Les Simpsons. Homer, Marge, Bart, Lisa, Maggie, 25 saisons, 552 épisodes, une étoile à Hollywood et une reconnaissance mondiale. Culte est le mot qui pourrait la définir le mieux. Pourtant, même si le show est toujours aussi célèbre, force est de constater que le nombre de personnes qui le regarde est de plus en plus faible au fil des années. On entend souvent « Les Simpsons, c’est mort ». Et, c’est bien normal. La qualité a baissé progressivement. Malgré quelques pics d’espoirs et bien évidemment toujours de très bons épisodes, la série a globalement beaucoup perdu. Se sont donc formés deux clans. D’un côté, les pro- « Zombie Simpsons », ceux qui trouvent que depuis les Saisons 11 à 17 (cela peut varier selon les avis), la série est devenue mauvaise. De l’autre, les « C’était mieux avant, mais c’est toujours bien », ceux qui reconnaissent qu’effectivement, l’apogée des Simpsons est passée, mais que le show n’est pas à jeter pour autant et nous propose toujours un excellent divertissement et quelques satires à l’ancienne.
Place à la 25ème Saison !
Un papier sur les Simpsons et l’évolution de la qualité de la série au fil des saisons est actuellement en cours et sera posté au cours de la 26ème Saison. Qu’est-ce qui a rendu les « Classic Simpsons » si cultes ? En quoi la série a perdu ? Que reste-il aux « Modern Simpsons » ?
Cependant, aujourd’hui, je vais vous proposer toute autre chose : un bilan sur la dernière saison en date : la 25ème saison. Et si vous faîtes partie de la majorité, vous avez sans doute déjà entendu parler de la série, vous avez sans doute déjà regardé quelques épisodes, vous êtes même susceptibles d’avoir été accro pendant une période. Mais autant vous prévenir : cet article ne vous redonnera pas l’envie de reprendre le show de votre enfance, loin de là…
Zombie Simpsons
Il y a encore peu, je me considérais dans le deuxième groupe : « C’était mieux avant, mais c’est toujours bien ». Il est vrai que Les Simpsons ne sont plus ce qu’ils étaient, mais je continue à prendre du plaisir en regardant les aventures de la famille la plus culte d’Amérique, dans de nombreux épisodes qui valent le détour. La Saison 23 est en effet parmi les meilleures que nous ayons eu ces dernières années, sans compter bien sûr plusieurs épisodes des autres saisons qui se détachent du lot.
C’est de l’histoire ancienne. Cette année, la Saison 25 a commencé, a été diffusée, puis s’est achevée. Cette année, j’ai compris le sens de l’expression « Zombie Simpsons ». La Saison 24 était déjà une grosse déception, mais la dernière saison est de loin la pire de l’histoire du show. La Saison 25 a remis en cause tout ce en quoi je croyais. Je croyais que la série pouvait encore me faire mourir de rire. Je croyais que la série pouvait encore proposer des épisodes touchants. Je croyais que la série pouvait encore effectuer de très belles satires du monde dans lequel nous vivons. Aujourd'hui, je suis tout simplement sans voix.
L'image ne provient même pas d'un épisode d'Halloween, pour info, mais d'un épisode de la Saison 22. Ce genre d'images est courante dans les dernières saisons.
La saison accumule tous les défauts possibles et imaginables :
- Scénarios capillotractés. Vous aurez le plaisir de suivre les aventures de Tahiti Bob qui a fusionné son ADN avec une grenouille ou de voir comment Homer utilise des lunettes du futur qui font fureur à Springfield pour espionner sa femme.
- Caractérisation bâclée. Les guests stars sont très mal servies. Isabelle Gutierez, la nouvelle élève à l'école doublée par Eva Longoria, Eduardo l'ami imaginaire d'Homer ou encore Lucas, un autre élève : tant de personnages secondaires qui n'apparaissent qu'une fois mais qui sont très peu mémorables. Une note positive cependant : le "Jerkass Homer", c'est-à-dire la personnalité égoïste et insupportable d'Homer qui râle tout le temps, est peu présente. Globalement c'est le personnage le plus réussi de la saison, avec des moments d'émotion nombreux et une caractérisation juste la plupart du temps.
