Critique : Game of Thrones 4.05

Le 08 mai 2014 à 10:58  |  ~ 6 minutes de lecture
Et Jon et Bran manquèrent de se croiser. Juste "manquèrent". Faut pas trop pousser non plus.
Par Koss

Critique : Game of Thrones 4.05

~ 6 minutes de lecture
Et Jon et Bran manquèrent de se croiser. Juste "manquèrent". Faut pas trop pousser non plus.
Par Koss

Souvenez-vous : Game of Thrones a été une bonne série. Mais ça, c'était avant. Bienvenue dans cet épisode complètement dispensable de Game Of Thrones (les fans appellent ça « un épisode de transition »)


Ami lecteur, sache que, cette semaine, je suis content. Cette semaine, c'est le retour du Game of Thrones que j'aime : celui qui est tout nul et qui ne sert à rien.

 

La question d'une adaptation

 

 

Cet épisode est en effet extrêmement chiant et je crois que cela tient en une chose : les personnages de cette série n'évoluent pas / plus. Tyrion est le même Tyrion depuis la saison 2. Jaime nous a montré son double visage dans l'épisode 3 et dans son monologue du bain en saison 3. Daenerys n'a plus rien à nous apprendre et Jon Snow n'a pas bougé d'un iota depuis le pilot. On connaît tous ces personnages. On sait exactement quelle va être leur réaction face à tel ou tel événement. Aucun de ces personnages ne subit d'évolution « interne ». Chaque changement de caractère de leur part est dû à des événements extérieurs. Mieux encore, ils sont bombardés, mis face à des situations qui les dépassent, pour les forcer à réagir. C'est Joffrey qui meurt. C'est Tyrion qui va en prison. C'est Sansa qui va se marier pour la troisième fois.

Tout cela est complètement artificiel et souligne en creux l'impression ténue qu'on a bel et bien fait le tour des personnages au bout de quatre saisons. J'en apprenais encore sur Claire et David en saison 4 de Six Feet Under. Jesse continuait de se révéler en saison 4 de Breaking Bad et McNulty continuait de me surprendre après quatre saisons de The Wire. Dans Game of Thrones, rien ne bouge et les personnages n'évoluent plus. C'est une pièce de théâtre où l'acte 1 serait quasi-infini.

 

 

Hodor !

 

 

Cette série, sous ses aspects assez racoleurs, est en fait une série très conservatrice dans sa forme. La mise en scène y est classique, confiée à des « yes-men » capable de rendre strictement tous la même copie. Le show ne prend jamais de risques, se contentant de rendre une copie propre, une copie très fidèle au livre. Incapable de briser le carcan d'où elle est issue (le livre), la série cherche constamment à maintenir l'attention du spectateur de la manière la plus putassière possible : avec du sexe et du sang.

C'est tout le problème de la question d'une adaptation réussie. Tu fais une œuvre reprenant à l'identique les codes de ton matériel d'origine (« Watchmen » de Zach Snyder adapté du comics d'Alan Moore) et on te reproche ton manque d'idées. Tu reprends une œuvre à ton compte cherchant à obtenir autre chose ( « La ligue des Gentlemans Extraordinaires » de Stephen Norrington adapté d'un autre comics d'Alan Moore) et on te reproche la trahison de l’œuvre d'origine. Game of Thrones étant devenu un objet de pop-culture extrêmement populaire, HBO n'a pas modifié sa recette lorsqu'ils ont vu que le show marchait. C'est l'option la moins risquée : celle qui ne fait pas de vagues. Et, je crois que c'est une erreur.

 

 

« It's not TV, it's HBO »

 

 

La chaîne du câble américain Home Box Office a sans aucun doute marqué un tournant dans l'histoire des séries en proposant une nouvelle vision de ce que pouvait être une série télé (cf leur célèbre slogan : « It's not TV, it's HBO »). Rétrospectivement, on peut dire qu'ils ont respecté cette part du contrat avec des séries comme : Oz, Band of Brothers, The Wire , Les Sopranos, Six Feet Under, Rome, les Contes de la Cryptes, etc.

