Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par une femme ou un homme. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

Lire le résumé complet >

En cours Anglaise, GB, CA Pas de durée
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4 2005
13.18

3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Avis sur l'épisode 8.08

Avatar ndanan2212 ndanan2212
Membre
Avis favorable Déposé le 13 octobre 2014 à 22:19

C'est pas mal, pas un des meilleurs de la saison ni un des moins bon mais ça reste très charmant.

Sinon j'adore la relation entre le docteur et Clara.


Avatar 4evaheroesf 4evaheroesf
Membre
Avis neutre Déposé le 13 octobre 2014 à 04:27

Points positifs :

- Du réchauffé mais une bonne ambiance.

- Gus.

Points négatifs :

- Pas d'épisode avec le Docteur seul, c'est vrai qu'un bout de temps est passé,

mais c'est vraiment une facilité scénaristique que Clara soit là par rapport au précédent épisode.

- Des personnages-décors.

- Le Doc VS la momie.

- La réconciliation entre le Doc et Clara bâclée : "je suis accro donc je pardonne".


Avatar ClaraOswald ClaraOswald
Membre
Avis favorable Déposé le 12 octobre 2014 à 19:29

Parmi les meilleurs de la saison. Jamie Matheson nous offre un des meilleurs épisodes de cette saison 8 qui continue d’enchaîner les sans faute.

2 réponses
Voir les réponses

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 12 octobre 2014 à 01:40

Cette saison commence vraiment à lâcher les chevaux !

Mummy on the Orient Express représente une chose que j'adore dans Doctor Who : la faculté de pouvoir raconter une histoire avec en son coeur les personnages, sans besoin de grands discours ou sans épisodes de transition, mais bien directement à travers une aventure.

On a donc deux façons d'appréhender l'épisode : la première, l'aventure-of-thee-week.

Start the Clock!

Où il y a peu de choses à reprocher tant l'ensemble est joliment emballé, rythmé et bref, raconté.

La momie, tout d'abord, est effrayante et terriblement bien faite. Cette saison aura été riche en bons aliens. L'épisode est d'ailleurs une réussite visuelle, Paul Whilmsurst signe ici sa deuxième production et trouve toujours des idées nouvelles, notamment la mise en scène des morts qui est vraiment prenante et cette idée de chrono à l'écran qui se révèle finalement très judicieuse et immersive pour quelque chose d'hors-narration.

Les personnages secondaires sont très bons. J'ai rarement vu un standalone de 45 minutes posséder un cast aussi uniforme et riche. Ils ont tous leur rôle à jouer et sont tous au moins bi-dimensionnels. Maisie qui vient de perdre sa grand-mère... et qui culpabilise car elle n'était avec elle que par intérêt. Perkins, le chef mécanicien cynique qui partage le même goût que le Docteur pour un bon mystère. Le Professeur Quarell qui se surestime, le chef du train qui fuit ses responsabilités... Tous ont un "petit quelque chose en plus" qui est amené naturellement sans que cela ne fasse perdre du temps au récit. Et la plupart sont très bien utilisés dans le scénario, par exemple lorsqu'on découvre que la Mommie ne choisit pas au hasard ses victimes et que la faiblesse de l'état mental de Maisie va être utilisée par le Docteur. Un peu à la manière de The Waters of Mars ou The God Complex pour ne citer qu'eux, de tels personnages secondaires, qui restent toujours en arrière-plan mais qui ont tous un brin de substance les rendant identifiables et humains, donnent vraiment du corps à l'épisode.

Les autres figurants (le groupe de scientifiques ne disant pas une ligne de l'épisode) sont muets et c'est très drôle à voir, mais l'épisode ne se cache pas une seconde qu'il s'est débarassé de cette contrainte - il suffit de voir comment le Docteur les traite de scientifiques au rabais ou bien de regarder leur look (on a un sosie d'Albert Einstein qui fait des tronches pas possibles hilarantes). L'épisode a généralement quelques concepts métas délicieux. Mon préféré étant une ligne de dialogue faisant référence au Bechdel Test :

CLARA: Seriously? We're stuck in this carriage, probably all night, and all we can talk about is some man?

