Critique : The Middleman 1.01

Le 16 octobre 2009 à 00:00  |  ~ 18 minutes de lecture
Avec le Middleman, ça rigole pas, vous avez beau être un gorille plus intelligent que Kyle xy, plus dangereux que Dexter ou encore plus balèze qu'un Terminator, rien ne l'empêchera de vous botter les fesses. Ça, c'est dit.
Par Bleak

Critique : The Middleman 1.01

~ 18 minutes de lecture
Avec le Middleman, ça rigole pas, vous avez beau être un gorille plus intelligent que Kyle xy, plus dangereux que Dexter ou encore plus balèze qu'un Terminator, rien ne l'empêchera de vous botter les fesses. Ça, c'est dit.
Par Bleak

"Par hasard, elle aime mon incertitude, par hasard, j'aime sa solitudeeee..."

 

Alors pourquoi un passage d'une chanson de Julien Clerc dans un article consacré à une série? Disons que c'est en recherchant des détails sur la série The Middle, prochainement diffusée aux États-Unis, que je suis tombé par hasard sur cette série. C'est vrai que je suis allé loin là... Toujours est-il que, doté d'une curiosité qui ferait frémir celle d'un dindon (oui le dindon est un animal très curieux, ou pas d'ailleurs, aucune idée), je me suis surpris à commencer la lecture du court synopsis: "bon d'accord c'est l'histoire d'un super héros associé avec une gonzesse qui butent des monstres...mouais" me dis-je.

Ma curiosité n'étant toujours pas comblée, je me décidasse (merci Bescherelle) alors à me lancer dans la vision de l'épisode pilote...

 

 

Un duo de Comic

 

Avant de vous parler de notre duo infernal, je tiens à ajouter quelques mots au sujet de l'origine de la série. The Middleman est initialement un "Comic", c'est à dire une bande dessinée américaine, qui justement se moque des "comic book", donc pas besoin de se demander où est ce qu'ils ont pu piocher de telles idées pour enrichir leur scénario. A première vue, le duo ne semble pas des plus inédits.

Wendy Watson est une jeune femme de 20 ans, artiste peintre mignonne, en collocation avec une blonde qui milite pour la protection des animaux, et en couple avec son boyfriend plutôt benêt. Le Middleman, dit l'intermédiaire in french, est le gendre rêvé de tous parents, éduqué de manière exemplaire et très propre sur lui, ne soyez pas grossier où il vous demandera "si c'est avec cette bouche que vous embrassez votre mère". Pas très original le duo, on a déjà vu ça avec Chapeaux Melons et Bottes de Cuir, me direz vous. Peut-être, peut-être pas. Toujours est-il qu'il y a quelque chose d'accrocheur chez nos deux personnages.

L'une est un peu ce que nous appelons dans notre jargon une Madame Tout Le Monde, une jeune femme banale, ex-secrétaire, qui vit en collocation dans un appartement banal, à cela près qu'elle possède un caractère bien à elle. Une petite chose la distingue toutefois, elle n'a pas froid aux yeux. Lâchez une larve à tentacules de 4 mètres et Wendy essaiera de s'en débarrasser sans paniquer, et ce, sans expérience particulière. C'est de la fiction, certes, mais j'aimerais vous y voir moi.

 L'autre est plutôt du genre militaire, caractère posé, il se comporte (involontairement?) comme the beau gosse, genre Jean Dujardin dans OSS 117, sans les gaffes. Le cocktail des deux est étonnant et vaut le détour, on s'y attache rapidement et on prend notre pied à suivre le déroulement des missions.

 

 

Enquêtes exclusives

 

Leurs missions, justement, consistent à éliminer les ennemis de différentes natures susceptibles d'être dangereux pour la société, et ce, dans la plus grande discrétion. Dans ce premier épisode,il s'agit d'un singe génétiquement modifié ayant un QI nettement supérieur à celui des êtres humains, donc bien entendu largement inférieur à celui des rédacteurs de SerieAll (472 le mien et vous?), qui s'est échappé d'un centre de test et devient un véritable serial killer. Les missions en question sont rudement bien menées, on se croirait dans Les Experts: Manhattan! Je plaisante bien entendu. Cela n'empêche qu'elles sont extrêmement prenantes d'autant plus que l'on sait que le fugitif n'est pas un simple être humain.

 

 

A ne pas prendre au sérieux

 

Je ne vous le cache pas, cette série à des allures de série Z. Mais ce qu'il y a de formidable, c'est qu'elle semble l'assumer et en jouer pleinement. Dans The Middleman, l'humour est un véritable chef d'œuvre pour les mordus de situations déjantées, d'auto-dérision, de comique décalé et de blagues nulles une fois encore assumées.

