1.13 - La Nana déprimée

The Misery Chick

Après la journèe consacrée aux photos de classe (qui éclate toujours Quinn, et permet à Daria de choisir un magnifique fond pour la photo individuelle), c'est un grand jour au lycée de Lawndale, le grand Tommy SHERMAN, ancienne vedette de l'équipe de football (américain) revient. Tommy est connu pour sa modestie et son jeu collectif, mais aussi pour ses talents de séducteur. Après avoir dragué plusieurs filles du lycée dont Brittany, le grand Tommy rencontre Kévin et Mack; Kévin lui apprend qu'il est "son plus grand fan", la réponse de Tommy est cinglante (ou débile à vous de choisir): "les autres sont des pygmèes" avant qu'il n'éclate de rire en remarquant la carrure de Kévin. Plus tard, Tommy, accoudé au casier de Daria, est apostrophé par Daria et Jane, reste égal à lui-même et fait des propositions à Jane mais celle-ci refuse en souhaitant sa mort. Tommy s'en va admirer son "poteau de but" qui lui tombe dessus et le tue. Tout le lycée est troublé par cette disparition soudaine et glorifie Tommy en le présentant comme un être intelligent et modeste, à l'opposé de ce qu'il était vraiment. Daria, qui est évitée par Jane car elle se sent responsable de la mort de Tommy, doit répondre aux questions existentielles de Brittany, Kévin et de Mr O'neill et apprend par la même occasion qu'elle est déprimée. Daria va chez Jane, Trent lui ouvre la porte et discute avec elle avant d'insister pour qu'elle monte. Jane, surprise, se réconcilie avec Daria. Le lendemain, au lycèe, Sandy vient voir Daria et lui demande un conseil au sujet de son chat Peluche qui a farfouillé dans son maquillage, Daria résout son problème en lui demandant 10 dollars et se promet d'en demander 20 la prochaine fois.

Diffusion originale : 21 juillet 1997

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dewey
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Avis favorable

Déposé le 26 mai 2015 à 00:21

Daria conclue sa première saison sur un épisode de haute volée, assurément l'un des meilleurs de cette dernière. Au delà de répliques particulièrement savoureuses (ça faisait longtemps que l'acidité des piques de Daria n'avait pas aussi bien pris) dont certaines deviennent instantanément cultes ("Je ne souris jamais sans raison valable"), la grande force de l'épisode est qu'il prend en arrière plan à son milieu une ambiance très sombre suite à l'aussi excellent qu'inattendu évènement tragique qu'il s'y passe et permet à la série de questionner sérieusement pour la première fois les limites du comportement de son personnage principal en nous en offrant une réflexion passionnante et d'une grande richesse tout en parvenant à rester très drôle à partir d'un tel sujet. L'épisode est de surcroit parfaitement construit et rythmé (l'exposition que l'on pourrait juger trop longue de prime abord est totalement justifiée par la suite) et va pleinement au bout de sa pensée. Un bien bel épisode pour achever le premier chapitre de cette série donc.

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