A chaque fois, c'était des séries innovantes qui proposaient des choses vues nulle part ailleurs. Ce n'est pas le cas dans Game of Thrones. Les combats ont plus de souffle épique dans Spartacus. Les personnages sont plus fouillés dans Vikings ou dans Rome. La seule différence avec ces séries, c'est l'argent mis sur la table pour le Jeu des Trônes. La scène de Jon et de Bran l'illustre : quand le show prend des risques, c'est pour quoi ? Pour montrer une nouvelle fois deux personnages qui manquent de se croiser (cette scène n'est pas dans le bouquin). C'est vraiment le maximum de risques que tu es prêt à prendre, Game of Thrones ? C'est ça, ton petit quart d'heure de folie ?

 

 

Brienne and Podrick

 

 

Aujourd'hui, HBO est concurrencé de partout : par AMC qui reprend les show qu'HBO refuse pour en faire des cartons (Breaking Bad), par Netflix et son House of Cards pourtant médiocre et demain, par Yahoo et Microsoft qui ont annoncé leur volonté de produire des séries. On a annoncé à de (trop) nombreuses reprises la chute de la chaine (à la fin de The Wire, à la fin des Sopranos, etc.) et sa « quality TV ». Cela n'est jamais arrivé. Dans un marché ultra-confidentiel, HBO est désormais obligé de faire du consensuel afin d'attirer le chaland. Cette stratégie à court terme commence cette saison à montrer ses limites et laisse apparaître à travers sa violence et son clinquant, l'impression de plus en plus forte que la série n'a plus rien à dire.

 

J'avoue que je ne sais plus trop quoi penser avec cette série. Est-on a un tournant de son existence où elle va enfin se détacher du livre (comme les derniers plans de l'épisode précédent le laissait croire) ? La série va-t-elle finir par nous proposer autre chose qu'un zapping constant entre ces différents personnages ? Reverra-t-on un jour Sir Bondisseur ? Je continue de croire, malgré tout, que le show peut être plus qu'un « simple divertissement ». Come on !

 

 

J'ai aimé :

 

  •  « Do you think I'm easily chocked ? ». Cersei et Margeris sur un même pied d'égalité dans un plan américain sublime.
  •  La révélation sur Jonn Arryn, crédible quoique grossièrement amenée.

 

 

Je n'ai pas aimé :

 

  •  L'originalité totale de storyline de Daenerys : une ascension vertigineuse et une chute qui s'annonce rude. Personnages non-stéréotypés qu'ils disent...
  •  La violence encore et toujours gratuite de la série. Cette semaine les enfants, hop un p'tit coup d'épée dans un crâne !
  •  Jon Snow, ce personnage de sous-leader en toc.

 

 

Ma note : 11/20.

 

 

Bonus :

 

 

Sir Bondisseur GOT

Les vrais savent.

L'auteur

Commentaires

Avatar Herisson
Herisson
Le problème c'est que vous attendez de GoT une révolution à chaque instant des personnages, de l'intrigue, des situations. Le soucis c'est de vouloir comparer une série d'aventure / simili historique à une étude des caractères et des psychés. Je pense que c'est aussi une erreur des showrunners que d'avoir ambitionné ou donné l'impression de vouloir aller dans ce sens. Ce que je reproche surtout à la série, c'est son manque d'ambition formelle, souvent, et là Koss a tout à fait raison. Ca manque souvent d'audace à la réalisation: plus académique tu meurs. Et puis le parti pris de faire des saisons de 10 épisodes est batard et pas bien assumé: soit il faut pousser l'études des personnages à fond et réellement prendre le temps, décortiquer, et faire des saisons de 15/16 épisodes. Soit il faut assumer l'ambition spectaculaire / divertissement: et là, largement moyen de condenser les saisons à 6 ou 7 épisodes... (Parenthèse: honnêtement, il y a des épisodes de SFU qui m'ont réellement fait chier et pendant lesquelles je n'ai pas eu l'impression de voir les personnages évoluer, au contraire.)

Avatar CaptainFreeFrag
CaptainFreeFrag
Sauf que la série, à la suite du livre, a toujours ambitionné d'être un subtil mélange des deux genres : sinon, quid des innombrables scénettes ayant pour unique but d'approfondir l'étude des caractères ? On a donc le droit légitime d'être déçu sur ce point-là. Et je pense qu'à l'instar des saisons précédentes (surtout 2 et 3), cette déception est totalement liée aux limites formelles de la série télévisée, que les showrunners ont bien du mal à dépasser.