Pour vous dire, il m'est arrivée de me prendre la tête à deux mains en me disant: "Magnifique! Nous amener dans une situation aussi sérieuse pour la faire finalement chuter dans un tel rocambolesque. Du grand art!". Bon, j'avoue que quand je pense c'est un peu plus olé olé au niveau de la tournure, mais c'est une critique, ça rigole pas. J'ai même parfois eu le sentiment d'assister à une pièce de théâtre dans laquelle chaque petite pointe d'humour tombait au moment parfait, où chaque gag était entièrement maîtrisé, calculé. Que vous dire, cet humour me correspond parfaitement. Si vous trouvez ça vraiment nul, arrêtez de me fréquenter, ou ne commencez pas...cela vous mènerait au suicide (mouhaha).

 

 

Immédiatement culte

 

Vous l'aurez compris, cet épisode est un véritable coup de cœur pour moi. Le jeu des acteurs qui peut paraître, certes, simple, est à mon goût totalement crédible et maitrisé. L'atmosphère général de l'épisode, dans lequel on n'a de cesse de se demander ce que les producteurs vont nous pondre, m'a tenu en haleine du début à la fin. Le ton est léger, tout est fluide, tout s'emboite parfaitement. Certains me diront que je suis devenu aveugle, moi je leur répondrai que c'est ça, l'amour (non là je déconne quand même!)

Bon allez, pour finir, je vais vous dévoiler le seul point noir de la série qui m'est apparu. Il est de taille et vous l'aurez sans doute remarqué si vous avez regardé l'épisode. Oui, la première bestiole, la fameuse larve à tentacules. Elle est moche, hein! Absolument pas réaliste! Cela me laisse quelques craintes si les prochains épisodes se centrent plus sur ce genre de monstres.

Mais bon, personnellement, je suis prêt à le pardonner si la série garde cette qualité.

 

 

J'ai aimé:

 

  • l'humour totalement décalé
  • les enquêtes rocambolesques
  • le ton léger
  • le suspense relatif au fugitif
  • l'ambiance générale

 

 

Je n'ai pas aimé:

 

  • le monstre du début, très mal fait

 

Note: 15/20

"Par hasard, elle aime mon incertitude, par hasard, j'aime sa solitudeeee..."

Alors pourquoi un passage d'une chanson de Julien Clerc dans un article consacré à une série?
Disons que c'est en recherchant des détails sur la série The Middle, prochainement diffusée aux États-Unis, que je suis tombé par hasard sur cette série.
C'est vrai que je suis allé loin là...

Toujours est-il que, doté d'une curiosité qui ferait frémir celle d'un dindon (oui le dindon est un animal très curieux, ou pas d'ailleurs, aucune idée), je me suis surpris à commencer la lecture du court synopsis: "bon d'accord c'est l'histoire d'un super héros associé avec une gonzesse qui butent des monstres...mouais" me dis-je.

Ma curiosité n'étant toujours pas comblée, je me décidasse (merci Bescherelle) alors à me lancer dans la vision de l'épisode pilote...
Critique: The Middleman S01E01
Un duo de Comic

Avant de vous parler de notre duo infernal, je tiens à ajouter quelques mots au sujet de l'origine de la série.
The Middleman est initialement un "Comic", c'est à dire une bande dessinée américaine, qui justement se moque des "comic book", donc pas besoin de se demander où est ce qu'ils ont pu piocher de telles idées pour enrichir leur scénario.

A première vue, le duo ne semble pas des plus inédits.

Wendy Watson est une jeune femme de 20 ans, artiste peintre mignonne, en collocation avec une blonde qui milite pour la protection des animaux, et en couple avec son boyfriend plutôt benêt.

Le Middleman, dit l'intermédiaire in french, est le gendre rêvé de tous parents, éduqué de manière exemplaire et très propre sur lui, ne soyez pas grossier où il vous demandera "si c'est avec cette bouche que vous embrassez votre mère".

Pas très original le duo, on a déjà vu ça avec Chapeaux Melons et Bottes de Cuir, me direz vous.
Peut-être, peut-être pas. Toujours est-il qu'il y a quelque chose d'accrocheur chez nos deux personnages.

L'une est un peu ce que nous appelons dans notre jargon une Madame Tout Le Monde, une jeune femme banale, ex-secrétaire, qui vit en collocation dans un appartement banal, à cela près qu'elle possède un caractère bien à elle.
Une petite chose la distingue toutefois, elle n'a pas froid aux yeux. Lâchez une larve à tentacules de 4 mètres et Wendy essaiera de s'en débarrasser sans paniquer, et ce, sans expérience particulière.
C'est de la fiction, certes, mais j'aimerais vous y voir moi.

L'autre est plutôt du genre militaire, caractère posé, il se comporte (involontairement?) comme the beau gosse, genre Jean Dujardin dans OSS 117, sans les gaffes.

Le cocktail des deux est étonnant et vaut le détour, on s'y attache rapidement et on prend notre pied à suivre le déroulement des missions.