- L’humour se détériore : plusieurs épisodes reprennent des blagues déjà-faites et d’autres multiplient les blagues de mauvais goût voire incestueuses. Au programme, Tod et Rod qui veulent coucher ensemble, des visages qui se décrochent, des chevaux gays qui dansent la pop, un enfant à trois jambes… La situation est critique, il est arrivé à de nombreuses reprises dans les précédentes saisons que l’humour soit absent ou que les idées soient mal réalisées. Mais, jamais je n’ai autant été gêné devant le manque d’humour dans une saison.
Pour mieux illustrer ce que je dis, autant prendre les épisodes eux-mêmes à titre d’exemple.
Un Regard sur les Episodes :
La même recette
Dans de nombreux épisodes, la Saison se contente de reprendre une formule traditionnelle toute faite, instaurée il y a plus ou moins longtemps dans la série. Mais quand bien même, dans la plupart des cas, le résultat est… raté.
Un spécial Halloween ? Oui, Treehouse of Horror XXIV. Raté : "c’est Halloween, mais les enfants ont les oreillons. Pas de bonbons ! Heureusement, le chat au chapeau va venir les aider… Bart joue avec son cerf-volant mais à cause d’un malheureux incident, il perd sa tête, qui sera alors collée au corps de Lisa… Enfin, dans les années 30, le cirque 'Burnsum and Bailey' attire beaucoup de monde, car il met en scène des humains monstrueux voire difformes". Malgré quelques idées sympathiques et une réalisation à couper le souffle pour la première et la troisième histoire, les gags se font rares, les scénarios sont stupides et/ou traînent en longueur et l’ambiance n’est pas accrocheuse.
Un « trilogy episode », c’est-à-dire un épisode développant plusieurs histoires imaginaires sur différents personnages ? Oui. On se souvient des Simpsons dans la Bible ou du tour historique version Springfield, tous deux excellents. Mais ce ne fut pas le cas avec Four Regrettings and a Funeral : "Un habitant de Springfield est mort. Homer, Marge, Mr. Burns et Kent Brockman reviennent sur leurs plus grands regrets dans leur vie". Malgré quelques tentatives originales pour relier les intrigues entre elles, les flashbacks font déjà-vu et le manque d’humour et de satire pose problème. Les meilleurs moments de l’épisode se situaient dans l’introduction, avant les histoires séparées.
Un épisode traitant de la politique ? Oui. The Kid is All Right : "Lisa devient amie avec une fille nommée Isabel Gutierrez. Elle déchantera quand elle découvrira que cette nouvelle amie est républicaine et est aussi son adversaire pour être déléguée de classe". En plus de recycler le scénario préconçu « Lisa se fait une nouvelle amie » déjà vu des dizaines de fois, l’épisode se paye le luxe de rater la diffusion de son message… Si tant est qu’il y en ait un ?
L'une des nombreuses scènes comiques ultra-gênantes de la saison.
Un épisode Spécial Noël ? Oui. White Christmas Blues : "A cause du réchauffement climatique, aucune ville d’Amérique ne sera couverte de neige pour ce Noël. Mais ,Springfield est une exception grâce à sa pollution élevée ! Les touristes débarquent en masse et Marge ouvre une maison d’hôte". Une grosse déception. Cette année à Noël, les Simpsons sont loin de faire un miracle comme un certain chef d’œuvre Miracle on Evergreen Terrace. L’épisode est loin de délivrer une histoire touchante avant Noël comme l’épisode de Marge et Bart son petit voleur. Il ne bénéficie pas de l’aspect flashforward de Hollidays of Future Passed (qui était un épisode autour du thème de Noël), tout comme il est loin de profiter d’une narration originale comme le Muppet Show de The Fight Before Christmas. Bref, l’épisode est plat, le scénario est brouillon – à vrai dire, le petit résumé que je vous ai concocté plus haut résume TOUTE l’histoire de l’épisode - et toutes les intrigues sont disloquées. On a du mal à voir où l’épisode veut en venir. Et il ne va effectivement nulle part.