Avatar PuckyPotts
PuckyPotts
Très bonne critique qui voit plus loin que le bout de l'épisode, c'est plaisant. Ces petites scènes ont souvent donné de la saveur au show, mais j'ai l'impression que les scénaristes s'en servent de plus en plus comme de faire valoir plutôt que comme moyen d'approfondir les personnages. On comprend qu'Arya va avoir une importance dans la suite de la série juste parce qu'il nous la mette trois minuscules minutes dans chaque épisode. J'ai l'impression de voir un immense previously on GOT qui coure sur toute une saison, ça en devient frustrant.

Avatar Herisson
Herisson
@Captain: Ouais enfin faut arrêter de voir dans le livre une somme riche et exhaustive de l'étude des caractères. Ca reste de la bonne grosse Fantasy un peu bourrin politico-historique.

Avatar Zephir
Zephir
Hum l'épisode était certes pas folichon sur le fond mais là y a du zèle quand même, on te sent bien content de remettre une des séries les plus populaires du moment à sa place (cf l'intro) ! "Chaque changement de caractère de leur part est dû à des événements extérieurs. " Comme la majorité des adultes sains je dirais. "Mieux encore, ils sont bombardés, mis face à des situations qui les dépassent, pour les forcer à réagir. [...] Tout cela est complètement artificiel..." Alors là je sais pas si tu t'en es rendu compte mais tu viens en gros de décrire le ressort fondamental de la tragédie en littérature. Je ne vois pas en quoi ça serait quand justifié plus artificiel que les dramas [où les personnages ont une emprise sur leur destin] qui créent des péripéties ou des situations pour permettre à leurs personnages d'évoluer psychologiquement, ou qui injectent du fond pour de la profondeur. "Dans Game of Thrones, rien ne bouge et les personnages n'évoluent plus. C'est une pièce de théâtre où l'acte 1 serait quasi-infini." Bonne comparaison, du coup, si ce n'est que faut pas déconner, tous les personnages à part peut-être Stannis et Tywin ont évolué. Depuis la saison 3-début de la saison 4 ça se discute, mais d'une part c'est un peu tôt pour le juger d'autant que des personnages comme Arya et Sansa ont évolué, d'autre part niveau cohérence la chronologie est assez ramassée : il a dû se passer 2-3 semaines en 5 épisodes globalement. "Le show [...] se contentant de rendre une copie propre, une copie très fidèle au livre. Incapable de briser le carcan d'où elle est issue (le livre)" C'est faux depuis la saison 3 voire 2, et si c'est une critique elle limite l'argument "c'était mieux avant" que beaucoup tiendraient. "la série cherche constamment à maintenir l'attention du spectateur de la manière la plus putassière possible : avec du sexe et du sang." Alors ça c'est plus consensuel que la série hein :) Et dans la critique d'un épisode sans scène de sexe (la vraie raison du 15 de Badjokes c'est évident). Puis en vrai pour une série "médiévale" il n'y a pas tant de sang que ça. ("A chaque fois, c'était des séries innovantes qui proposaient des choses vues nulle part ailleurs.") "La seule différence avec ces séries, c'est l'argent mis sur la table pour le Jeu des Trônes." Ce n'est pas une composante noble ou intellectuelle mais c'est important - très important. Surtout si tu considères la valeur de l'art comme subjective, puisqu'il y a une variété/qualité de décors, cadres et modélisation unique, précieuse. Bah faut juste regarder le plus grand tableau. C'est une des rares séries "fantasy", la seule à être aussi aboutie et à montrer que le genre peut brasser des thèmes adultes et sombres, rassembler un public varié et nombreux. Mieux, c'est une des rares séries à adopter une vision, une ampleur romanesque (surprise) avec une touche de modernité dans l'esprit ; ainsi qu'une galerie de personnages récurrents aux points de vue isolé tel un roman choral. A part (dans une moindre mesure) Battlestar Galactica et The Wire, qui ce n'est pas un hasard présente aussi des codes de la tragédie (antique ici, la machine infernale étant la société.), je vois pas trop.

