Moffat qui écrit une sitcom, c'est l'évidence même, et j'ai pourtant mis du temps à venir (#hihi).

Je n'ai pas vraiment ri mais l'ensemble est très plaisant, avec beaucoup d'excellentes répliques. On retrouve aussi toutes les lubbies de Moffat (une intro in medias res qui mise sur le rythme pour impliquer le spectateur, la peur/fascination des femmes castratrices). La grande force de ce pilot, c'est aussi que chaque personnage y trouve une place lors des dernières minutes, même Patrick qui est le plus effacé mais termine sur de très bonnes punchlines.

J'ai eu effectivement beaucoup de vibes d'How I Met en regardant le pilote, ce qui veut sans doute dire qu'en regardant HIMYM j'aurais dû me dire que ça ressemblait à Coupling.

Même en 2000, il y a plusieurs réflexions qui resteront intemporelles. J'ai rigolé plus d'une fois dans ce pilote qui est assez malin dans sa construction et assez tranchant dans ses dialogues. L'absence de la pudibonderie américaine fait effectivement plaisir : ça va parler de sexe non pas par métaphores, mais bien cash.

J'ai bien envie de voir ce que ça va donner.

C'était drôle. Vraiment. cash, direct, sans gant. Les jeux de mots et les dialogues sont absolument savoureux (par contre, il faut bien maîtriser les subtilités de la langue), le montage et le rythme de l'épisode bien construit.

Et cette scène final au restaurant, magique.

Bon, j'ai déjà fait l'article. Ce pilot donne bien le ton de ce qui va suivre. Les scènes en parallèle, les dialogues très bien construits, le côté très sweary... Je crois avoir découvert la série après avoir vu Jekyll, en cherchant ce que Moffat avait déjà fait avant. Et même si parfois ce mec se plante, se laisse emporter par son enthousiasme, il prouve, dans Coupling, son sens du rythme, de la construction et du casting (Jeff et Jane sont cinglés !)

Recommandée par un membre du site, Coupling constituait a priori le mélange parfait. Pensez-vous Steven Moffat au commande d'un sorte d'How i met your mother axée sur le sexe !

Je ne suis à vrai pas déçu. Ce pilot est assez agréable à regarder. Le parler est franc, cash. On évite la pudibonderie américaine agaçante sur le sexe. L'écriture de Moffat aide merveilleusement le spectateur à être, dés le début, à l'aise avec les personnages. Sur ce dernier point, la scène finale au restaurant est un vrai festival.

C'est donc plutôt bon, pour un Pilot, surtout que l'exercice n'est jamais simple.