Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 13.22 - Les graines de la malédiction - Partie 2

The Seeds of Doom (2)

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Diffusion originale : 07 février 1976

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Diffusion française : 07 février 1976
Réalisat.eur.rice.s : Douglas Camfield
Scénariste.s : Robert Banks Stewart
Guest.s : Hubert Rees , John Challis , John Gleeson , Kenneth Gilbert , Mark Jones , Michael McStay , Tony Beckley

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 14 octobre 2014 à 23:32

SCORBY: Okay, start talking.
DOCTOR: Wolfgang Amadeus Mozart had perfect pitch.
SCORBY: What happened to him?
DOCTOR: Who, Wolfgang Amadeus? ... Oh, him? Oh, he died.

The Seeds of Doom continue sa progression et bien que ce soit moins bon que la première partie, c'est toujours de bon niveau. Ce qu'il y a de bien c'est qu'on a l'impression d'avoir bouclé un chapitre avec cette (assez impressionnante) explosion finale où les méchants gagnent. Comme si on venait de voir la "génèse" d'une autre histoire qui se poursuivra en Angleterre, on s'en doute.

Et c'est bien normal car c'est exactement ce qu'il s'est passé : à l'origine prévue pour 4 parties, l'histoire a été développée avec deux parties "préquelles" ajoutées pour allonger le temps de l'épisode. Et pourtant on n'a pas l'impression en regardant ces deux premières parties "introductives" de n'assister qu'à de l'exposition, il y a de l'action et des vrais enjeux associés. Bien sûr ce n'est pas non plus une histoire qui brillera par un scénario multipliant idées géniales comme Genesis of the Daleks, The Ark in Space et autres Pyramids of Mars, car de bout en bout on a qu'un objectif en tête : combattre une plante. Il faut tout de même souligner que rarement un épisode en six-parties n'aura été aussi rythmé. Il n'y a aucune longueur ou subplot inutile, ce dont même Genesis of the Daleks peut à peine se vanter.

Encore une fois Four et Sarah forment un super duo. Cette dernière est ici courageuse et drôle, tandis que Four passe du rire au sérieux en deux secondes ce qui dramatise bien les choses, comme le montre par exemple la scène où Keeler et Scorby menacent Sarah et que dans la seconde le Doc change de ton et pour protéger son amie, leur livre l'information. Leur complicité est sans limite.

Mais ça reste du drama très divertissant. Il y a quelque chose qui accroche et qui fait qu'on ne s'ennuie pas. Peut-être le talent de Robert Banks Stewart allié à la caméra de Douglas Camfield - ces deux-là avaient déjà travaillés ensemble sur Terror of the Zygons et tout comme The Seeds of Doom, c'est un épisode tout con, qui n'a rien d'exceptionnel sur le papier et qui pourtant fonctionne très très bien. C'est "juste" ce qu'il faut, en fait. Mais c'est dans ce genre d'épisodes communs que ressortent toutes les qualités des personnages.

Et contrairement à pas mal de la série classique, même si cela reste parfois cheap (quoique globalement l'ambiance et la caméra sont très travaillées), c'est sombre purée ! Tout est sérieux, on parle de meurtres constamment, le Docteur corrige tout le temps Sarah et le scientifique Stevenson sur le fait que l'homme infecté n'est plus humain et est mort, et s'énerve même. Cette ère de Doctor Who se prend extrêmement au sérieux, et cela est soutenu par son Docteur impérial à l'aura la plus imposante. 

DOCTOR: Don't you ever listen, Stevenson? Winlett, Winlett, Winlett... Winlett as a man no longer exists.

Ce n'est peut-être pas pour tous les goûts, car en effet on pourrait se dire que le charme de Doctor Who c'est aussi son côté décalé, surtout pour la vieille série qui passe mieux avec une dose de second degré. Mais pas en saison 13. Pas avec Tom Baker, Elisabeth Sladen, Robert Holmes, Philipp Hinchcliffe, Robert Banks Stewart et Douglas Camfield : tous ces grands noms qui font de superbes rendus. Les traces d'une série un peu cheap (la neige) et con-con sont minimes et car tout le reste est vraiment violent. Le Doctor Who de H&H est un savant mélange d'ambition et de violence, dans lequel Tom Baker s'éclate. Ce n'est jamais aussi vrai qu'ici.

Quoiqu'il en soit, la "vraie" histoire reste donc entièrement à découvrir et ça peut être génial comme très mauvais. Le Krynoïde contre le monde : voyons voir ça !

DOCTOR: Nothing's hopeless. All we have to do is think.


14

2 notes

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Gizmo a noté cet épisode - 14
13 juin 2022
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Galax a noté cet épisode - 14
30 mars 2014

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