J'ai tout bonnement adoré cet épisode. J'ai vraiment retrouvé le Legion qui me prend aux tripes : un peu flippant, inventif dans sa réalisation (entre les scènes répétées et la dimension type polaroïd <3), avec un petit côté lynchien qui ne me laisse fatalement pas indifférente.

J'ai beaucoup aimé ces démons mangeurs de temps. Je trouve que leur présence apporte vraiment quelque chose, et surtout, ils donnent une dynamique à l'épisode tellement appréciable.

Mon seul regret, c'est que David semble les avoir éloigné pendant un certain temps. J'aurais aimé qu'ils soient encore présents, et pas uniquement pour un seul épisode (mais sait-on jamais ? On les reverra peut-être bientôt).

Une saison décidement très Doctor Who. Cet épisode pourrait très bien avoir été écrit par Steven Moffat, l'ex-showrunner de la série. Les monstres sont totalement Moffatiens. Comme dans un épisode de Moffat, il y a trop de choses : Syd qui se rencontre elle-même, la partie en roman-photo, David qui rencontre sa mère, Lenny qui vit une vie entière dans une pièce, Carry et Switch et bien sûr ce moment génial avec The Shield où le spectateur lui-même voit sa réalité alternée, comme dans Gremlins 2. Il y a bien trop d'idée là où un ou deux aurait largement suffit à faire un épisode. J'aurais bien aimé que ce passage The Shield soit étendu sur tout un épisode, plutôt que de le voir jeter ici, sans suite.

Alors oui Noah Hawley est super fort. Oui, Légion est parfois brillante. Mais comme l'an dernier, il ne va pas jusqu'au bout de ses idées. Ici, il bacle la fin avec David qui parvient à arrêter les monstres... Parce qu'il le peut(?!). Comme Moffat finalement.

Enfin un bon épisode, il était temps, pfiou. 

J’ai vraiment bien aimé le concept des démons, leur look et toute cette histoire de sauts de temps est très bonne et bien exploitée. Surtout, l'épisode n'est pas une purge à regarder, au contraire, il passe très bien, bénéficie d'un rythme assez soutenu et ne présente pas trop de scènes inutiles. Même celles où Sydnett parle à elle-même retombent sur leurs pattes et proposent un dénouement assez touchant.