La nostalgie de la saison 1
L’année dernière les scénaristes ont eu les oreilles qui sifflaient. Ils en ont eu marre et ils se sont demandés comment recréer le même engouement que dans les premières saisons. Je ne sais pas s’ils se sont beaucoup creusés la tête mais ils ont décidé d'utiliser une tactique simplissime : remettre le plus d’éléments possibles de la première saison.
La stratégie n’est pas mauvaise : l’effet Nostalgie. Vous savez cet effet qui, lorsque vous écoutez la radio et que vous passez de Zaz (ou Yannick Noah pieds nus pour certains) à du ABBA ou du Queen, une sorte d’ascenseur émotif vous envahi. Ici c’est la même chose. Je suis heureux de savoir qu’ils se rappellent ce qui était mieux avant. Mais le problème c’est que cette stratégie est à double tranchant : et oui certaines personnes achètent le CD de Zaz et vont aux concerts de Yannick Noah, ils ont rien à faire de la vraie musique (TROOOOOOOOOOOOLLLLLL inside c’est juste pour prévenir).
Ces personnes, à raison, n’en peuvent plus de voir stagner la série. Rien de nouveau, que des vieilles blagues, des vieilles techniques. Après 7 saisons, le réchauffé ne sera pas un plat fameux. Sauf pour le bon public, encore fan de la série, facilement rieur. Aucun des deux publics n’est à blâmer. C’est HIMYM qui a voulu rattraper certains fans de la première heure qu’ils ont perdus pendant ces deux dernières années.
Les scénaristes sont à moitié sauvés, il faut juste renouveler le comique de la série et SURTOUT butter Lily intégrer la mère à l’histoire.
"La déception se lit sur son visage..."
Chacun de son côté versus tous ensemble
Les deux derniers épisodes ont utilisé le même effet Nostaaaaaaalgiiiiie mais la construction est totalement différente. D’un côté nous avons un épisode où chacun fait sa vie de son côté et un autre où le gang est réuni dans la même pièce. Des deux, j’ai largement préféré le deuxième. Tout simplement parce que tous les personnages ont pu interagir et pas seulement quelques couples de caractère. Cela change totalement la dynamique de l’épisode.
Dans le premier spécial Halloween, autant Katie Holmes paraissait être un bon guest et la révélation de l’identité de Slutty Pumpkins aurait mérité salaire, autant la tournure de l’histoire a fait plouf. Nous téléspectateurs, nous avons vécu la déception de Ted tellement nous pensions la même chose : on a attendu sept ans pour rien… L’épisode est sauvé sur le délire canadien entre Barney (Mister USA c’était du bon Barney Show) et Robin.
Le deuxième épisode utilise parfaitement tout ce qui a fait de la série une série culte. Des flashs, une histoire, des délires venus d’ailleurs (l’intro par exemple et l’ours) et de la bonne nostalgie avec les slaps. Depuis le temps que je voulais qu’elles reviennent ! Encore une fois la cohésion de groupe est un élément fondamental pour la réussite de la série. L’épisode est rythmé et personnellement j’en voulais plus. Les répliques sont toutes bonnes et les différentes histoires se mélangent avec une compréhension complète. La fin peut paraître classique mais elle a été amenée de façon légère.
"On a retrouvé le Pedobear"
En conclusion, le spécial Halloween a déçu mais l’épisode tempête (jolie façon d’utiliser ce qui se passe dans la réalité) a su réunir les personnages pour ne pas avoir de temps mort. Je trouve que l’épisode a fait le nécessaire et on sent une vraie implication des scénaristes cette année.
7.08 : 12/20.
7.09 : 16/20.
Ce que j’ai aimé :
- Katie Holmes, 33ans, un bébé mais pique encore les yeux
- Le Barney show sur l’ensemble des 2 épisodes (surtout sa fausse vraie histoire)
- Les slaps
- Le trip de l’ours
- L’utilisation des flashs
- Le Ted des 15ans
Ce que je n’ai pas aimé :
- La déception pour la citrouille
- Je veux plus de Kutner, il n’est pas au niveau de Harold & Kumar