Critique: The Middleman S01E01
Enquêtes exclusives

Leurs missions, justement, consistent à éliminer les ennemis de différentes natures susceptibles d'être dangereux pour la société, et ce, dans la plus grande discrétion.

Dans ce premier épisode,il s'agit d'un singe génétiquement modifié ayant un QI nettement supérieur à celui des êtres humains, donc bien entendu largement inférieur à celui des rédacteurs de SerieAll (472 le mien et vous?), qui s'est échappé d'un centre de test et devient un véritable serial killer.

Les missions en question sont rudement bien menées, on se croirait dans Les Experts: Manhattan! Je plaisante bien entendu. Cela n'empêche qu'elles sont extrêmement prenantes d'autant plus que l'on sait que le fugitif n'est pas un simple être humain.

Critique: The Middleman S01E01
A ne pas prendre au sérieux

Je ne vous le cache pas, cette série à des allures de série Z.
Mais ce qu'il y a de formidable, c'est qu'elle semble l'assumer et en jouer pleinement.

Dans The Middleman, l'humour est un véritable chef d'œuvre pour les mordus de situations déjantées, d'auto-dérision, de comique décalé et de blagues nulles une fois encore assumées.

Pour vous dire, il m'est arrivée de me prendre la tête à deux mains en me disant: "Magnifique! Nous amener dans une situation aussi sérieuse pour la faire finalement chuter dans un tel rocambolesque. Du grand art!". Bon, j'avoue que quand je pense c'est un peu plus olé olé au niveau de la tournure, mais c'est une critique, ça rigole pas.
J'ai même parfois eu le sentiment d'assister à une pièce de théâtre dans laquelle chaque petite pointe d'humour tombait au moment parfait, où chaque gag était entièrement maîtrisé, calculé.
Que vous dire, cet humour me correspond parfaitement. Si vous trouvez ça vraiment nul, arrêtez de me fréquenter, ou ne commencez pas...cela vous mènerait au suicide (mouhaha).


Immédiatement culte

Vous l'aurez compris, cet épisode est un véritable coup de cœur pour moi.
Le jeu des acteurs qui peut paraître, certes, simple, est à mon goût totalement crédible et maitrisé.
L'atmosphère général de l'épisode, dans lequel on n'a de cesse de se demander ce que les producteurs vont nous pondre, m'a tenu en haleine du début à la fin.
Le ton est léger, tout est fluide, tout s'emboite parfaitement.
Certains me diront que je suis devenu aveugle, moi je leur répondrai que c'est ça, l'amour (non là je déconne quand même!)

Bon allez, pour finir, je vais vous dévoiler le seul point noir de la série qui m'est apparu. Il est de taille et vous l'aurez sans doute remarqué si vous avez regardé l'épisode. Oui, la première bestiole, la fameuse larve à tentacules. Elle est moche, hein! Absolument pas réaliste! Cela me laisse quelques craintes si les prochains épisodes se centrent plus sur ce genre de monstres.
Mais bon, personnellement, je suis prêt à le pardonner si la série garde cette qualité.



J'ai aimé:
- l'humour totalement décalé
- les enquêtes rocambolesques
- le ton léger
- le suspense relatif au fugitif
- l'ambiance générale


Je n'ai pas aimé:
- le monstre du début, très mal fait


Note: 15/20

"Par hasard, elle aime mon incertitude, par hasard, j'aime sa solitudeeee..."

 

Alors pourquoi un passage d'une chanson de Julien Clerc dans un article consacré à une série?

Disons que c'est en recherchant des détails sur la série The Middle, prochainement diffusée aux États-Unis, que je suis tombé par hasard sur cette série.

C'est vrai que je suis allé loin là...

 

Toujours est-il que, doté d'une curiosité qui ferait frémir celle d'un dindon (oui le dindon est un animal très curieux, ou pas d'ailleurs, aucune idée), je me suis surpris à commencer la lecture du court synopsis: "bon d'accord c'est l'histoire d'un super héros associé avec une gonzesse qui butent des monstres...mouais" me dis-je.

 

Ma curiosité n'étant toujours pas comblée, je me décidasse (merci Bescherelle) alors à me lancer dans la vision de l'épisode pilote...

 

Critique: The Middleman S01E01

Un duo de Comic

 

Avant de vous parler de notre duo infernal, je tiens à ajouter quelques mots au sujet de l'origine de la série.

The Middleman est initialement un "Comic", c'est à dire une bande dessinée américaine, qui justement se moque des "comic book", donc pas besoin de se demander où est ce qu'ils ont pu piocher de telles idées pour enrichir leur scénario.

 

A première vue, le duo ne semble pas des plus inédits.

 

Wendy Watson est une jeune femme de 20 ans, artiste peintre mignonne, en collocation avec une blonde qui milite pour la protection des animaux, et en couple avec son boyfriend plutôt benêt.