Avatar Herisson
Herisson
#lejouroùKosss'estfaitméchammentremettreàsaplace

Avatar BadJokes
BadJokes
"Et dans la critique d'un épisode sans scène de sexe (la vraie raison du 15 de Badjokes c'est évident)" C'est sérieux ? Non parce-que là c'est un pic gratuit sans intérêt....mais je t'en veux pas Zephir. Après je l'ai peut-être mal pris j'en sais rien. J'ai mes raisons que je vais garder secret pour la peine ! :)

Avatar Lefaisan
Lefaisan
"Le show ne prend jamais de risques, se contentant de rendre une copie propre, une copie très fidèle au livre. Incapable de briser le carcan d'où elle est issue (le livre)" Étant donné que tu n'as lu aucun de ces livres, une question me taraude l'esprit : qu'est-ce que ça peut bien te faire? "Tyrion est le même Tyrion depuis la saison 2." À part le nanisme, je vois pas. " L'originalité totale de storyline de Daenerys : une ascension vertigineuse et une chute qui s'annonce rude. Personnages non-stéréotypés qu'ils disent..." Ouais, ouais... et en peignant les choses avec un trait aussi gros, "une ascension vertigineuse et une chute qui s'annonce aussi rude" résume très bien les 5 saisons de Breaking Bad (on a même la référence à Ozymandias, histoire de bien appuyer l'idée). Mais là, bien sûr, tout le monde applaudit. Idem pour ce qui des mutins chez Craster : ça criait au manichéisme la semaine dernière... sauf que, dans GOT, ces personnages ne faisaient partie que d'une sous-intrigue sans véritables conséquences, pliée en deux épisodes. Dans Breaking Bad, on a un Walter White qui affronte comme boss final des NAZIS (v'là la subtilité quoi), dealers et meurtriers (et vas-y qu'on flingue quelques innocents dans les derniers épisodes, pour qu'on comprenne bien qu'ils sont vraiment méchants — de l'aveu même de l'une des productrices)... et tout le monde crie au génie. Pareil pour la violence, Koss. Tu prétends qu'elle est justifiée dans Hannibal dans un autre post.. alors que ça y va à fond dans le gore sans aucun autre intérêt que d'attirer le chaland. Dans le troisième épisode, on nous montre bien dans le détail des corps à moitié décomposés et bouffés par les champis.. et histoire d'être certain que le spectateur ait bien sa dose de macabre, on glisse également parmi eux un type à la face complètement ravagée toujours en vie. Ça n'apporte rien de concret, et ça correspond donc à ta définition du "gratuit".. mais là, rien à redire, visiblement. Ce que tu nous livres ici n'est pas tant une critique qu'un concentré de mauvaise foi.