Musicalement et dans la reconstitution, c'est aussi impeccable. La chanteuse anglaise Foxes nous offre un caméo pour une reprise Jazz de "Don't Stop Me Now" bien sympathique qui ajoute une plus value à une bande-son déjà de qualité. La délicieuse ambiance rétro mêlée au charme d'une histoire sci-fi traditionnelle est quelque chose de purement Who-esque et marche à tous les coups. C'est un peu Gatsby qui rencontre Christie à la sauce Who.

Enfin le scénario était simple mais diaboliquement efficace. La scène d'introduction est très immersive, puis le retour aux points de vue du Docteur et de Clara permet de faire croire à une aventure normale et s'en suit un aspect murder-mystery doublé d'un monstre qui tue un à un les passagers, puis un huis-clos avec une énigme à résoudre à la clé. Il y a quelques twists bien placés notamment à la moitié de l'épisode, un qui n'est pas sans rappelé The Curse of the Black Spot (en mieux fait heureusement) lorsque l'on découvre que tout cela était une mascarade. La déconstruction de l'intrigue est aussi fameuse, on passe tout de même d'une momie invisible tueuse et diabolique inspirée des mythes antiques, à un soldat contrôlé par la mécanique qui choisit ses victimes selon un critère de maladie, et l'extrait hors des phases de la réalité afin de la tuer au niveau cellulaire. Sans qu'on s'en rende compte, il y a toute une transition entre la masquarade et la science-fiction qui s'opère de manière super prenante. Les révélations sur toutes les caractéristiques surnaturelles (qui ne le sont donc pas) de la momie sont savamment distillées et la fin où le Docteur l'affronte en 66 secondes nous laisse bouche bée.

Quant à l'excuse pour tout le voyage et la situation improbable, c'est plus sous-entendu que développé et surtout incomplet. Gus est un ordinateur qui planifie ça car... ? Frustrant, mais c'est une très jolie façon de détourner la contrainte principale d'un standalone de 45 minutes (les résolutions expédiées). Le parallèle avec la ligne à la fin de The Big Bang dont l'épisode s'inspire dans son pitch est super malin et clairement un hommage discret aux fans de longues dates. De plus, à la manière des Shakris de The Power of Three, la fin ouverte ne me dérange absolument pas dans la mesure où les pistes laissées sont super intéressantes, qu'on a tout de même des réponses, et qu'il y a de toute façon bien d'autres choses à se mettre sous la dent. Et avec l'acclamation des fans pour le scénariste de Mummy on the Orient Express, Jamie Mathieson, vu sa disponibilité et ses idées très nombreuses (il en avait 6 à proposer à Steven quand on l'a appelé !), ce scénariste a de bonnes chances de revenir, je l'espère du moins.

Donc, est-ce que Jamie Mathieson a fait un bon script ? Un très bon script oui, qui est juste un exemple de démarche à suivre pour tout le reste, un exemple de storytelling en général.

But that's not the question.

The question is : what the f**k is happening to Clara and the Doctor ?!

CLARA: To our last hurrah.

Deuxième approche de l'épisode donc, la relation entre le Docteur et sa compagne et comment cela se voit dans l'épisode.

J'avais peur que ce soit traité par-dessus la jambe. Au contraire ça revient très très souvent tout au long de l'épisode. C'est juste au départ surprenant de voir qu'une ellipse a été faite. Aussi je comprends tout à fait que les conséquences de l'épisode précédent vont forcément en décevoir certains. Au début, ça ne semble juste pas naturel pour nous, de voir le Docteur et Clara sortir du TARDIS comme si de rien n'était. Et c'est normal, c'est étrange pour les personnages aussi.

L'épisode est parsemé de dialogues où notre duo fait un point sur leur relation. Leur première scène où l'on comprend que ce voyage est censé être un dernier pour "finir en beauté" est très jolie et fait joliment le lien avec la fin de Kill the Moon où Clara avait clairement un "unfinished business" selon Danny. Seulement, très vite, on comprend bien que l'excuse de ce voyage n'est qu'une masquarade et que les deux personnages se mentent à la fois mutuellement et à eux-mêmes. La version officielle diffère de ce que Clara et Twelve pensent chacun : cette dernière n'est définitivement pas prête pour tout plaquer, et le Docteur n'est pas prêt à lui révéler qu'il était intéressé par ce voyage pour des raisons de mystères à élucider...

