Epidémie de pitch
Nathan est remplacé dans son poste de chef de la police par un homme venu faire disparaître les perturbés de la ville. Un virus foudroyant fait son apparition et tue, dans le commissariat, les gens les uns après les autres.
Retour à l’huis-clos
Je suis encore enfermée avec tous les boulets.
Tous les personnages principaux, comme toujours, se retrouvent enfermés dans le commissariat. Cette situation n’est pas inédite, car ce n’est pas la première fois que Haven nous offre un huis-clos, c’est un peu la marotte des scénaristes qui nous en offre un régulièrement. Et c’est vrai que ça donne une ambiance qui fonctionne toujours même avec un scénario bancal.
Aujourd’hui, nous avons le droit à une épidémie foudroyante qui tue le personnel et les visiteurs du commissariat. Ce virus ce distingue par une couleur noire qui apparaît sur les doigts d’une personne et se propage sur tout le corps et dans le sang. Comme dans toute la saison, j’y vois un hommage à X-Files et la fameuse huile noire extraterrestre qui entrait à l’intérieur des gens.
A défaut d’épidémie, il s’agit, une nouvelle fois, d’une personne perturbée qui provoque ce virus, une femme en l’occurrence. Cette femme, battue et traitée comme une moins que rien par son mari, n’ose pas se rebeller contre se dernier et garde tout en elle. Mais tout cela ressort sous la forme du virus. Au final, elle reprend le dessus, grâce à Audrey, et inflige à son mari le virus et guérit tout le monde. Comme souvent, Haven tient un très bon sujet et nous déçoit par une conclusion, ou résolution d’enquête, un peu bancale. C’est un peu le défaut de la série et qui l’a fait rester bien en dessous de son grand frère X-Files.
Deux retours et un départ définitif
Je vous dis que je ne sais pas où est mon marteau !
Cet épisode voyait le retour de deux personnages, l’un vu qu’une fois et l’autre parti alors qui prenait de l’importance. L’un de ces personnages, c’est Thor, ce blond à tout faire à qui l’on découvre une capacité : il attire les balles, mais n’est pas blessé par celles-ci. Le fait qu’il est lui aussi un pouvoir, me fait me demander si tous les habitants de Haven n’ont pas un pouvoir.
Même pas vrai, je ne suis pas un boulet !
Le second personnage à faire son retour n’est autre que Chris "Brandon". Dès qu’il revient il veut chopper Audrey, qui n’est pas vraiment chaude. Chris est officiellement le boulet de la saison et aligne connerie sur connerie, il est le nouveau Duke. Au final, il se même larguer par Audrey qui est mieux sans lui et nous aussi.
Rest In Peace Evi.
La série récupère donc un boulet mais en perd un, ou plutôt une. Evi, la femme de Duke qui complote avec le curé, se prend une bastosse en tentant de quitter le commissariat sous quarantaine. Quand je vois ça, j’ai envie de dire merci aux auteurs de la série de nous enlever un personnage qui n’a servi à rien mis à part freiner la série.
Côté fil rouge
Ca avance toujours pour Duke.
Un peu d’avancement dans le fil rouge côté Duke et Nathan dans l’épisode de cette semaine. Tout le monde est maintenant au courant que c’est le révérend qui mène la danse à Haven, dans la guerre contre les perturbés. On peut donc penser que la fin de saison sera rythmé par un duel entre Nathan et le révérend. Duke, de son côté, se rapproche du révérend, mais je sens dans ce rapprochement un coup fourré de la part de Duke. Je sens qu’il va nous faire l’espion chez le curé pour en savoir plus sur ses projets, en tout cas j’espère.
En bref :
Un épisode classique dans sa tournure qui apporte un peu d’éclaircissement sur le complot contre les perturbés. Un épisode qui a le mérite de mettre les choses sur la table sur les agissements du révérend et d’avoir éliminé un boulet.
J’ai aimé :
- La mort d’Evi
- Nathan qui reprend des couleurs
- Le retour de Thor
Je n’ai pas aimé :
- Encore un huis-clos
- Le retour de Chris
- Pas d’avancé pour Audrey
12/20
En bonus, je vous offre une vidéo, réalisée par un nouveau membre, Darkitude, qui propose une théorie quant à l'avenir de la série. Cette vidéo a le mérite de faire réfléchir, je vous laisse juger.
Fafa