Un épisode Sideshow Bob, mettant en scène un nouveau plan machiavélique de Tahiti Bob ? Oui, The Man Who Grew Too Much, sans doute le pire épisode impliquant Bob de l’histoire et le seul véritablement à jeter :"Tahiti Bob est maintenant le responsable scientifique d'une grande entreprise de génie chimique. Lisa va tomber sous le charme de Tahiti Bob et de son amour pour la haute-culture". Je suis un fervent défenseur des épisodes Bob, même dans ses deux épisodes les plus détestés par la communauté, à savoir The Italian Bob et The Bob Next Door. Mais là, il est indéfendable. Son plan ? Devenir un scientifique afin d’utiliser des OGM pour transformer son propre ADN selon des animaux, dans le but de devenir superpuissant et d’instaurer une dictature. Ah, d’accord, Bob ! L’épisode n’est qu’une parodie des autres Sideshow Bob.… L’idée de base (celle de lier Lisa à Bob) était intéressante, constructive et cohérente, les deux personnages ayant en effet une culture proche. Mais, Tahiti Bob est un parfait exemple de personnage qui a perdu. Aujourd’hui, le personnage n’est plus que l’ombre de lui-même. En début de Saison 26, il a été annoncé qu’un personnage emblématique de la série, ayant remporté un Emmy Award, mourrait. Tahiti Bob est un candidat. Finalement, cela ne serait pas une mauvaise chose…
Courez ! Tahiti Frog veut vous tuer !
L’épisode Flashforward, Days of Future Future, est dans la haute moyenne de cette saison. Aussi, je ne cracherai pas trop dessus. Mais, il est loin d’être aussi bon que son grand-frère Hollidays of Future Past, qui reste l’un des meilleurs épisodes de l’histoire des Simpsons. Il copie beaucoup par rapport à son prédécesseur. Si l’idée de créer une continuité entre les épisodes flashforward (qui ne sont pas canons) est originale, il y a une différence entre séquelle qui s’inspire du premier épisode et scénario entièrement pompé de l’épisode de la saison 23 ! Il faut aussi avouer que les gags sont très cons et que l’épisode ne développe aucun enjeu émotionnel comme l’a fait son grand-frère. Certains l’ont même comparé à Bart to the Future, l’épisode flashforward le moins apprécié par la communauté.
Un épisode voyage famillial ? Oui. You Don’t Have to Live Like a Referee : "Lisa souhaitait présenter un speech sur Marie Curie, son héroïne. A la dernière minute, voyant que Martin a copié son idée, elle change et va parler de l’héroïsme et de la droiture de son père. Grâce au discours, Homer va se faire engager comme arbitre pour la Coupe du Monde de football, la famille part alors au Brésil." S’il y a bien une chose qui est bon dans les épisodes de voyage : c’est la linéarité des choses. Ce n’est pas pour rien que les voyages au Japon ou en Antarctique ont été les meilleurs de la série : la famille souhaitait simplement s’amuser. Ici, comme pour l’Australie dans la Saison 6, c’est un enchaînement improbable de situations qui va entraîner la famille au Brésil. Complètement discontinu, l’épisode est très frustrant. Le deuxième acte était très bon avec les clichés brésiliens et Homer refusant de nombreux pots de vins de la mafia, mais la fin vient à nouveau tout gâcher…
Un épisode misant sur une comédie musicale ? Oui. Mais en fait… mais... Je n’ai pas de mot pour décrire What to Expect When Bart’s Expecting. C’est … c’est… indescriptible. J’en ai les larmes aux yeux tellement c’est pitoyable. Le mieux, c’est de vous renvoyer à mon avis sur l’épisode qui résume le scénario. Vous comprendrez vous-mêmes je suppose. Pitié, plus jamais, les Simpsons ! Plus jamais…
Y a-t-il du bon ?
La réponse est : oui ! Incroyable n’est-ce pas ? Pourtant, il y a du bon. Steal This Episode, pour commencer : "Après avoir été banni des salles de cinéma de Springfield, Homer apprend grâce à Bart à télécharger des films illégalement sur Internet. Mais tout le monde ne sera pas pour ces pratiques et les choses vont se gâter quand le FBI s'en mêlera…" C’est l’un des trois bons épisodes de la saison. Une très belle satire sur le piratage Internet et sur le cinéma d'Hollywood, sans donner de morale particulière (à la fin, le choix est laissé au public), à la réalisation et au background soigné, le tout diaboliquement efficace et drôle par moment. Complètement dans l’esprit « modern » de la série, cet épisode redonne confiance et montre que les Simpsons en ont toujours dans le ventre.
