Un poil déçu également par ce final. Premièrement car, comme on pouvait s'y attendre, il est là uniquement en tremplin de la saison 2, la série n'aurait jamais pu s'arrêter là. Mais à la limite ce n'est pas trop grave, et la confrontation finale dans la maison de Madelyn avec Homelander et Butcher, est clairement à la hauteur.

Ce qui m'a le plus gêné, ce sont les péripéties un peu nulles avec l'évasion des Boys. Cela semblait un peu vain pour créer un faux-danger. Même si j'aime bien le personnage, force est de constater également que The Deep n'a vraiment pas d'arc cette saison, avec une étrange dernière scène où Chace Crawford perd 1 point de sex appeal (les branchies me dégoutent toujours un peu cela dit).

Enfin, pas trop trop fan de la décision de faire d'Homelander celui derrière la diffusion du Compound V, j'aurais plus trouvé cela cohérent si c'était Madelyn elle-même ? Après, le personnage d'Homelander reste assez complexe et suffisamment imprévisible pour que l'histoire puisse en faire quoi que ce soit, et ça passerait bien. Le fait que les Américains se crééent leurs propres ennemis à travers leur super-héros, c'est une métaphore assez percutante. Mais dans l'ensemble le lore est - intéressant que prévu là-dessus, c'est dit par Homelander sans grand intérêt.

A côté de ça, j'ai beaucoup aimé tout ce qui a touché à Starlight (sa confrontation face à sa mère notamment, et son moment de sauvetage aussi), Hughie, la scène de Maeve également. Même le passage où Kimiko semble associer le fait de se détendre et d'apprécier les petites choses (le vernis) avec le fait d'être punie tout de suite après, il n'y a aucun dialogue mais c'est assez fort.

Je reste quand même super emballé par toute la série et par la saison 2, notamment par ce twist de fin (en effet assez prévisible, pas tant pour Becca, mais surtout pour l'enfant). La saison en elle-même restait très happante.

Un final pas à la hauteur. 

Déjà, il évacue l'alléchant combat entre le Homelander et le Super-Terroriste, c'est nul. Ensuite, les 40 premières minutes manquent étonnement de tension et se perdent dans des digressions qui n'ont pas leurs places dans un final season (The Deep qui se rase la poitrine ou A-Train qui subit le racisme ordinaire). Puis, le plan d'Hughie pour faire évader ses camarades est plus qu'aléatoire et au final ne réussit que par l'arrivée providentielle de Stella, qui arrive Dieu sait comment au bon endroit, au bon moment. Au final, il n'y a que la confrontation finale entre Butcher-Homelander- Madelyn qui fait le job avec une mort violente très inattendue et un petit cliff que je n'avais pas vu venir et qui fait son effet.

Bref, malgré cette fin manquant d'explosivité, The Boys a fourni une première saison sympa, notamment grâce à sa bande de super-héros pas si héros que ça, personnages infiniment plus passionnant que les Boys, un peu figés dans leurs rôles. 

C'est vrai que pour un final, j'aurais aimé encore plus de révélations, et que les personnages prennent un peu plus leur temps pour nous amener où ils le souhaitaient.

En tout cas, The Boys a réussi son pari. La saison 1 est terminée, et on a d'ores et déjà envie de voir la saison 2. Honnêtement, je suis très agréablement surprise par cette série. Une belle découverte !

Episode décévant. Ils sont allés trop vite, par manque de moyen sans doute (l'aéroport où Butcher arrête Mesmer est le même que celui de l'épisode 3). Tout est beaucoup trop rushé et les personnages se téléportent beaucoup trop.

Dommage car il y avait tellement de potentiel ça et là pour faire une fin de saison explosive. Au lieu de cela, nous avons le droit à une ""révélation"" qu'on voyait venir deux épisodes auparavant. Je pense qu'il va falloir étoffer la mythologie tout de même de la série, avec un développement fort sur le personnage d'Edgar joué avec surprise par Giancarlo Esposito (qui est désormais condamné à jouer les bad guys) et pourquoi par le personnage de "La légende" qui n'est pas présent dans cette saison 1.