 

Le Middleman, dit l'intermédiaire in french, est le gendre rêvé de tous parents, éduqué de manière exemplaire et très propre sur lui, ne soyez pas grossier où il vous demandera "si c'est avec cette bouche que vous embrassez votre mère".

 

Pas très original le duo, on a déjà vu ça avec Chapeaux Melons et Bottes de Cuir, me direz vous.

Peut-être, peut-être pas. Toujours est-il qu'il y a quelque chose d'accrocheur chez nos deux personnages.

 

L'une est un peu ce que nous appelons dans notre jargon une Madame Tout Le Monde, une jeune femme banale, ex-secrétaire, qui vit en collocation dans un appartement banal, à cela près qu'elle possède un caractère bien à elle.

Une petite chose la distingue toutefois, elle n'a pas froid aux yeux. Lâchez une larve à tentacules de 4 mètres et Wendy essaiera de s'en débarrasser sans paniquer, et ce, sans expérience particulière.

C'est de la fiction, certes, mais j'aimerais vous y voir moi.

 

L'autre est plutôt du genre militaire, caractère posé, il se comporte (involontairement?) comme the beau gosse, genre Jean Dujardin dans OSS 117, sans les gaffes.

 

Le cocktail des deux est étonnant et vaut le détour, on s'y attache rapidement et on prend notre pied à suivre le déroulement des missions.

 

Critique: The Middleman S01E01

Enquêtes exclusives

 

Leurs missions, justement, consistent à éliminer les ennemis de différentes natures susceptibles d'être dangereux pour la société, et ce, dans la plus grande discrétion.

 

Dans ce premier épisode,il s'agit d'un singe génétiquement modifié ayant un QI nettement supérieur à celui des êtres humains, donc bien entendu largement inférieur à celui des rédacteurs de SerieAll (472 le mien et vous?), qui s'est échappé d'un centre de test et devient un véritable serial killer.

 

Les missions en question sont rudement bien menées, on se croirait dans Les Experts: Manhattan! Je plaisante bien entendu. Cela n'empêche qu'elles sont extrêmement prenantes d'autant plus que l'on sait que le fugitif n'est pas un simple être humain.

 

Critique: The Middleman S01E01

A ne pas prendre au sérieux

 

Je ne vous le cache pas, cette série à des allures de série Z.

Mais ce qu'il y a de formidable, c'est qu'elle semble l'assumer et en jouer pleinement.

 

Dans The Middleman, l'humour est un véritable chef d'œuvre pour les mordus de situations déjantées, d'auto-dérision, de comique décalé et de blagues nulles une fois encore assumées.

 

Pour vous dire, il m'est arrivée de me prendre la tête à deux mains en me disant: "Magnifique! Nous amener dans une situation aussi sérieuse pour la faire finalement chuter dans un tel rocambolesque. Du grand art!". Bon, j'avoue que quand je pense c'est un peu plus olé olé au niveau de la tournure, mais c'est une critique, ça rigole pas.

J'ai même parfois eu le sentiment d'assister à une pièce de théâtre dans laquelle chaque petite pointe d'humour tombait au moment parfait, où chaque gag était entièrement maîtrisé, calculé.

Que vous dire, cet humour me correspond parfaitement. Si vous trouvez ça vraiment nul, arrêtez de me fréquenter, ou ne commencez pas...cela vous mènerait au suicide (mouhaha).

 

 

Immédiatement culte

 

Vous l'aurez compris, cet épisode est un véritable coup de cœur pour moi.

Le jeu des acteurs qui peut paraître, certes, simple, est à mon goût totalement crédible et maitrisé.

L'atmosphère général de l'épisode, dans lequel on n'a de cesse de se demander ce que les producteurs vont nous pondre, m'a tenu en haleine du début à la fin.

Le ton est léger, tout est fluide, tout s'emboite parfaitement.

Certains me diront que je suis devenu aveugle, moi je leur répondrai que c'est ça, l'amour (non là je déconne quand même!)

 

Bon allez, pour finir, je vais vous dévoiler le seul point noir de la série qui m'est apparu. Il est de taille et vous l'aurez sans doute remarqué si vous avez regardé l'épisode. Oui, la première bestiole, la fameuse larve à tentacules. Elle est moche, hein! Absolument pas réaliste! Cela me laisse quelques craintes si les prochains épisodes se centrent plus sur ce genre de monstres.

Mais bon, personnellement, je suis prêt à le pardonner si la série garde cette qualité.

 

 

 

J'ai aimé:

- l'humour totalement décalé

- les enquêtes rocambolesques

- le ton léger

- le suspense relatif au fugitif

- l'ambiance générale

 

 

Je n'ai pas aimé:

- le monstre du début, très mal fait

 

 

Note: 15/20

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