Un autre miracle survient au détour de l’épisode 15 : The War of Art : "Après que le nouveau cochon d'Inde de Lisa détruit le tableau du salon, Marge cherche à le remplacer et tombe amoureuse d'une toile trouvée au vide-grenier des Van Houten. Cependant, quand Lisa découvre que la toile est l'oeuvre d'un célèbre peintre du début du 20e siècle valant plus de 100 000 dollars, Marge et Homer se retrouvent face à un dilemme : partager l'argent avec les Van Houten ou tout garder pour eux..." Déjà, le synopsis laisse apparaître deux choses :
- Lisa veut un cochon d’Inde. Elle exprime réellement le besoin d’avoir un animal de compagnie et est excitée comme jamais lorsqu’elle visite le refuge. C’est bon de revoir cette Lisa guillerette, celle qui n’est pas utilisée pour de la politique, de la religion, des critiques de la société… en fait c’est bon de voir une fillette de 8 ans.
- Le scénario est intelligent. Après l’intrigue du cochon d’Inde (qui dure plus longtemps que ce que le synopsis peut laisser penser), l’épisode enchaîne avec une deuxième partie « principale » sur un vrai dilemme moral à propos du tableau. Plus généralement, l'épisode s'atèle au débat de la propriété privée, avant de finir à la Isla Verde où Lisa et Homer vont découvrir la vraie "signification de l’art". Cette construction « Intrigue B pendant le premier acte pour enchaîner avec l’intrigue principale sur les deux (ou trois) derniers actes » s’est souvent révélée être la plus efficace dans les Modern Simpsons. On pourra juste reprocher à l’épisode un petit manque d’humour vers la fin en dépit d'un scénario cohérent.
"They're so cute when they're DUPLO !"
Enfin, le meilleur de la saison est sans aucun doute Brick Like Me : "Quelque chose a changé à Spirngfield… Toute la ville et ses habitants sont en LEGO ! Mais alors qu’Homer se rend à la boutique du vendeur de BD, il a un flash et assiste à une scène en 2D avec les Simpsons que nous connaissons. Il doit alors chercher à découvrir comment il a atterri dans le monde de briques et tenter de régler ça". Avec son concept original, ses idées fraîches et ses gags en arrière-plan qui s’accumulent, l’épisode divertit, développe un très bon scénario entre Lisa et son père et malgré une fin convenue, restera assurément celui dont on se souviendra le plus.
Le problème, c’est qu’aussi innovant fut cet épisode, il reste un cas exceptionnel. C’était dans le cadre d’une idée de plusieurs scénaristes, à l’occasion du 550ème épisode (Ont-ils si peur que la série s’arrête qu’ils célèbrent même les cinquantaines, désormais ?), et l’épisode a pris 2 ans à produire. Bref, c’était bien, une petite pause, mais contrairement par exemple à Steal This Episode, il est impossible de s’appuyer sur Brick Like Me pour réussir les futurs épisodes tant il est détaché du reste.
Et le reste, justement ?
J’aurais aimé mettre Homerland dans les réussites de la saison : "Homer revient d’un congrès sur l'énergie nucléaire et se met à agir de manière étrange. Suspicieuse, Lisa cherche à comprendre pourquoi Homer est différent et fera appel au FBI pour résoudre ce mystère". Seulement, même si j’ai personnellement passé un bon moment, je n’ai jamais vu la série parodiée par cet épisode : Homeland. Et partout où je vais l’on m’assure que cette parodie est mauvaise. Les Simpsons auraient également oublié comment réaliser une bonne parodie ? Je suis incapable de juger. Alors, fans d’Homeland, je ne peux que vous conseiller une chose : si vous avez 20 minutes de libre, regardez cet épisode et de faites-vous votre propre opinion.
10 millions de vues sur YouTube, mes amis... Plus que l'épisode en fait.
En revanche, il est clair que l’hommage parodique à l’Univers Animé de Miyazaki et des Comics est extrêmement réussi dans Married to the Blob : "Le Vendeur de BD se rend compte que sa boutique et ses comics n'ont aucun intérêt s'il n'a personne avec qui les partager. Il rencontre alors Kumiko, une jeune japonaise auteur de mangas, dont il tombe amoureux". Entre références bien vues et scénario qui tient la route, l’épisode est sans aucun doute un succès, même si les blagues de mauvais goûts (on en revient toujours aux mêmes défauts...) auxquelles nous a habitué le scénariste, Tim Long, restent présentes…
Je n’ai pas pu citer tous les épisodes, c’est inutile et je pense qu’avec ces quelques exemples, vous pouvez avoir une vision d’ensemble sur les quelques qualités et surtout la stupidité de la saison. Les autres épisodes sont au mieux pas mal sans être mémorables, au pire, carrément mauvais.
