C'est intéressant parce que la première saison, qui voyait #MeToo faire exploser la chaîne et l'environnement de travail des personnages, partait du principe qu'un homme (Mitch, représentant du système) avait causé tous les problèmes.

Dans ce début de seconde saison, et maintenant que Mitch (et Fred) n''est plus là, il est difficile de trouver des excuses à la chaîne : avec ou sans Mitch, l'environnement est toxique. Les répercussions des actes d'Alex sont bien visibles, que ce soit Daniel lui refusant ses excuses, mais aussi Chip qui accepte de revenir (parce qu'il est accro au toxique) sans prendre le temps d'y réfléchir, où même Alex qui replonge sans transition dans ce qu'elle a laissé huit mois plus tôt. Si le harcèlement sexuel est un véritable problème, cette saison est l'occasion de venir ternir l'image de ce genre de milieu qui est de toute façon un peu pourri. 

Je dirais que l'épisode est un peu longuet mais en même temps vraiment prenant. J'ai l'impression qu'on nous fait languir et j'espère ne pas être déçue (je sais, la saison est toute nulle apparemment, mais j'espère quand même !). 

Le diner chez Cory est délicieux d'hypocrisie. 

Le reste se résume un peu à trop à des propositions de travail faites à des gens qui refusent dans un premier temps, mais qu'ils finissent par accepter et des portes qui sonnent avec derrière un invité inattendu (sauf pour le spectateur qui a vu le truc arriver).