Grosse déception pour cette rentrée de Gossip Girl. Il y a un an exactement, j'avais retrouvé la série dans une bonne forme, quitter le lycée le temps de quelques épisodes lui avait été bénéfique. Cette année encore, la série veut prendre la même direction (sauf que le lycée est bien enterré maintenant). Le problème, c'est que Gossip Girl s'entête à vouloir nous faire croire tout et n'importe quoi au sujet de ses personnages, genre ils ont fait la une de tous les tabloïds du monde. . . Non, désolé, il y a matière à critiquer.
On conserve les bonnes habitudes, à savoir l'analyse personnage par personnage.
Je démarre donc avec Serena. Elle est au coeur de l'épisode. Ils m'ont bien fait rire quand Rufus notamment a cru que la blonde de service pouvait aller en Europe histoire de se canaliser et faire vœu de chasteté vis-à-vis de l'alcool, de la drogue (mouais faudrait qu'il y en ait dans cette série) et du sexe. Tu parles, Serena a posé seins nus (on n'en a pas la preuve), elle a flirté avec tous les beaux gosses de la planète et elle est même traquée par les photographes partout où elle se rend.
Je n'ai rien contre l'actrice elle-même, simplement à trop vouloir jouer la diva, elle se perd un peu dans son jeu. Faute de preuves (trop de bla-bla) je n'arrive pas à croire une seule seconde à son été de dévergondée. De plus, la série voulant bien se foutre de la gueule de son actrice, il nous colle une doublure pour les "courses" à cheval... Ce fut le pompon. Bref, je préfère la Serena plus simple, moins scandaleuse ou alors qu'on nous prouve qu'elle a fait la pute tout l'été (des photos ! des photos ! des photos !).
Chuck et Blair forment un bon duo. Enfin, sur le papier c'est intéressant, tous les deux sont vraiment bien ensemble et la série l'a bien compris. Le problème, c'est que cela ne marchera jamais sur le long terme, oui les histoires de complots amoureux, le fait d'accepter que Chuck se fasse une autre fille et en plus d'en rire ne fonctionnera qu'un temps, ce n'est pas dans la nature du personnage de Blair. Puis, autant le dire franchement, si Blair avait hérité de l'intrigue de Serena, là on aurait été gâtés, cela répondrait vraiment au cahier des charges de Blair. Le problème avec cette histoire, c'est aussi qu'après un épisode on commence à tourner en rond . . .
Dan est devenu un homme devant nos yeux, oui oui, il est loin le petit garçon qui rêvait dans son coin. Maintenant Dan a de l'argent et va en profiter. Au placard le côté "j'ai pas de tunes mais je m'en fous", aujourd'hui je m'affiche avec ma limousine, mes fringues bon chic et tout le reste. Sauf que le problème avec Dan, tout comme avec Rufus et Jenny (mon dieu on dirait une momie celle-là, mais passons) c'est qu'ils viennent d'en bas, de la rue (façon de parler) et que lorsqu'ils ont de l'argent, cela ne leur ressemble pas. Rufus notamment est un musicien raté pour moi et pourtant il s'y croit, tant mieux pour lui d'un côté, mais tant pis pour nous de l'autre.
Il n'y a qu'une seule et unique façon pour que le personnage de Nate gagne en intérêt à nos yeux. C'est de lui mettre une nana, une mauvaise actrice est nécessaire pour ne pas faire de l'ombre à Chace Crowford et en plus que cette nana en question soit un problème pour sa famille. Gagné donc, puisque tous les éléments sont présents dans l'épisode. Nate a donc flirté tout l'été avec une nana dont il ne connaît que le nom à son retour pour New York et le hasard faisant bien les choses, c'est la fille de la famille rivale des Archibald. De plus, il se murmure que Nate se pose enfin avec une fille sur le long terme, on peut donc espérer que tout cela aboutisse à du vrai Gossip Girl. On peut espérer oui !
Petite rentrée pour nos amis de l'élite new-yorkaise, cet épisode m'a semblé long et peu intéressant. J'espère vraiment que la série ne reprendra pas le chemin de l'inutilité comme ce fut le cas lors de la saison 2, je pense quand même que l'entrée en fac pourra sauver quelques histoires du chaos.
Ce que j'ai aimé:
- le côté aéré de l'épisode, les scènes extérieures notamment.
- la bande-son toujours aussi riche
Ce que je n'ai pas aimé:
- les personnages ne sont pas assez exploités
- certaines histoires ont un goût assez prononcé de déjà-vu
Note: 08/20
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Goodbauer
