De l’émotion à l’action, un rythme qui ne faiblit pas
Alors que l’épisode précédent joue sur la corde sensible (séparation oblige pour Elena et Stefan, rapprochement mère-fille pour Liz et Caroline) nous retrouvons cette semaine les héros de The Vampire Diaries avec enthousiasme. Il s’en est fallu de peu pour que le secret de Caroline soit révélé au grand jour, Katherine est bien décidée à anéantir la quiétude de Mystic Falls, et la séparation du couple phare laisse envisager une inversion du triangle amoureux : Damon va-t-il profiter des circonstances ? La situation est tendue mais l’intrigue est au point mort.
Ce n’est pas le moment de perdre en rythme, et les scénaristes l’ont bien compris, puisqu’ils nous ravissent d’un dénouement inattendu avec l’élimination (définitive ?) de Katherine. De l’action donc, et rondement menée, avec des revirements de situation comme on les aime : des sorts et des contre-sorts, les sorcières s’en mêlent, ça ne rigole pas...
C’est devenu une habitude, il y a des morts dans cet épisode. Âmes sensibles s'abstenir... Eh oui, c’est trash The Vampire Diaries ! On nous conforte donc dans cet équilibre de violence et de romantisme qui en fait une série dynamique, soutenue par une intrigue qui, malgré ses artifices (le coup d’Elena enfermée dans la tombe prépare le terrain pour son retour, on n’est pas dupe !), ne laisse pas indifférent. En somme, malgré un scénar parfois tiré par les cheveux, ou du moins dont on perçoit les rouages, on ne s’ennuie pas. Après les séquences sensibles de Plan B (Episode 6), cette semaine, place à l’action !
Dans la famille vampire, je demande le gentil, le frimeur, et la peste. Ca c'est original !
Belles performances d’acteurs pour des personnages attachants
L’alliance des gentils contre la vilaine Katherine et son amie (une fake méchante, c’est un peu le monde des bisounours quand même) fait plaisir à voir. Les personnalités trouvent chacune leurs places dans le plan bien ficelé visant à détruire le double d’Elena.
Dans cet exercice, Candice Accola (Caroline) tire son épingle du jeu avec une interprétation tout en finesse qui justifie pleinement la place prise par son personnage dans cette deuxième saison. Katerina Graham (Bonnie) reste un peu figée en gentille fille mystérieuse, et semble s’inspirer de Kristen Stewart forte de son expression monofaciale : taper "1" pour Bonnie en colère, "2" pour Bonnie apeurée et "3" pour Bonnie concentrée sur la magie pour sauver ses petits copains... Ian Somerhalder le magnifique (Damon) est quant à lui pour une fois éclipsé par le charisme soudain de Paul Wesley (Stefan) qui, face à la torride Katherine, gagne en virilité. Une jolie performance pour Nina Dobrov (Elena/Katherine) également, qui joue aussi bien la niaise effarouchée que la nymphomane serial-killeuse.
Alors ils bâfrent des poches de sang mais apprécient tout de même les fraises. C'est glam' d'être un vampire...
Un bon épisode et les défauts habituels
Un épisode qui décoiffe, le tout toujours sur fond d’une réception (ici un bal masqué), astuce entre autre piquée à Gossip Girl et qui garantit une pointe de glamour grâce à des costumes élégants et des demeures somptueuses, ainsiqu'une bonne dose de pression supplémentaire : celle du scandale dans la haute-société.
On regrettera toujours la lenteur des échanges entre les personnages secondaires... Par instants on se croirait dans les Feux de l’amour ! Les dialogues inutiles et mous du genou entre Elena et sa tante, ou Tyler et sa mère plombent sacrément le niveau. Des respirations cependant peuvent être nécessaires pour un épisode assez dense. Mais personnellement, ça m’ennuie.
Gaffe aux cheveux !!
On attend la suite !
Si la problématique « Katherine » semble être résolue, voilà une nouvelle intrigue (l’enlèvement d’Elena à la fin de l’épisode) qui fait jour, alors qu’on s’attendrait au calme après la tempête. Décidemment, ça bouge cette saison. Le côté sentimental n’est pas en reste puisqu’on sent une tension amoureuse poindre entre le petit Jérem’ et Bonnie la sorcière, tandis que pour ma part, je soupçonne un je ne sais quoi du côté de Tyler le ténébreux et cette sacrée Caro. A voir…
Le petit jeune le regard plein d'amûûûr (parce qu'il lui fallait bien un mec à Bonnie)
Du bluff, du charme, des doubles-jeu, du kill, l’action est au rendez-vous et la tension ne nous quitte pas. Globalement, c’est un bon épisode, notamment pour ce qui est des personnages qui sont mis en valeur dans leurs particularités, et par là même pour le jeu des acteurs, qui se révèlent meilleurs que ce qu’on avait pu en voir dans la première saison.
Johaneska