DOCTOR: Clara, you actually sound as if you want this to BE a thing. Do you?

Malgré tout, elle possède bien trop d'amour propre pour l'avouer et préfère donc prétendre encore à l'envie d'une aventure ennuyante comme le Docteur craignait qu'elle n'aimerait pas. Elle laisse tout de même échapper son véritable état d'esprit quand elle est au téléphone avec Danny (et même avant quand Twelve lui fait la remarque, grâce au jeu fin de Jenna Coleman qui nous fait bien comprendre par quelques blancs qu'elle ne pense pas un mot de ce qu'elle raconte) :

DANNY: I think you should just enjoy your space train. At least it's not dangerous.
CLARA: Yeah. It's pretty... boring, really.

Il faudra attendre plutôt la fin de l'épisode pour voir quel était vraiment le but du Docteur de tout ce voyage, l'épisode étant dans un premier temps plus centré sur le point de vue de Clara pour faire le lien avec son état dans l'épisode précédent. Cela dit, il y a quand même un aspect hyper révélateur de la personnalité de Twelve qui est très joliment amené et en lien avec Clara : il fait vraiment tout pour qu'elle apprécie le voyage. Il hésite mais se force lui-même à ne pas aller l'impliquer dans des situations qu'elle ne contrôle pas et, en un mot, la respecte. Il respecte ses choix et même s'il ne sait pas qu'elle se ment à elle-même et qu'elle meurt d'envie d'aventures au fond d'elle, il la respecte. Mis en parallèle avec la fin de Kill the Moon c'est très intéressant comme évolution.

DOCTOR: What? Was I supposed to waken you up? Drag you out of bed because I had a hunch? I thought you didn't want to do this any more.

Mummy on the Orient Express choisit de séparer ses deux protagonistes pour dynamiser le récit et cela profite également beaucoup aux deux personnages individuellement. La conversation entre Maisie et Clara lui permet d'avancer. Mais, il est évident que le Docteur aussi ne dévoile pas tout. C'est d'ailleurs un peu dans la définition du personnage depuis le début de la saison ! Ce Docteur est mystérieux et même lui ne sait pas vraiment quel genre d'homme il est.

Mummy on the Orient Express nous apporte pour la première fois de la saison peut-être la première marque du véritable caractère du Douzième Docteur. Il laisse enfin entrevoir le personnage sous le visage, quel genre d'homme Twelve est vraiment. Et l'épisode est extrêmement malin dessus, non content de rappeler quelques thèmes récurrents cette saison (Maisie : "I told you, it's a good man !" ou la Momie qui est en fait un soldat qui ne veut pas se battre), l'épisode en vient même à placer son personnage tout au centre de l'histoire.

On passe en effet beaucoup de l'épisode à voir du Twelve "habituel", détaché, cynique, que ce soit avec Perkins ou avec le chef, très condescendant (le moment où il dit qu'il lui suffirait d'une minute avec la momie pour trouver la solution est hyper narcissique, même si très impressionnant car réellement accompli à la fin). Il est aussi terriblement sans coeur, en se servant des victimes de la momie pour mieux étudier le phénomène. Et c'est là qu'on voit à quel point le scénario de Mummy s'intègre aussi bien à l'arc de la saison et met aussi bien à profit ses personnages : le contexte de l'expérience scientifique, de l'étude d'une momie invisible, permet au Docteur de révéler sa véritable nature en se servant des victimes (il l'avait déjà fait dans Into the Dalek et Time Heist notamment).

