Image illustrative de American Horror Story
Image illustrative de American Horror Story

American Horror Story

À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !

En cours Américaine, US Pas de durée
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique FX, Ciné+ Frisson 2011
13.02

5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable

Image illustrative de l'épisode 6.07 - Chapitre 7

Chapter 7

Agnes rentre dans la peau de son personnage, Shelby découvre les raisons du retour de Matt à la maison, et les Polk préparent un festin.

Diffusion originale : 26 octobre 2016

Cliquez pour voir plus d'informations sur l'épisode

Diffusion française : 26 octobre 2016
Réalisat.eur.rice.s : Elodie Keene
Scénariste.s : Crystal Liu
Guest.s : Chelsea Alden , Finn Wittrock

Tous les avis

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 29 octobre 2016 à 02:25
Spoiler

Cette saison comporte absolument plein de choses démentes et cet épisode en rassemble un bon nombre.

  1. C'est, déjà, de loin, un des épisodes les plus angoissants. American Horror Story ne m'a personnellement jamais fait peur, elle m'a au mieux stressé dans Asylum et mis mal à l'aise dans Freak Show, mais j'ai toujours eu un degré de sensibilisation à l'horreur assez résistant. Seulement là, non seulement l'ambiance est très réussie, mais en plus le passage où on voit la colonie de Roanoke et la vraie bouchère, ça fait quelque chose. Car on a eu vent de leur légende et leurs pouvoirs durant toute la première moitié de saison et les voir enfin à l'écran les rend tout de suite plus imposant et imprévisibles, il n'y a plus ce filtre du "oh ce n'est qu'une série" qu'on se dit à chaque fois devant un nouvel élément d'horreur dans une série. La première moitié de saison n'a cessé de nous faire dire "oui mais tout cela c'est pour du faux de toute façon", et la transition de l'épisode 6 a permis de lever cette barrière. Résultat, la saison se permet maintenant des choses que notre cerveau associe comme immédiatement réaliste. C'est pareil pour la famille Polk (les ploucs) : non seulement on ne retrouve pas la familiarité avec Frances Conroy, mais en plus la vraie Mama Polk apparaît donc cent fois plus menaçante qu'avant.

Il y a aussi des passages qui objectivement sont un peu débiles, comme Shelby qui tue son mari dans un élan de rage, qui en fait se retrouvent juste être totalement oppressants. Lily Rabe qui tremblotte ensuite comme une feuille pendant 5 minutes c'est un poil long dans un épisode au rythme si frénétique, ce qui fait qu'on est vraiment impliqué dans son perso, je trouve.

Et puis, au moment de faire couler une bonne dose d'hémoglobine, la série n'hésite pas non plus et fait plutôt honneur à la dernière saison dans son aspect gore "stylisé". Boyaux et éventrements, plaies qui pissent le sang, hache découpant la tête d'Agnès en 2 et crâne défoncé, la série ne nous épargne rien de visuel ce qui renforce ce côté voyeurisme du format found footage.

Bref, le fait qu'on soit passé par une "pré-saison" avec ces cinq premiers épisodes un peu parodiques, font qu'ici le grossier et l'angoissant fonctionnent beaucoup mieux.

  1. Le format found footage est l'autre énorme bonus de la saison/mi-saison. Il va bien sûr de pair avec mon point précédent, exacerbant toutes les situations horrifiques, mais puisqu'il faut bien lister une à une tous les aspects uniques de cette saison je choisis de les séparer.

Le found footage donc, c'est un procédé sympa, mais c'est périlleux. Et si AHS nous en livre une version au final assez "normale" avec ses qualités et ses défauts. Dans le moins bien : bon, les portables avec une batterie de 50 heures avec flash et vidéos... même s'ils ont été donnés par la production, techniquement ça fait un peu forcé. Disons que je pardonne car sans ça la série serait trop statique voire impossible à rendre vivante. On a aussi un peu de sur-explication, avec vraiment énormément de rappels que "tout est filmé", "Sid filme tout", "tout est enregistré", "j'ai une caméra secrète", "pourquoi tu filmes ?", "là je filme car je suis en train de mourir", "je filme car je suis un maboule", etc. C'est un peu lourd, on comprend que la série va s'arranger pour tout filmer de façon différente.

