Critique : Californication 3.04

Le 02 novembre 2009 à 00:00  |  ~ 3 minutes de lecture
Cette saison, Californication alterne le bon et le mauvais. Elle a ici opté pour le mauvais : nous ne sommes qu'au quatrième épisode et la série retombe dans ses travers, ce qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps.
Par Fabulio

Critique : Californication 3.04

~ 3 minutes de lecture
Cette saison, Californication alterne le bon et le mauvais. Elle a ici opté pour le mauvais : nous ne sommes qu'au quatrième épisode et la série retombe dans ses travers, ce qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps.
Par Fabulio

Faites-vous la mère, pas la gourde !

Sincèrement, je savais que cette histoire de ménage à trois, voire à quatre, n'était pas une bonne idée, elle m'avait d'emblée laissée froid. Mais en fait, ce n'est pas tant l'histoire en elle-même qui me dérange, ce sont ses intervenantes. Outre le fait qu'elles se rapprochent d'un personnage passé (et pour cela, je vous redirige vers ma critique précédente), elles tombent toutes facilement sous le charme de Hank d'une manière inexplicable. D'ailleurs, même Felicia est la première à s'adonner à quelques flirts avec son nouveau professeur. Elle est de loin la meilleure "prétendante" de Hank avec son accent britannique qui la crédite en charme et son côté coincé en intérêt. Mais elle est suivie par la pire, Jill dont l'utilité au sein du lycée, comme au sein de la série est à prouver. Du rat de bibliothèque, on passe rapidement à la nymphomane lambda de Californication. En revanche, contre toute attente, le personnage de Jackie aka Ashley Madison gagne en intérêt même si la ressemblance avec Mia au niveau du comportement est frappante. Comme elle, son histoire est sortie d'un roman de Zola et comme elle, elle pousse Hank à commettre ce qu'il pense être l'irréparable. Ceci dit, sa nouvelle partenaire a 23 ans mais on ne peut qu'en douter. De toute évidence, toutes ces jeunettes ne rivaliseront pas, à nos yeux comme à ceux de Hank, avec Karen. Son absence ne peut être profitable que si Hank tire momentanément un trait sur elle et évite de combler le vide qu'elle a laissé par des plans cul divers mais peu variés. C'est finalement toujours le même profil féminin qui se retrouve jambes écartées un moment ou un autre.

Marre de ça et mare de sang...

Quoiqu'il en soit, la saison 2 tirait sa force d'une certaine abstinence du personnage, abstinence que l'on peut expliquer par le fait que jamais encore, Hank et Karen n'avaient été si proches. Les deux gardaient une distance morale dans la première saison et gardent une distance physique dans celle-ci et en conclusion, Hank doit dépenser son énergie autrement. Il ne faudrait pas que Karen tarde à rentrer en tout cas. Le piège à filles dans lequel est tombé Hank est peut-être cocasse pour le moment mais se révélera vite lassant. C'est ce qu'ont compris les scénaristes en enterrant à moitié la hache de guerre entre Charlie et Marcy, le temps d'une scène langoureuse. Sue Collini est bien évidemment toute mouillée comme toujours mais aussi en retrait : elle ne figure que dans une scène où elle propose à Hank de devenir le gigolo de Los Angeles (une idée bien mauvaise). L'essentiel se situe à la demeure conjugale, en vente. Il suffira que Marcy oublie te tirer la chasse après avoir changé son tampon (la série n'hésitera pas à nous montrer ce plan écoeurant) pour que la vente échoue. Une bonne chose de faite, que le couple mette de l'eau dans leur vin. On ne peut pas encore parler de réconciliation mais on s'y approche.

 

J'ai aimé :


  • un début d'accalmie entre Charlie et Marcy et leur scène de la visite d'appartement
  • un début de développement du personnage de Jackie

 

 

Je n'ai pas aimé :


  • la redondance des situations
  • le ménage à quatre qui se dessine de plus en plus
  • des nouveaux personnages encore bien trop superficiels

 

Note : 10/20

 

Retrouvez toutes les critiques de Fabulio sur son Blog : Serial Reviews.

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