J’ai vraiment beaucoup aimé la scène entre Vanessa Ives et la créature de Frankenstein. Leur discussion sur la religion et sur la beauté dissimulée dans la laideur est juste magnifique et résume parfaitement à elle toute seule ce que j’aime dans cette série.

En plus, durant la conversation, ils citent William Blake, un de mes poètes préférés et rien que pour ça je suis juste obligé de me réjouir.

« Voir le monde dans un grain de sable

Et le paradis dans une fleur sauvage

Tenir l’Infini dans le creux de sa main

Et l’éternité dans une heure. »

Sinon, je trouve l’exploration des souterrains très intéressante et passionnante. Ces gens, les laissés pour contre, les monstres, ceux qui sont cachés, c’est auprès d'eux que Sir Murray et Miss Ives parviennent à trouver un refuge et une sorte de rédemption. Cette partie permet d’explorer la face cachée de cette grande ville et on rejoint ici cette idée que Londres est un personnage à part entière dans cette série.

Du côté des sorcières, l’intrigue avance doucement. Evelyn Poole continue de mettre en place son plan machiavélique en se rapprochant de Sir Malcolm Murray et en réalisant des rites toujours plus effrayants et étranges. Cet épisode permet d’en savoir plus sur l’origine du verbis diablo et de développer davantage la mythologie de la série.

Les parties sur le docteur Frankenstein sont passionnantes comme d’habitude. J’ai particulièrement apprécié les scènes au cours desquelles le docteur s’occupe de sa nouvelle créature et lui constitue une nouvelle identité, un nouveau passé et une nouvelle histoire.

En revanche, je ne suis vraiment pas fan de la partie sur Dorian Gray. Moi qui étais impatient de revoir ce personnage, je suis déçu de son retour. Son histoire paraît trop déconnectée du reste de l’épisode pour vraiment devenir pertinente. C’est vraiment dommage et j’ai un peu l’impression que le potentiel de ce personnage va, une nouvelle fois, être gâché.