Mais je suppose que vu que cela a été fait pour que les gens n'aient pas de reproches à faire au niveau de la cohérence comme cela a pu être le cas dans la première partie de saison, Ryan Murphy nous ayant prouvé par ses dialogues qu'il a parfaitement conscience des faiblesses de la mi-saison 1 et qu'il avait anticipé toutes les réactions des fans, des critiques aux chouchous (Kathy Bates).

Il y a quand même des points bénéfiques liés au format found footage. Même si c'est, comme souvent, un peu sale et moins clean qu'une vraie caméra (forcément), cela reste très fluide. Les plans glissent très bien de l'un à l'autre, les différents "types" de caméra se distinguent très bien les uns des autres grâce à certaines touches visuelles. Le format arrive à constamment nous donner la sensation d'être immergé dans l'action en réussissant à nous faire oublier le fait que ce soit un found footage au moment des actions importantes.

Et puis le found footage a quand même l'aspect original d'être au service d'une histoire d'horreur qui se solde par la mort annoncée de quasiment tous les membres du cast, et sert donc tour à tour de dernière volonté, de preuve d'un crime ou de témoignage. C'est pour le coup assez malin et original car ça donne une explication crédible au fait que les persos parlent tout le temps à la caméra.

  1. Le méta et les ruptures du quatrième mur. J'en ai donc déjà bien parlé, mais il est évident que Ryan Murphy avait tout anticipé et que cette seconde mi-saison se lit par opposition à la première. Cela transpire à travers le personnage de Kathy Bates qui est super. Mais pas que.

Pour citer un autre exemple, on a Dom (Angela Bassets) qui, prisonnière des folks, prononce quasiment mot pour mot la même phrase que Shelby (l'actrice Audrey - Sarah Paulson) dans la reconstitution, à savoir "We won't tell anyone I swear". Le spectateur sait déjà que ça ne marchera pas.

Finalement j'aime aussi beaucoup tous les regards face caméra qui sont à prendre avec une bonne dose de seconde lecture. La phrase la plus ambigüe ? Celle de Lee :

How many times do we have to tell you this is real?! Do you believe us now? Or do you want to deny what you've seen with your own eyes?

Cette phrase est très dense. Évidemment il y a un sens littéral. Lee s'énerve contre Dom, son équivalent fictif ayant joué son rôle, qui n'a jamais cru en leur histoire et pour qui tout n'était qu'une vaste exagération pour faire de l'audience. Maintenant que Dom a vu le personnage au fond du tunnel (qui doit correspondre à la véritable version du personnage de Rory, Edward Mott, si j'ai bien suivi), elle ne peut nier l'évidence. La lune rouge est une autre preuve concrète juste après ça.

Il y a aussi un sens implicite, une petite pique de Ryan Murphy aux fans ayant critiqué le manque de réalisme de la première partie de saison. "Alors vous l'avez votre preuve hein ?! Roanoke c'est du sérieux maintenant !".

Et puis il y a un autre sens méta mais plus théorique. Et si... et si tout était faux ? Que Lee nous regarde en plein dans les yeux en nous disant "alors vous avez la preuve que c'est du vrai maintenant"... et qu'en fait c'est toujours du jeu ? Typiquement, nous dire ça, c'est plutôt signe qu'on veut nous faire croire que tout est vrai alors que ça ne l'est pas. Je suis sûr qu'il y a un terme précis complexe pour décrire ce phénomène (flemme d'aller chercher sur TV trope), mais généralement dans une série TV, quand un personnage annonce une affirmation évidente censée convaincre le spectateur, c'est le signe que cette affirmation sera remise en cause très vite par la suite.

