Pour ceux qui, comme moi, trainent autour des sites de critiques (ou de commérages forumesques), sachez que je ne verserai pas dans cette espèce de vindicte populaire (ou pas ?) qui veut qu'How I Met Your Mother devient ennuyeuse, voire agaçante, sous prétexte que la "storyline" n'avance pas comme on voudrait. Qu'on soit d'accord ou pas avec moi, je le crie haut et fort: "Je m'en fous de qui est la mère !"
Tout ça pour vous dire, et la, attention, spoil, que non, dans cet épisode on ne voit pas la mère. Oui, même si les réalisateurs avait laissé filtrer des infos comme quoi, peut-être, oui, c'est fort possible, la mère allait arriver à la fin de la saison, même si on avait cru à la fin de l'épisode 22 que ça y était, elle était là, sous son parapluie jaune qu'on connait par cœur, et que là, incessamment sous peu, donc une semaine plus tard, on allait enfin voir sa gueule !... pour nous berner légèrement via une pirouette scénaristique nommée Stella. Et ben même malgré tout ça, moi, je m'en fous.
MA bande de potes
Je parlais de vindicte parce que je trouve ça facile de dire : "ouais, c'est nul, les scénaristes se foutent de nous, ils rallongent pour faire du blé, c'est caca, bouh, etc". Bien sûr, cela n'engage que moi, et peut-être êtes vous, vous qui lisez (et j'ose espérer que vous avez au moins lu jusque là), partisans de la critique facile et assumé autour de cette série. Mais moi, How I Met Your Mother, c'est avant tout une bande de potes. Et par là, j'entends: Ma bande de potes.
Oui, moi, je suis triste quand la saison s'achève, et que je vais devoir attendre plusieurs mois avant de les retrouver. Et moi je suis content aussi de me dire: "ouf, on ne sait pas encore qui est la mère, ça va continuer".
Donc, non, je ne dirai pas que cet épisode vaut 8 parce qu'on n'y voit pas la mère, et cela ne m'a pas énervé outre mesure, au point de dire: "ouais, ça m'a même pas fait rire, c'trop nul quoi! (sans le langage sms, sinon, veuillez lire par là: oé sa ma mem pa fé rir, c tro nul koi!). Et peut être êtes vous surtout en train de vous dire que ce gars qui écrit la critique, ce serait fort sympathique de sa part qu'il arrête de parler de choses dont vous ne suivez pas le fil, vu que vous, contrairement à lui, vous n'êtes pas un geek, et que bon, vous êtes déjà bien sympa de lire la critique, et d'avoir dépassé le paragraphe 1.
Donc, parlons de l'épisode.
Le pré-générique nous met devant Ted et sa construction de restaurant en forme de chapeau de cow boy, et surtout devant un Barney qui a envie de parler de Robin, parce qu'il l'aime bien voir plus, lui, Robin. Donc deux des trois principales trames humoristiques sont posées la. On reviendra sur la troisième plus tard (mystère... ouh...) et on va commencer par parler de ces deux là. Ted et le chapeau, on s'en fout, oui, mais c'est tellement énorme de revoir Sven pour l'occaz, les Némésis de Ted, qui visiblement ne peuvent pas s'empêcher de faire des immeubles à tête de dinosaure (cf photo) sur fond de musique disco dance des 80's, que ça valait le coup. Oui, c'est sur, il faut rentrer dans le délire Sven, et moi, j'y rentre.
Le projet de Ted le mettra également aux prises avec la chèvre (dont on a déja maintenant entendu l'histoire un peu partout dans la série), histoire qui connait ici son dévouement. Le combat "chèvre/ted" d'ailleurs, on aurait pu s'en passer. Non pas que je crache sur le burlesque (je suis fan de The It Crowd) mais que je n'aime que le burlesque subtil... (donc j'aime pas Mr Bean). Donc, Sven : cool, la chèvre : pas cool.
Barneyisme
Ah, voila un truc qui est bien, voilà un truc qui me passionne encore plus que la mother, voila ! (ah j'ai oublié de dire quoi : la relation Barney/Robin). C'est tellement gros que c'en est drôle, et c'est toujours, toujours pour ça qu'on aime Barney. Un mec si facile à cerner, et pourtant si attachant, à qui il suffit de dire oui, pour qu'il pense finalement non. Un Greg House de la drague. Ils ne sont pas mignons tous les deux, à se tourner autour, et ce baiser, ça vous a pas fait vibrer ? (ah non ?)
Ben moi si. On le voyait venir gros comme une maison, et c'était fait pour, mais les scénaristes ont eu la délicatesse de l'amener comme moi je l'imaginais. Enfin non, je ne l'imaginais pas exactement comme ça, mais dans l'esprit et le délire, oui. En tout cas, cet arc nous donne droit à une Lily dans toute sa splendeur (oui, au fait, Lily est là car cet épisode à été tourné en milieu de saison, c'est à dire avant qu'elle soit trop grosse, vu qu'un final sans Lily, ça se fait pas) qui ne sait toujours pas tenir sa langue, à un Barney on ne peut plus fidèle à lui même, et à un dialogue Barney/Robin qui donne dans le vaudeville forcé, tout simplement énorme.
Le grand saut
Troisième trame humoristique, Marshall. Marshall qui veut sauter sur la terrasse du bâtiment d'à côté, vu qu'il y a un spa, occasion pour lui de se prouver qu'il est capable de "sauter le pas" (ouais, facile). S'en suit une série de séquences dont HIMYM a le secret, qui mettent toutes Marshall en situation de saut au fil des années, et c'est ce genre de scènes, qui donnent légèrement dans l'exagération qui m'ont fait vraiment aimer How I Met Your Mother. Parce que voila, moi, Marshall, je l'aime pour ça. Parce qu'il est borné, qu'il est plein de principes, que c'est un lover et qu'il est passionné. Les dialogues avec Lily, très illustrés de grandes phrases façon Marshall valent aussi le détour.
Bien mais pas top.
Voila pour cet épisode. Je mets 13. Oui, je n'ai dit que du bien de la série, et je ne mets que 13. Ben pourquoi ? Parce que How I Met Your Mother mérite rarement plus : c'est drôle, c'est cool, ça détend, on est attaché, mais il manque à cet épisode le peps des épisodes sur le pari-baffe, ou sur lLt's go to the mall.
Parce que malgré toutes ses qualités, cette saison est moins bonne que les autres, dans l'ensemble, et cet épisode ne se détache pas du lot. Parce que depuis la saison 4, HIMYM me fait sourire, alors qu'avant ça me faisait vraiment rire.
Ce que j'ai aimé:
- Barney Robin: ça avance enfin !
- Le retour éclair de Sven
- Mes coupains !
Ce que j'ai pas aimé:
- Je vais plus les voir !
- La chèvre: too much burlesque
- Pas mieux que le reste de cette saison un peu moyenne.
Note: 13/20