Avatar Koss
Koss
@BadJokes : Non, je n'ai pas oublié. :D "J'ai mes raisons que je vais garder secret pour la peine ! :)" => Dommage. @Hérisson et CFF : Avis très intéressants. Même avis que toi Hérisson sur SFU (surtout sur Brenda), mais au moins l'évolution des persos à la fin est très nettes. @Zephir : "on te sent bien content de remettre une des séries les plus populaires du moment à sa place (cf l'intro) !" => Tout à fait. Après quand un épisode est bon, je le dis aussi. - "Comme la majorité des adultes sains je dirais." => Yep. Mais GOT est unilatéral sur ce point : les personnages n'évoluent QUE parce des trucs (souvent graves) leur arrive. Il n'y a pas d'évolution psychologique de leurs part. Tu peux évoluer sans que rien ne t'arrive dans la vie. C'est comme ça, tu changes. Cf : Claire dans Six Feet Under. - "lors là je sais pas si tu t'en es rendu compte mais tu viens en gros de décrire le ressort fondamental de la tragédie en littérature. " => You're right. Sauf que dans la tragédie, il y a une part de développement des personnages (Antigone par exemple) qui ne tient pas que du seul ressort du destin. Ce que je critique ici, c'est l'aspect unilatéral de la série. - "Depuis la saison 3-début de la saison 4 ça se discute, mais d'une part c'est un peu tôt pour le juger d'autant que des personnages comme Arya et Sansa ont évolué, d'autre part niveau cohérence la chronologie est assez ramassée :" => Ca honnêtement, j'en sais foutre rien. La série a un gros soucis avec la gestion temporelle et géographique de ces personnages (j'y reviendrais dans une prochaine critique). Mais oui pour Arya et Sansa, elles ont évolué. Les autres (ceux qui sont là depuis au moins la saison 2), je ne trouve pas. - "C'est faux depuis la saison 3 voire 2, et si c'est une critique elle limite l'argument "c'était mieux avant" que beaucoup tiendraient." => Les évolutions sont - pour l'instant - extrêmement faibles et tiennent plus détails qu'autre chose. Après oui, je pense que ces détails auront de l'importance plus tard. Ce n'est pas le cas pour l'instant. - " Puis en vrai pour une série "médiévale" il n'y a pas tant de sang que ça." => C'est la violence injustifiée que je critique. Pas la violence / le sang en tant que telle. Viking est plus violent, mais c'est un peu plus justifié. - "A part (dans une moindre mesure) Battlestar Galactica et The Wire, qui ce n'est pas un hasard présente aussi des codes de la tragédie (antique ici, la machine infernale étant la société.), je vois pas trop. " => Rome + Arrow (oui oui) + Buffy + Lost + Sons of Anarchy + ... @Lefaisan ;) : - "Étant donné que tu n'as lu aucun de ces livres, une question me taraude l'esprit : qu'est-ce que ça peut bien te faire? " => C'est ce que j'indique dans ma critique : la série est "bloquée" par le livre, média dont elle est issue. Donc si, ça "peut me faire". -"À part le nanisme, je vois pas." => Le personnage n'a strictement pas évolué depuis la saison 2 du point de vue de sa personnalité. Alors oui, il a perdu du pouvoir, mais c'est EXACTEMENT le même. - "Ouais, ouais... et en peignant les choses avec un trait aussi gros, "une ascension vertigineuse et une chute qui s'annonce aussi rude" résume très bien les 5 saisons de Breaking Bad (on a même la référence à Ozymandias, histoire de bien appuyer l'idée). Mais là, bien sûr, tout le monde applaudit." => Si tu cherches quelqu'un pour défendre Breaking Bad, tu te trompes de personnes. Je n'aime que peu la série (que je n'ai pas terminée d'ailleurs). Par contre non, l'évolution de Walter n'est pas linéaire. Il fait - au contraire - des allez et retours constants (cf fin de saison 2 - début de saison 3). - "et tout le monde crie au génie." => Pas moi. - "Ça n'apporte rien de concret, et ça correspond donc à ta définition du "gratuit".. mais là, rien à redire, visiblement." => Hannibal est extrêmement violente. Je ne le nie pas et c'est parfois à la limite du supportable. Sauf qu'à chaque fois, c'est utilisé pour dépeindre la personnalité des tueurs. A chaque fois. - "Ce que tu nous livres ici n'est pas tant une critique qu'un concentré de mauvaise foi. " => Tu donnes quelle définition de "la mauvaise foi" ?

Avatar Zephir
Zephir
(Oui c'était particulièrement fourbe et gratuit Badjokes vu que je te connais pas du tout ;) Mais je pensais que t'allais mieux le prendre vu tes posts au dessus surtout que je fais honneur à ton pseudo !) En tout cas merci de pas avoir pris ça comme une attaque Koss, c'était juste pour le contrepoint. Je rebondis sur quelques points assez HS. Je comprends totalement ton ressenti par rapport aux personnages, même si j'irais pas le reprocher à GoT. Parce que l'époque est différente, parce qu'il y a d'autres séries qui ont plus de temps pour se verser dans l'étude de caractères ou qui tournent autour de ça, parce que les acteurs (sauf peut-être les "héros") compensent. Comme le mentionne Hérisson (je suis d'accord avec tout son message au passage) elle se retrouve un peu le cul entre deux chaises. Et Claire je la compte comme une adulescente qui se cherche en faite, avec un côté rebelle/instable par ailleurs. Pas vu Rome et Arrow, petit doute pour Rome et Arrow est plus récent. Buffy... oui ok dans la catégorie série de romans fantastique qui peut durer indéfiniment. Supernatural aussi pendant qu'on y est ! Lost serait une histoire dégueulasse franchement, et pas "romanesque". La série épouse vraiment son format avec son unité de lieu, sa symbolique abondante pour faire spéculer les fans, ses bonds temporels, ses cliffhangers à la pelle. SoA bien vu, avec un côté plus « chronique » que GoT, et moins de profondeur de champ tout de même.

Derniers articles sur la saison

Critique : Game of Thrones 4.10

Et ce fût la fin.

Critique : Game of Thrones 4.09

Et la grosse bagarre !

Critique : Game of Thrones 4.08

Et Sansa Stark prit de l’âge… enfin !