Coin théorie qui découle de cette troisième interprétation : et si TOUT ce qu'on voit maintenant n'est encore qu'un coup de mise en scène d'un autre "Sid" qui a voulu faire un séquel original à Roanoke ? Que l'épisode 10 nous révélera donc la mise en abyme de la mise en abyme DE la mise en abyme ? Bon, ça serait un peu compliqué, et il y a peu de chances que ça arrive (je suis assez nul pour deviner les théories, moi qui pensait qu'Agnès était la vraie bouchère, lol, c'est manqué, vu comment elle meurt ici face à son idole).

Mais je trouve en tout cas tout ce jeu constant avec le téléspectateur est super cool. Ca me fait languir pour la suite cette saison. Cet épisode regorge de phrases comme celle-là, peut-être pas toutes aussi intéressantes mais avec beaucoup de double-sens.

  1. La satire. Toutes les saisons de AHS ont un propos, un truc à dire. Quelques fois plus explicite que d'autres. C'est en tout cas comme ça que j'essaye toujours de trouver un thème global à toutes les saisons que je matte.

La 1, c'était le côté voyeurisme du public face à des histoires de fantômes pour du pur divertissement. C'est d'ailleurs assez similaire à la saison actuelle.

La 2, c'est un prolongement de cette idée avec cette fois la thématique de la croyance : le concept que le spectateur se ment à lui-même et finit par s'inventer des histoires d'horreur et à devenir malveillant, ou bien à croire à ce qu’il voit

La 3, c'est surtout pour l'acceptation de soi et le combat contre le rejet de son identité et de sa différence, une vraie "horreur" en soi.

La 4 qui possède clairement les thèmes les plus explicites de tous, qui se résument en une phrase : "We are all freaks" - le fait que les apparences sont trompeuses et que les êtres humains jugés normaux sont les pires monstres de tous, mais c’est aussi ce qui nous fascine dans l’horreur

La 5 c'est aussi sur l'acceptation de soi mais aussi plus globalement un pastiche général sur le cinéma d'horreur et les désirs de vengeance, d'amour et de dramas qui en ressortent.

La saison 6 est finalement une jolie satire de la télévision américaine. D'abord une satire du show lui-même, de façon évidente, dans la première partie surtout : une reconstitution, “My Roanoke Nightmare", les références aux anciennes saisons, le côté méta des acteurs... Mais plus généralement depuis l'épisode 6 et encore plus avec cet épisode 7, l'auto-parodie s'élargit, et devient donc une véritable satire de la télévision américaine au sens large, pas que du show lui-même.

De façon bête et méchante (mais qui a néanmoins son importance), après s'être attaqué au format reconstitution, au système de chaîne et de production, aux formations de séquel, le show caricature maintenant surtout la télé-réalité, avec la scène d'introduction notamment, ainsi que les passages dans le confessionnal. Il y a aussi le personnage de Cuba Gooding Jr., l'acteur de Matt, qui a toujours parfaitement conscience d'être filmé et qui fait preuve d'une hypocrisie flagrante dans certaines phrases. Quand il (tente de réconforter)/réconforte Shelby : "tu vas te rendre à la police, tout était filmé tout le monde a vu que j'ai essayé de t'en empêcher" mon cul oui ! Tu l'as juste amenée là pour lui faire réaliser que son mari ne l'aime plus... manipulation de l'image, voyeurisme... l'épisode aborde pas mal de thèmes autour du sujet.

De plus, en dehors de la télé-réalité qui est finalement même pas l'aspect prédominant ici, le show a cité, dans l'épisode précédent, une série que j'ai déjà citée moi-même plusieurs fois dans mes avis : The Walking Dead. (ainsi qu'un "soap" : Empire, ce qui renvoie à la télé-réalité, d'ailleurs). Ce n'est pas par hasard. Cet épisode extrêmement gore peut se rapprocher du carton zombie de la décennie, et pourtant le show en a parfaitement conscience. Tout en se servant sans scrupule du gore pour dégoûter occasionnellement et faire tourner le regard des plus sensibles, le show ne peut s'empêcher de faire une pointe d'ironie montrant un certain regard auto-critique sur ce qu'il fait. Je fais référence à la phrase prononcée par Audrey, personnage britannique de la série (ce n'est pas pour rien) qui dit : "I'm not American! I'm not used to all this carnage!" (phrase qui m'a beaucoup fait rire)

