Retour d'Alan Ball pour une chronique d'une famille dysfonctionnelle, après les pochades True Blood ou Banshee.

Néanmoins, le début de ce pilote fait un peu peur. On dirait une mauvaise caricature d'une série écrite par un bobo démocrate. En effet, on y parle sans tabou de sexe et de drogues entre mère et fille ou frère et sœur. J'ai eu l’impression que la série forçait son côte "open et libéré", comme une personne avec qui on va s'entendre, mais qui fait des tonnes pour nous plaire immédiatement.

En effet, de tels dialogues ou échanges peuvent-ils avoir vraiment lieu dans la vie de tous les jours? Je ne pense pas.

Après, cela s'estompe et on commence à entrer dans la série, via les personnages, majoritairement sympathiques

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Majoritairement, car j'ai aussi un gros bémol sur celui de la mère pour l"instant insupportable et détestable, présentée comme la responsable du chaos de sa famille, une horrible tête à claque méprisante et superficielle. Mais du créateur de Ruth Fisher, l'un des plus beaux personnages de l'Histoire de la série, je suis persuadé qu’il y aura assez prochainement de la nuance et de l'épaisseur à ce portrait ..

Voilà : des corps nus (essentiellement des fesses masculines), des personnages torturés, le retour du grand Tim Robbins, une réalisation propre et un rythme bien géré et évitant l'ennui, Here and Now propose un pilote efficace à à défaut d’être génial ou renversant

Par contre, je ne sais pas où va nous amener cette histoire de 11:11, mais je ne suis pour l'instant pas convaincu.