Sherlock ou l'inconstance :

Cette série a un vrai problème avec les épisodes deux. Après les chinois de la saison dernière, cette semaine, c'est le chien de Baskerville. Le problème de l'épisode est qu'il repose sur le pitch suivant : Sherlock et la peur. Or, jamais dans l'épisode, nous n'avons peur. La semaine dernière, j'avais loué le formidable travail de réalisateur de Paul McGuigan. Cet semaine, il semble qu'il ait envoyé son frère jumeau tourner à sa place. Les effets de zoom et épileptiques sont ridicules, oscillant entre une mauvaise série B et "Teen Wolf". Comment, alors, n'éprouver qu'un simple frisson devant cette accumulation de ridicule ?

L'intrigue a, en outre, du mal à suivre. Contrairement au premier épisode, les 90 minutes passent très très lentement. Les personnages font des vas et viens incisant dans la lande et dans le village. J'avais personnellement trouvé le coupable au bout de 20 minutes.

Heureusement qu'il y a ce trio d'acteurs. Le duo Waston / Sherlock fonctionne encore à merveille (aaah cette vanne sur le Cluedo ...) Russel Tovey s'est sort également plutôt bien avec un rôle assez ingrat. On appréciera, au passage, le clin d’œil fait à "Being Human" ou il joue un loup-garou. Pour voir une explicite référence à un autre show, il faut vraiment être dans un pays anglo-saxons.

Que dire, enfin, de cette fin ? On se retrouve avec le même problème que la saison dernière avec la fin de l'épisode 2. Moriarty nous est rajouté en collage, sans aucun lien absolu avec l'épisode. A croire que Steven Moffat et Mark Gatiss n'apprennent rien de leurs erreurs . . .