Je suis à fond Team Diane pour le coup (donc #teamKoss). Et je trouve ça assez marrant/hypocrite (ne m'en voulez pas ^^) qu'on puisse vraiment supporter Bojack ou trouver que Diane abuse. Ça illustra parfaitement le propos de Diane : puisque tout tourne autour de Bojack, c'est lui la victime. Mais ça ne marche pas comme ça et penser le contraire c'est vraiment se voiler la face sur qui est Bojack.

Car si le show s'était appelé "Sarah Lynn" ou "Charlotte" ou même "Hollyhock", Bojack aurait été l'antagoniste détesté du public. En soulevant cette hypocrisie, Diane questionne le point de vue de la série. Une idée déjà explorée par l'épisode sur Vanessa Gecko et le lapin notamment. Mais ici beaucoup plus intéressante et touchante car elle concerne Diane et Bojack eux-mêmes.

Et c'est fait de la plus belle des façons, à nouveau avec la comparaison au show Philbert et aux propos de Bojack (qui sont également à prendre à double sens : on regarde Bojack pour se persuader qu'on n'est pas un connard  ou une connasse nous-même).

Quelle saison.

Et puis je viens d'y penser mais au delà du degré 1 de lecture (Bojack et Diane et leurs relations), du degré 2 (le méta avec Philbert), du degré 3 (le méta avec la série elle même et Bojack en personnage principal), il y en a un autre, avec à nouveau un propos sur Hollywood et sur l'inversion de la victime. C'était déjà un peu le cas avec un épisode précédent avec l'acteur qui se fait sans cesse réembaucher et c'est encore poursuivi ici. C'est assez fameux.

Le reste de l'épisode est certes classique : PC c'est assez catastrophique, les deux dirigeants de l'Empire des glaces c'est la storyline la plus OSEF de la saison (la pire, même). Mais Todd ce n'était pas si terrible. J'aime beaucoup le quiproquo sur le robot qui fonctionne bien mieux que la storyline des clowns où Todd était actif dans l'histoire ce qui rendait le tout très frustrant. Là il subit l'action tout comme nous subissons cette sous intrigue, avec à nouveau donc un aspect méta.

Ah et la scène d'intro avec Margo Martindale, c'était genial. Ça faisait très Moffat.

Bref un épisode très bon. J'étais parti pour mettre 14/15 mais en voyant à quel point les gens peuvent aller dans le sens de Bojack et donc contre le propos de la série (à mes yeux hein après c'est peut-être moi qui interprète mal ^^), je me rends compte à quel point le dialogue Diane/Bojack tant attendu était malin et finement écrit. Quels personnages !

Un bon épisode, qui m'a vraiment tenu en tension lors de sa dernière partie. J'attendais la confrontation entre Diane et BoJack. Cela dit, contrairement à Koss, je n'ai pas soutenu Diane du tout dans sa démarche. Pourquoi ? Et bien, parce qu'elle n'écoute pas quand on lui parle et campe sur ses vérités. BoJack est en tort, certes, mais a-t-on besoin d'enfoncer le clou de manière aussi cruelle qu'en évoquant Sarah Lynn ? Je n'en suis franchement pas sûre. Je l'ai trouvée assez injuste, elle qui tente de prôner de belles valeurs. J'imagine que l'épisode suivant va finir d'achever l'un des deux personnages.

Le reste de l'épisode est assez bon également. J'avoue que si je n'ai pas accroché à la partie sur PC, le robot sextoy qui devient chef d'entreprise est tellement n'importe quoi que ça m'a bien fait marrer.

Épisode un peu laborieux dans sa mise en place comme ça arrive souvent avec cette série, mais sauvé par la scène entre Bokack et Diane.

Sinon, le robot sexuel de Todd, c'est vraiment le genre d'idée qui m'éclate à mort. Beaucoup plus que les deux clowns que se coltine Princess Carolyn....

La série semble se conclure avec la formidable confrontation finale. Car pour tous les autres personnages, cette saison n'aura finalement rien développé de neuf. Princess Carolyn cherche toujours à trouver le temps de devenir mère en dépit de son boulot, Peannutbutter enchaîne les histoires condamnées et n'apprendra jamais vraiment de ses erreurs et Todd... Todd.

Tout se développe pour arriver sur cette confrontation finale qui fonctionne à 200 % et qui renverse en réalité le point de vue de la série. Car c'est bel et bien Diane derrière lequel se range le spectateur (c'est mon as en tout cas). Au fond, c'était peut-être elle la vraie héroine depuis le début.

Quant au robot sexuel, nous sommes sur la même lancée que les clowns de la saison dernière, avec quand même plus de jeu de mots foireux.