développer le background de Béatrice au travers d'une révélation surprenante sur le coup, prometteuse pour la suite ET justifiant certains aspects de la série auparavant, notamment le fait qu'elle accompagne Wirt et Greg sans aucune raison apparente ou le fait qu'elle sache parler et ait des réactions très humaines (bien que comme le cheval de cet épisode en est la preuve, cela n'aurait rien eu d'étrange pour un animal de parler dans ce drôle de monde).

Comme toujours, le début de l'épisode ne va pas par quatre chemins. Il n'y a jamais, hormis dans les deux premiers épisodes (voire trois) d'introduction ou de "scène pré-générique". On entre dans le vif du sujet, parfois on ne comprend pas comment nos personnages ont pu se retrouver ici par rapport à la situation de fin d'épisode précédent. C'est, selon moi, ce qui explique que malgré les très courtes 11 minutes accordées à chaque épisode, on n'ait pas le temps de s'ennuyer une seule seconde. Les scènes sont denses et l'écriture complexe tout en étant très simpliste en apparence grâce à ça.