L’épisode commence sur les chapeaux de roues, ceux qui ont vu le film comprennent d’emblée ce qu'il se passe, les profanes sont curieux, et la curiosité est payante, dès les premières minutes, la porte s’active, les militaires en faction sont incrédules et un grand type emmailloté dans un mauvais costume d’Halloween débarque, entouré de ses bodyguards perso !
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas venus prendre une petite collation. Les militaires mitraillent, la femme se fait kidnapper, les bad boys repartent et la porte se referme, ouf, rien que ça dans les premières minutes, un début tout en finesse, ou presque, qui ne présage que du bon !!
Bilan de ce début explosif, la rencontre avec Apophis, le goa'uld qui deviendra bientôt l'ennemi public number one pour les hautes sphères de l'US Air Force dans le secret du projet Stargate !!
Le Stargate Project, ou plutôt le programme Portes des Étoiles, en veille depuis la mission Abydos, (menée par Kurt Russel dans le film), se réenclenche dans le strass et les paillettes, exit les bâches et la poussière, place à la propreté et aux nouvelles technologies, eh oui les NTIC ont la part belle dans Stargate ! Bien entendu, certains l’ont eu mauvaise, « Et pourquoi que c’est pas Kurt qui reprend son rôle hein? » Ben, Kurt, l’était occupé ailleurs, pardi ! C’est le très MacGyveresque Richard Dean Anderson qui reprend le rôle de Jack O’neill, le colonel à la retraite qui a tué Râ avec l’aide de Jackson ! Il est vite appelé à la rescousse par le général Hammond, bien en peine de n’avoir pu terminer sa carrière dans le calme et la bonne humeur.
Il faut donc retourner sur Abydos, la planète visitée par nos protagonistes dans le film. Jackson est supposé mort, mais ne l’est pas vraiment, non, monsieur se la coule douce avec sa femme, offerte par la maison. Avant de repartir, nous assistons à la rencontre explosive entre O’neill et Sam, son nouveau coéquipier, oh non pardon, sa nouvelle coéquipière ! Leurs débuts sont tendus mais ces deux-là sont faits pour s’entendre, preuve en sera faite, mais je m’avance ! Ce début nous présente donc tous les personnages principaux !
La suite de l’histoire se déroule sans fausse note, l’équipe repart sur Abydos, puis se retrouve sur Chulak, une nouvelle planète donc ! On découvre donc que l'univers n'est pas si petit que cela !
L'équipe est faite prisonnière et se retrouve emprisonnée comme une centaine d'autres autochtones. La femme de Daniel, Sha're, qui a été enlevée, se retrouve choisie pour être l'hôte d'un goa'uld. Nous assistons là à une scène qui, de mémoire de gaters, a été l'une des plus difficiles à avaler !
Nos compères arriveront à s'évader, grâce à l'aide d'un Jaffa, Tea'lc, le prima d'Apophis, son plus fidèle serviteur. La loyauté de l'homme vacillait, nous l'avons vu auparavant dans l'épisode, mais c'est O'Neill qui le convaincra finalement. Bien entendu, ceux qui cherchent la petite bête trouveront là une belle répartie, il a quand même vite retourné sa veste ! Mais nous, on adore ! Tout s’enchaîne donc avec une incroyable fluidité, le spectateur en a pour son argent et ne s’ennuie pas une seule seconde tant l’action est continue et les bonnes (et mauvaises) surprises se succède !
Ce que j’ai aimé :
- l’action, surtout le fait que la série commence sur un bon nœud dramatique !
- l’humour, c’est bien ce qui a fait la particularité de Stargate pendant ses 10 années d’existence, la SF, c’est bien, mais la série Stargate s’est forgée une solide réputation sur ces petites innovations qui font d’elle un blockbuster sériel !
- l’introduction des personnages et des intrigues majeures de la saison 1 : la lutte contre les goa’uld, la recherche de la femme de Daniel, l’évolution de l’équipe, etc. Tout est mis en place, on comprend vite les premiers enjeux de la saison et c’est tant mieux !
- les armes extraterrestres, très intéressantes !
- la réalisation, une main de chef !
- aucune longueur selon moi !
Ce que j’ai moins aimé :
- en tant que femme, je critique le fait que les femmes sont mises à nue dès ce premier épisode, bon, c’est ironique mais tout de même !
- le côté "soudain", bah oui, ceux qui ont vu le film pige tout, mais les autres se creusent un peu la tête !
Note: 14/20