Critique : American Horror Story 1.09

Le 18 décembre 2011 à 13:53  |  ~ 4 minutes de lecture
Cette semaine dans American Horror Story, Mena Suvari pointe enfin le bout de son nez, les Zombies s'invitent et la fin du monde est proche.

Critique : American Horror Story 1.09

~ 4 minutes de lecture
Cette semaine dans American Horror Story, Mena Suvari pointe enfin le bout de son nez, les Zombies s'invitent et la fin du monde est proche.
Par Antofisherb

Après trois épisodes qui représentaient le meilleur de la série pour le moment, il était difficile de faire encore mieux. Mais, même si effectivement l'épisode de cette semaine est un peu moins bon, il s'en sort toutefois avec les honneurs en nous fournissant une intrigue "indépendante" glauque à souhait et en approfondissant la psychologie de Ben.

 

Les femmes, Ben leur dit non merci

 

Ben

Ben est en train de mater

 

Dans cet épisode, Ben est particulièrement entouré de femmes et a de plus en plus de mal à contenir ses pulsions sexuelles. En effet, en plus de la gouvernante mode Breckenridge toujours en bonne forme, s'ajoute le Daliah Noir (joué par Mena Suvari, enfin !) bien décidée à payer sa facture de dentiste par n'importe quel moyen, ainsi que Hayden qui revient une nouvelle fois à la charge, convaincue qu'elle et Ben sont fait pour être ensemble.

Cette dernière est probablement la plus présente des trois dans l'épisode, et le titre de l'épisode lui est même dédicacé. En effet, on peut entendre le titre Spooky (qui veut dire au choix sinistre ou capricieux) Little Girl Like You du groupe The Zombies (très bonne musique d'ailleurs) deux fois dans l'épisode : la première lorsqu'elle fornique avec le jeune amant de Constance, et la deuxième lors d'une scène de flashback dans un bar avec elle et Ben. On l'a donc compris : la capricieuse, c'est bien elle. Son obsession permettra tout de même à Ben de se sortir d'une situation délicate avec le FBI. Le personnage est toujours aussi horripilant que savoureux et donne une des meilleures répliques de l'épisode "To see if I can do with a guy who's still alive". Devant le refus de Ben, elle profite du fait qu'il apprend que les jumeaux de Vivien ne sont pas du même père (l'un des deux est bien sûr le fils de Tate) pour essayer de détruire son couple.

Ce qui d'ailleurs marche dans un premier temps, puisque Ben vient rendre visite à Vivien pour lui exprimer sa déception. Mais, alors qu'il tente de résister encore une fois à la gouvernante, il s'aperçoit de son erreur et semble se décider à faire sortir sa femme de là. A ce moment, oh surprise, il voit la gouvernante mode Conroy, c'est-à-dire "les choses comme elles sont". Cet événement marque assurément un tournant dans la psychologie de Ben, puisqu'il va bien finir par se rendre compte que certaines présences dans le manoir sont étranges, et qu'il va paradoxalement aller un peu mieux en se rapprochant de sa femme.

Enfin, le personnage du Daliah Noir, qui reprend une fameuse enquête criminelle des années quarante, nous est présenté grâce au flashback de l'épisode, où l'époque est recréée grâce à des voitures typiques et un filtre rendant l'image légèrement floutée. Ryan Murphy réinterprête ainsi le meurtre selon l'univers de la série, en introduisant notamment dans l'intrigue le savant fou avec son côté glauquissime dont on se souvient. Ce mélange donne ainsi à voir une scène savoureuse réunnissant le Daliah, Hayden, le savant fou... et l'amant de Constance qui observe son propre cadavre.

 

Le reste

 

Vivien

 

En fait, le reste, il est surtout composé du trio Vivien-Constance-Tate, bien que Ben ne soit jamais très loin. Et oui, on ne voit même pas ne serait-ce qu'une seconde Violet de l'épisode. Tant mieux diront certains. De toute façon, ce qui nous préocupe surtout, c'est de savoir ce que va donner le bébé de Vivien issu de Tate, d'un fantôme donc. En tout cas, le dialogue entre Constance et son amie voyante ne nous dit rien qui vaille : apparemement, le bébé serait l'incarnation même du Mal. Et on entend parler de fin du monde aussi. "Alors, l'accouchement c'est prévu pour quand ? Décembre 2012, pourquoi ?".

Du coup, je vois bien d'ici la fin de la saison une confrontation entre la famille Harmon et plusieurs fantômes. Sauf que d'ici-là il sera difficile de prévoir dans quel état psychologique sera Ben et dans quel camp sera Tate.

 

Finalement, cet épisode est un peu plus mou que les précédents, mais parvient à rester tout de même à un très bon niveau en nous balançant des révélations tout en gardant des cartes en main, ce qui en fait un de ses principales forces : son imprévisibilité.

 

J'ai aimé :

  •  Mena Suvari en Daliah Noir
  •  l'évolution constante de Ben
  •  le côté malsain du savant fou
  •  certaines répliques bien senties

 

Je n'ai pas aimé :

  •  le léger coup de mou du rythme général
  •  on ne reverra a priori plus Alexandra Breckenridge
  •  certains passages peu intéressants, comme ceux avec l'amant de Constance
  •  l a quasi-absence de Tate

 

Ma note : 14/20.

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