Six Feet Under, la série parfaite ?

Le 01 avril 2011 à 02:25  |  ~ 20 minutes de lecture
Adulée par les critiques, Six Feet Under est une série à l'univers riche et complexe. En pas mal de lignes, quelques photos et musiques, je vais tenter d'expliquer pourquoi je la trouve parfaite.
Par CAD

Six Feet Under, la série parfaite ?

~ 20 minutes de lecture
Adulée par les critiques, Six Feet Under est une série à l'univers riche et complexe. En pas mal de lignes, quelques photos et musiques, je vais tenter d'expliquer pourquoi je la trouve parfaite.
Par CAD

Petit à-propos :

Je déconseille la lecture de l’article aux personnes n’ayant pas vu la série à cause des spoilers. Vous pouvez néanmoins lire tranquille jusqu’au chapitre 2.

La lecture de cet article est fortement conseillée avec les musiques disséminées dans l’article.

 

 

Six Feet Under c’est quoi d’abord ? C’est une série créée en 2001 sur HBO. Pas très lourde puisqu’elle ne contient que cinq petites saisons de douze ou treize épisodes, elle raconte la vie d’une famille dirigeant une entreprise de pompes funèbres.

Alors je pense qu’il est d’abord nécessaire de savoir pourquoi cette série a été écrite et par qui. C’est donc Alan Ball, le créateur d’American Beauty tout juste récompensé pour ce film en 2000, qui choisit de prendre sa plume et d’écrire Six Feet Under. Quelques détails qui ont leur importance : Alan Ball est gay, est passé par une école d’art et vient de perdre sa soeur quand il commence à écrire. Des thèmes qui devraient déjà vous être familiers si vous avez vu la série. HBO accueille à bras ouverts le projet, et lui demande d’aller encore plus loin. Un récit plus compliqué, plus noir, plus profond... en cinq chapitres.

Si la série a rencontré autant de succès après coup, c’est en premier lieu car l’histoire entière a été pensée d’un seul bloc. Il n’y a pas d’épisodes qui servent à meubler en attendant le final de la saison, il n’y a pas d’épisodes qui en font trop, l’écriture du récit est répartie équitablement sur les cinq saisons. Et j’aime bien voir dans chacune d’entre elles une thématique générale.

 

 

 

Chapitre 1 : l’introduction

 

six feet under persosLa première saison donc, ne sert pour moi qu’à nous présenter les personnages, ce qui n’est pas une moindre affaire puisqu’il y en a une petite fournée. On peut en citer 7 principaux dans ce premier chapitre :

  • Nathaniel, le père, qui meurt dans les premières minutes du pilot et qui apparaît sous forme de fantôme pendant toute la série,
  • Ruth, sa femme, qui devient donc veuve dès le pilot,
  • Nate, le fils aîné, indépendant, qui ne vivait plus dans la famille et qui revient prendre les rênes de l’entreprise,
  • David, le second fils, gay et bon fils à papa, qui a toujours été dans l’entreprise,
  • Claire, la petite dernière, adolescente au début de la série et qui doit grandir au milieu de tout ça,
  • Brenda, la copine de Nate, qu’il rencontre dans le pilot,
  • Rico, l’employé de l’entreprise, considéré quasiment comme un troisième fils.

 

Tout commence quand Nathaniel, le père de famille, décède dans son tout nouveau corbillard dans un accident de la route. Son fils Nate revient temporairement aider l’entreprise familiale, soutenir sa mère Ruth, sa soeur Claire dans leur deuil, et va finalement rester plus longtemps que prévu. La première saison ne dépassera pas pour moi le stade du très bon soap, pour la bonne et simple raison qu’elle risquerait sinon de devenir rapidement invraisemblable.