Sauf que cette fois-ci, retournement de situation : quand vient le tour de Maisie, stupeur, il la sauve et prend sa place pour déjouer la momie. Le Docteur l'avoue à la fin, il se créé des petites façades pour jouer au dur mais il a un bon fond. Il choisit de ne pas perdre de temps à pleurer les victimes ou à leur faire croire qu'elles s'en sortiront, car il veut vraiment, de bonne foi, sauver tous les autres avant tout. Il s'interrogeait sur sa moralité, mais Clara avait finalement vu juste à la fin de Into the Dalek : peu importe si en apparence il est bon ou mauvais, il essaye en tout cas d'être un homme bon, et c'est ce qui compte.

Quand l'épisode s'amuse à jouer avec Clara/le téléspectateur, au moment où le Docteur dit qu'en fait il a laissé tout le monde mourir sauf Clara... bien sûr que non, il rigole. Mais on ne pouvait pas le savoir, puisqu'on n'a pas vu le sauvetage de tout le monde. Et si ?...

Cette ambiguité, qu'on retrouvait déjà par exemple avec la scène du Half-face Man, est elle-aussi une masquarade. Bien sûr que le Docteur reste le Docteur, bien sûr qu'il a sauvé Clara et tout le monde dans le train comme le prouve la présence de Perkins, bien sûr qu'il n'a pas poussé le Half-face Man mais que ce dernier a sauté... Ce Docteur est un Docteur pragmatique et limite autiste dans son comportement, mais il est probablement celui qui intérieurement est le plus bon de tous. Il a juste une approche différente de la chose.

DOCTOR: Sometimes, the only choices you have are bad ones. But you still have to chose.

Si aujourd'hui encore, après 2 saisons passées avec ce Docteur, on continue de parler de Mummy comme d'un tournant marquant qui définit son personnage, ce n'est pas pour rien. Cet épisode met en lumière des choses qui ont toujours été présentes pour Twelve comme pour Clara, mais qu'on n'avait jamais vraiment acceptées.

Il y a un climat de faux-semblants et de sous-entendus tout au long de l'épisode dans l'utilisation des personnages donc, qui colle vraiment bien à toute l'ambiance rétro. Cela donne un sentiment de mélancolie ambiant, mais aussi de plaisir. Je ne sais pas si c'est fait exprès mais le Doc décrit même lui-même cette sensation au début de l'épisode :

DOCTOR: It's the sad smile. It's a smile but you're sad. It's confusing. It's like two emotions at once.

Quand on regarde, quasiment toutes les scènes comportent, évoquent ou traitent du mensonge, de la vérité, d'un maque. L'Orient Express est faux, la scène d'introduction nous montre que personne ne croit la vieille dame, le chef est incrédule, Perkins se fait passer pour un méchant de temps à autres, Clara en arrive à mentir pour le Docteur, Clara à la toute fin ment à propos des raisons de son hésitation, le Doc ment à tout le monde. Tout le monde ment. Même les décors sont faux (les couloirs sont trop larges !), même la momie est fausse, le sarcophage n'est fait que de papier bulle (symbole du cheap ultime, mais hommage aux classiques), même GUS. L'épisode a un ton extrêmement nostalgique, un peu triste et morne mais avec quand même cette sensation de voyage agréable et de belle soirée... une sorte de petite douceur, plaisante et amère à la fois. Mummy on the Orient Express réussit donc vraiment bien à transmettre ses messages et ses sentiments à travers son histoire, il le fait même inconsciemment.

Dès lors, la fin de l'épisode est totalement logique. Tout ce qui a été fait avant, pouvant paraître un peu "anti-climatique" sur le moment, était en fait juste la traduction d'un truc évident : Clara ne décrochera pas et le Docteur n'arrêtera pas, car le Doc est en fait un homme bon (j'en ai déjà parlé), et du côté de Clara, et bien, elle est juste addict au voyage. C'est un élément qui définit le personnage depuis The Rings of Akhaten et qui est revenu souvent, notamment dans The Caretaker ("I travel because... it's wonderful. Because I see wonders."). Ce thème de l'addiction au voyage sera même capital dans son développement par la suite, et n'est que l'une des nombreuses facettes du personnages. Sauf que le mot est vraiment pour la première fois lâché dans Mummy :

CLARA: Is it like... an addiction?
DOCTOR: You can't really tell if something's an addiction till you try and give it up.