Alors évidemment, ce n'est pas parce qu'une série reconnaît ses inspirations/torts/limites en une phrase qu'il faut pardonner pourtant toutes les fois - c'est-à-dire tout le reste du temps - où elle use des mêmes procédés qu'elle critique (et dont elle s'est toujours servie depuis le début hein, ce show est basé sur des clichés et un foutoir/pot pourri d'intrigues et d'idées, c'était juste ça au départ !). Je comprendrai donc qu'on trouve, malgré tout, la tournure des événements trop choquante, gratuite, etc. Mais le fait est que la série en a conscience et a choisi de faire avec pour raconter son histoire d'horreur et faire passer un petit message au passage, personnellement c'est totalement à mon goût dans la mesure où je m'attends à trouver sinon des débilités dans un pseudo-slasher.

Enfin, j’ai un peu parlé déjà de la Bouchère mais je terminerai tout de même mon (déjà trop long) avis par un petit zoom sur elle. C'est personnellement mon personnage préféré à ce stade et je trouve qu'elle représente particulièrement bien sa saison :

  • super actrice (la saison reste très bien jouée)
  • excessive et exagérée à outrance (la saison était très clichée au départ elle aussi)
  • hyper gore (idem)
  • imprévisible (c'est elle qui fait toutes les morts de nulle part, elle se TP même à un moment de l'épisode, lol)
  • fan favourite, et a parfaitement conscience de ce statut (tout comme la série qui a conscience de ses faiblesses)
  • représente la saison à fond, puisque c'est le personnage qui s'est pris à son propre jeu, le symbole de la fiction qui a pris le pas sur la réalité dès lors qu'Agnès est devenue folle.

BREF autant dire que si on doit réduire la saison à UN personnage, c'est la bouchère. Dans toutes ses caractéristiques, on voit "AHS Roanoke" à travers elle.

Et autant dire aussi que si tu es une saison d'American Horror Story et que ton personnage emblématique crève à la fin d'un épisode du milieu de saison, il y a un peu intérêt à ce que ses derniers mots relèvent d'un minimum d'importance, voire résument le propos de la saison, non ?

Alors, quels ont été les derniers mots de la Bouchère/de l'épisode/de Ryan Murphy ?

I'm sorry. I just wanted to be on TV.

Tout est là, on tient ici clairement mot à mot l'idée selon laquelle la série TV (américaine ?) est devenue une attraction, un monde à buzz, et que même si cette saison rentre également clairement dans cette optique, elle "s'en excuse" et tente quand même d'amener un peu de réflexion derrière, tout en nous faisant tripper sur ses personnages cinglés.

Pendant ce temps, les personnages filment eux-même leur histoire et créent tout simplement leur "american horror story" avec leur smartphones.

Cette saison, si différente des autres à la base, résume donc peut-être le mieux tout l'esprit "AHS" selon moi.

TL;DR :

C'est méta, c'est un found footage plutôt bien réalisé, c'est prévisible et surprenant à la fois (Sidney et la team de production ou la Bouchère qui meurent si vite), c'est horrifique à mon goût, c'est marrant, le propos est original et la satire plutôt évidente mais assez fine, résumée en 2-3 phrases. C'est assumé, fun et addictif.

Bref je suis vraiment fan de cette seconde moitié de saison pour le moment !

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Avatar Cail1 Cail1
Rédacteur
Avis défavorable Déposé le 28 octobre 2016 à 00:48

Oh que c'est mauvais !

L'idée du twist était génial et ça aurait pu vraiment être intéressant, mais là ça devient juste un grand n'importe quoi.

Il y a de beaux plans et des scènes intéressantes, mais les incohérences s'enchaînent, les raccourcis et facilités scénaristiques également. Sans compter que les réactions des personnages sont toutes plus débiles les unes que les autres. Clairement, la série a décidé de jouer la carte du gore et s'y donne à coeur joie. A tel point qu'on dirait un mauvais film d'horreur qui donne du gore pour le gore et uniquement dans le but de divertir. Tout est gratuit et injustifié. Ou alors, quand c'est justifié, ce sont généralement des explications ridicules.