AJ VS Selman
Vous l’aurez remarqué, je n’ai vraiment pris mon pied que devant trois épisodes, ce qui est on-ne-peut-plus maigre. Sachant en plus que j’ai pris une fourchette assez large, en englobant tous les épisodes auxquels j’ai mis 14/20 ou plus… On s’aperçoit alors bien vite que ces épisodes ont un facteur commun : le showrunner. Alors petite parenthèse, on va parler showrunning ! Celui qui s’occupe de superviser l’ensemble des épisodes depuis maintenant la Saison 13 se nomme Al Jean. Mais pour des questions de timing, il se fait parfois aider par un autre scénariste de longue date des Simpsons : Matt Selman. Depuis quelques saisons, il dirige environ 3 ou 4 épisodes par saison. Et comme par hasard, Selman a co-dirigé trois épisodes cette saison : Steal This Episode, The War of Art et Brick Like Me… Soit les trois plus réussis de la saison. Coïncidence ? Pas vraiment. D’autant qu’il avait déjà showrunné quelques merveilles dans les précédentes saisons, comme The Book Job ou A Totally Fun Thing That Bart Will Never Do Again. (deux épisodes que je vous conseille si vous cherchez malgré tout à voir ce que donne Les Simpsons des années 2010)
Matt Selman, le messie ?
Comment expliquer ce succès ? En clair, comment reconnaître un épisode de Selman ? Bien souvent, il n’y a pas de générique ou alors il est très raccourci. L’épisode n’a que trois actes, l’épisode développe un scénario cohérent et n’est pas bâclé. L’épisode montre les personnages dans leurs caractères habituels, est donc en cela toujours juste dans ce qu’il propose (Lisa et The War of Art par exemple). Le scénario découle d’actes qui semblent tout à fait logiques et normaux et s’achève positivement. En fait, l’épisode est tout simplement drôle et réussi. Je n’imagine même pas à quel point la série gagnerait si Matt Selman prenait les rennes de la série à plein temps. Après tout, Al Jean avait connu des débuts assez hésitants en Saison 13 mais nous a ensuite offert trois saisons de haut niveau, apportant un vent de fraîcheur à la série. L’arrivée de Matt Selman comme co-showrunner pourrait sérieusement redynamiser la série et pourquoi pas rebooster Al Jean qui s’épuise dangereusement.
La Saison de trop ?
Non. Aussi grande est ma haine pour cette saison, il ne serait pas juste de dire qu’elle fut la saison de trop. Je regarderais la Saison 26 en gardant l’espoir de trouver de très bons épisodes. Je suis certain qu’elle pourra réussir à me séduire si la qualité est présente. Pas forcément la qualité des premières saisons, non, mais j’aimerais retrouver ne serait-ce qu’un divertissement digne de ce nom. Je ne souhaite pas la mort de la série. Que ferait-on sans Simpsons ? La série n’évolue quasiment jamais mais elle a traversé les générations, s’adaptant constamment en fonction du monde moderne. Un monde qui ne s’arrêtera pas de tourner de sitôt. Il y aura toujours quelque chose à faire, de nouvelles idées à développer. Sur le papier, elle pourrait durer éternellement. C’est tout ce que je lui souhaite.
Bilan des épisodes :
- Bon :
1- Brick Like Me
2- Steal This Episode
3- The War of Art
- Pas mal :
4- Married to the Blob
5- Homerland
6- Days of Future Future
- Moyen :
7- Paypal
8- Yellow Subterfuge
9- YOLO
10- Labor Pains
11- White Christmas Blues
12- Specs and the City
13- Diggs
14- You Don’t Have to Live Like a Referee
- Mauvais :
15- Treehouse of Horror
16- Four Regrettings and a Funeral
17- The Yellow Badge of Cowardge
18- The Winter of His Content
19- Luca$
20- The Kid is Alright
- Abyssal :
21- The Man Who Grew Too Much
22- What to Expect When Bart’s Expecting
Ma note globale pour la saison : 09/20.