La série aborde divers thèmes dans ce premier chapitre : l’homosexualité avec David, le deuil avec les diverses familles qui se présentent à chaque épisode, le début du couple (séduction, jeux...) avec Nate et Brenda, la différence avec Claire. La spécificité de cette saison repose sur la légèreté de son traitement, soit on effleure le sujet, soit on le traite avec humour. Les meilleurs exemples resteront notamment la transition de Ruth qui va se mettre à vendre des fleurs pour les mariages plutôt que des enterrements et qui semble redécouvrir la vie, Claire qui vole le pied d’un cadavre pour le refourguer dans un casier, et le constant affrontement entre la vie et la mort (le petit frère de Gabe qui se suicide vs. le naissance du fils de Rico par exemple).

Tous ces évènements vont nous donner envie d’aller plus loin encore, de creuser bien plus profond dans les sentiments de ces personnages. Le chapitre 1 se clot et déjà nous avons l’impression de vivre au coeur de cette famille incroyable à travers des histoires parfois marrantes, parfois touchantes, mais toujours réalistes.

 

 

Chapitre 2 : La famille

La deuxième saison va reprendre en partie ces thèmes et les approfondir. C’est véritablement là que Six Feet Under a commencé à prendre toute son ampleur pour moi, car cette saison commence à installer sa morale qui est “Cueille le jour sans te soucier du lendemain” (plus connue en latin mais ici we are in France, we speak french). Et quoi de mieux pour cela que de commencer par creuser encore plus la psychologie et les relations entre les personnages.

Elle commence d’ailleurs avec un repas de famille absolument mémorable où Nate se retrouve à table complètement défoncé. Les interactions vont dans tous les sens, et il n’y a pas un personnage qui est épargné. Le but est atteint : nous connaissons les relations qu’entretiennent tous les personnages entre eux. Vous vous êtes sûrement rendus compte dans d’autres séries, que parfois certains personnages ne se retrouvaient jamais ensemble ? Certaines essaient d’utiliser cette habitude pour la parodier (je repense là à l’épisode de How I Met Your Mother où Marshall se retrouve avec Robin en tête à tête), pour certaines on trouverait cela carrément invraisemblable. Pour une série qui ne contient pas de personnage principal, c’est essentiel et c’est ici maîtrisé à la perfection.

 

nate six feet under

Nate reçoit les demandes de ses premières valentines.

 

 

La relation entre les deux frangins est soudée grâce (à cause) de la découverte de la maladie de Nate. Il en va de même entre Nate et Claire lorsque ces deux-là se rendent à Seattle chez Lisa. Les trois “enfants” sont également désemparés devant leur mère Ruth, qui choisit de refaire sa vie avec “Le Plan”, une sorte de secte abusant des personnes perdues dans leur vie. On assiste là à la vision d’une mère de famille complètement esseulée depuis la mort de son mari. En témoigne les nombreuses fins d’épisode dédiées à cette solitude, quand elle va pleurer devant les photos de ses enfants, qu’elle va chanter seule dans son immense et silencieuse cuisine, ou qu’elle oblige toute la famille à se rendre à l’enterrement d’une femme qui n’avait personne.

 

Nate : "Maybe she liked solitude. Maybe she was living the life she wanted and was happy."

Ruth : "I hope so. But what if some nights, she wanted to talk to someone... and she picked up the phone... and realized she didn't have anyone she could call? What then?"

 

Jamais la solitude d’un personnage ne m’avait autant été bien restituée : la maison, immense et souvent vide, le silence qui y règne, les personnages qui vont-et-viennent devant leur mère toujours prête à leur faire à manger, et qui ne prêtent pas forcément attention à cette situation qui empire.

La caméra arrive toujours à repérer le bon milieu : elle n’est jamais trop intrusive de façon à laisser le pathos de côté, mais elle capture toujours des moments rares, qui sont insignifiants pour la plupart des autres séries, mais qui captent l’essence même des personnages et leur personnalité. Le flashback de la rencontre entre Rico et Nathaniel l’illustre parfaitement : en cinq minutes, le personnage de Rico a pris une toute autre intensité. Il aura simplement fallu d’un seul regard, celui qu’il pose sur le cadavre de son père avec Nathaniel en arrière-plan.