C'est d'ailleurs cet aspect ridicule qui m'amène à penser que Ryan Murphy est resté dans son délire de faire une saison qui se moque du public et du milieu de la télevision. J'ai l'impression qu'il applique la méthode qu'il a décrite dans l'épisode 6, à savoir donner au spectateur ce qu'il attend. Je crois d'ailleurs que le personnage de Kathy Bates en reparle. Le truc, c'est que du coup ça passait pour la première partie de la saison qui, on le découvrait, était en fait une émission pour une grande chaîne. Mais là, ça devient quand même assez grotesque. Surtout qu'on nous a fait comprendre qu'il s'agissait d'images d'archives qui n'ont jamais été diffusées à l'écran et qu'on pensait donc que la saison allait enfin commencer...

Du coup, il y a toujours cette réflexion sur la recherche du sensationnalisme et tout ça, mais contrairement à l'épisode précèdent, il n'y a plus aucune nuance. La série est juste devenue un divertissement malsain, comme une mauvaise télé-réalité qui aurait tourné au massacre. Pour le coup, on dirait vraiment une mauvaise émission de network.

C'est clairement du divertissement, le genre de trucs où tu as l'impression qu'il peut arriver tout et n'importe quoi à tout moment, mais très honnêtement, même s'il s'avère que ce choix est volontaire (après tout, je me dis qu'on nous réserve peut-être encore un twist pour justifier toutes les choses improbables que je viens de voir), c'est trop et ce n'est surtout pas digne d'AHS.

Je commence à avoir l'impression que le twist de l'épisode 6 va bien faire les affaires des scénaristes et qu'il va leur permettre de bien se cacher et de justifier la qualité plutôt moyenne de cette saison.

En outre, ce que je craignais est exactement en train de se passer. La série est en train de répéter quasiment scène pour scène les 5 premiers épisodes en version accélérée, auxquelles on aurait rajouter des histoires sans intérêt de gens qui s'engueulent.

D'ailleurs, voici un autre problème de cet épisode. Comme il ne reste plus que 4 épisodes avant la fin de la saison, la série va droit à l'essentiel et enchaîne les meurtres et autres tortures à une vitesse phénoménale. Tout va très vite et c'est ce qui vient renforcer cette impression de grand foutoir. L'épisode abandonne toute cohérence avec le reste et sacrifie le peu de crédibilité encore présente.

Cette année, les personnages d'AHS sont des abrutis qui réagissent comme des abrutis. Y'a pas à dire : ils ont été dénichés de bons candidats.

A vrai dire, j'ai vraiment du mal à savoir si tout ceci est encore un petit foutage de gueule organisé par Ryan Murphy et ses équipes. En attendant, je tiens juste à rappeler que les meilleures blagues sont aussi les plus courtes...

EDIT : Ah oui ! j'ai oublié, je n'ai pas aimé la petite référence détournée à TWD. C'est drôle et ça tombe à pic, mais j'ai trouvé ça légèrement arrogant et prétentieux pour le coup. J'ai l'impression que Ryan Murphy commence à se moquer des autres sans se remettre en question lui-même et ça me dérange. Dans l'épisode précèdent, il y avait un peu d'autodérision. Là, je commence à comprendre que le but de la saison c'est de pointer du doigt tous les effets sensationnels présents dans d'autres programmes. Sauf que AHS, à force de dénoncer ces petits camarades, bascule elle-même dans la surenchère.

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Avatar JPhMaxx JPhMaxx
Membre
Avis défavorable Déposé le 28 octobre 2016 à 00:29

Non mais au secours ... Ils sont tombés bien bas cette fois... On bat des records dans l'anti crédible... La palme du n'importe quoi pour Lily Rabe, qui avec un grand coup de hache dans le dos, arrive à sortir du lit et trucider ce qu'il reste de son mari comme si de rien n'était...

Et puis ça crie, ça hurle dans tous les sens, c'est insupportable... Et tout en se filmant avec leurs portables ...

Heureusement il reste Kathy Bates qui tire son épingle du jeu, magistrale...

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