Avec cette réplique le Doc explique même, de manière méta bien sûr, pourquoi on ne parle de cet arc que pour la première fois maintenant : car il fallait bien le coup de gueule de Kill the Moon pour faire un électrochoc à Clara et qu'elle réalise non seulement qu'elle se fout que Twelve ait changé de visage, mais aussi qu'elle a appris à aimer et à connaître à la fois le personnage et le voyage (première fois dans un épisode où les deux se décrivent comme "amis" envers des personnages tiers, soit-dit-en-passant, même si pour le "best friend", il y a encore du chemin !).

A l'inverse de The God Complex, qui possédait une fin similaire (un standalone qui aboutit à un moment clé pour la compagne revenant sur toute son histoire avec l'aspect conte de fée), mais qui arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe (on ne voyait pas vraiment pourquoi c'était dans cette histoire plus qu'une autre que cette évolution du personnage d'Amy arrivait, c'était juste le scénario qui forçait cela), dans Mummy au contraite toute l'aventure n'est qu'un test pour la relation Clara/Twelve, ce qui est sacrément beau.

Ainsi la toute dernière scène où les deux repartent comme des gamins dans "leur" TARDIS sur un "Let's go", franchement, je vais une énième fois passer pour le fanboy toujours satisfait mais c'était juste jouissif. Twelve et Clara, les deux meilleurs amis, qui partent vers d'autres aventures chaque semaine. Le "I love you" à double-sens de Clara à la fin est absolument magnifique (pris au sens platonique pour Twelve, bien sûr). Si ça continue je vais le dire à chaque fois, mais putain l'arc de cette saison autour de l'évolution de Twelve et Clara est juste trop bon !

Bien qu'on soit revenu au point de "départ", toute l'évolution qui a précédé dans les 7 derniers épisodes reste nécessaire et a été maîtrisée d'une main d'expert, traversant chaque étape essentielle (le choc de la découverte, puis l'acceptation, puis l'entrée dans une situation avec des tiers, puis la compréhension du personnage dans Listen, etc.). C'est exactement l'image de l'addiction "il faut avoir essayer d'arrêter pour s'en rendre compte".

Tout ça laisse entrevoir, dans un premier temps, un épisode standalone la semaine prochaine (qui a l'air absolument génial d'ailleurs) qui se concentrera probablement sur de nouveaux aspects de la relation Clara/Twelve, et dans un deuxième temps une fin qui ne peut être qu'amère pour Clara, comme on nous l'a un peu teasé cette saison dans Deep Breath et Listen. C'est bon ça !

Bref, pour conclure ce très long avis (bravo si vous êtes allé jusqu'ici), cet épisode (et cette saison en général) arrive parfaitement à mêler développement des personnages et aventures trépidantes de la semaine chaque samedi, une chose que j'affectionne tout particulièrement.

La force de Mummy on the Orient Express, en plus d'être beau dans la forme et très efficace dans le fond de son aventure de la semaine, c'est qu'il réactualise les rapports entre le Docteur et sa compagne en nous prenant à revers avec un début d'épisode teinté de nostalgie pour finir sur une fin décisive dans toute la construction du personnage de Twelve, et de Clara, ET de leur relation. En plus d'être irréprochablement divertissant, tout l'épisode est fondé sur le rapport entre la vérité et le mensonge du duo, et il est juste merveilleusement bien écrit ainsi.

Le mot de la fin pour Clara et ses fameuses répliques qu'un fan pourrait dire :

CLARA: Now, shut up and give me some planets.

3 réponses
Voir les réponses

Liste des épisodes

Episode 8.01
En apnée
Episode 8.02
Dans le ventre du Dalek
Episode 8.03
Robot des bois
Episode 8.04
Jamais seul
Episode 8.05
Braquage temporel
Episode 8.06
Le Gardien
Episode 8.07
La Première Femme sur la Lune
Episode 8.08
La Momie de l’Orient-Express
Episode 8.09
À plat
Episode 8.10
Promenons-nous dans les bois
Episode 8.11
La Nécrosphère
Episode 8.12
Mort au paradis
Episode spécial
Douce nuit
Episode spécial
Doctor Who Extra: Last Christmas