Parsemés dans tous ces épisodes, il y a également des moments de bonheur. De très courts moments, comme dans la vraie vie, qui font que nous les aimons encore plus. Il y a bien sûr ce dîner que j’ai évoqué, mais il y a surtout un épisode (2.08) qui les revendique encore plus : celui où des motards viennent enterrer l’un des leurs, passent le réveillon de Noël autour du cercueil de leur ami en chantant Free Bird de Lynyrd Skynyrd et finissent par offrir à Nate la moto qu’il s’était toujours refuser à s’acheter par crainte pour sa vie.

Ce chapitre se finit de manière logique, de la même façon qu’il a commencé, avec une famille rassemblée. On a juste changé de lieu. On est plus autour d’une table mais autour d’un lit d’hôpital.

 

Brenda : "The future is just a fucking concept that we use to avoid being alive today."

 

 

Chapitre 3 : le couple

Six mois s’écoulent entre les deux chapitres et beaucoup de choses ont changé. L’utilisation de l’ellipse est d’une efficacité redoutable, tant dans sa surprise que dans son intérêt. D’une part elle nous permet de découvrir d’autres facettes de ces personnages et de l’autre elle est raccord avec le thème de la saison à savoir le couple (et implicitement le temps).

Car cette saison est en grande partie dédiée à la relation fusionnelle entre Nate et Lisa (connasse de hippie végétalienne quand est-ce que tu vas arrêter de chuchoter bordel, oups excusez-moi, j’ai encore quelques relents). Elle ne paie pas de mine comme ça, mais la saison 3 est peut-être la plus terrible pour les personnages, car elle arrive à installer une routine dévastatrice très bien cachée. Et j’ai envie de rajouter encore une fois, comme dans la vraie vie.

Toujours d’accord sur tout, toujours prêts à faire des efforts mutuels, toujours s’écraser pour éviter le combat, Nate et Lisa ont une relation qui n’a rien de naturel, mais qu’ils s’efforcent de faire marcher tant bien que mal, parce qu’il faut bien se poser un jour. La finesse d’écriture de cette relation est à souligner avec un gros marqueur. L’etouffement de Nate est finement montré, peu à peu, au fur et à mesure que la saison avance. Brenda est fantasmée et incarne la porte de secours de Nate dans une vie toute tracée, sans surprises. Même la partie de jambes en l’air dans la forêt entre le couple sonne faux, piusqu’on apprend qu’elle était destinée inconsciemment à Brenda.

On assiste donc à une lente descente aux enfers de Nate, jusqu’au final explosif où il peut laisser sortir toute la colère qu’il a du contenir. Les coups de poings dans l’arbre, sa disparition dans l’ombre de la ville et son agression dans le bar en deviendront les points culminants.

Ruth va également être au coeur de la thématique de cette saison : une première fois avec le nouvel apprenti de Fisher & Sons et une seconde fois avec George. La première fois, c’est pour montrer à quel point Ruth s’est perdu depuis deux saisons, à quel point elle n’a rien vu passer de sa vie, à quel point elle est naïve (rappelez-vous de son admiration pour la musique pourrie composée sur ordinateur de l’apprenti). Et la deuxième fois, c’est tout simplement parce qu’elle n’arrive pas à vivre toute seule après tant de temps passé avec Nathaniel. Elle retrouve en George un Nathaniel-bis, cultivé, intelligent et qui peut lui refaire découvrir la vie (le nombre de fois où elle lui dit qu’il ressemble à son ex-mari...). On reviendra à George plus tard.

 

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Chapitre 4 : la peur

La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'une menace. La peur est un mécanisme de survie primaire en réponse à un stimuli spécifique, tel que la douleur ou un danger potentiel.

 

Oui cette petite définition était nécessaire pour permettre de parler de tous les événements de cette saison 4, qui n’ont pas grand chose en commun à première vue. Pourtant la saison commence avec un déchirement, un cri qui résonne encore dans chacun de ceux qui ont vu la série, celui de Nate. Il ne pleure pas une perte, il est terrifié à l’idée d’avoir gâché des mois de sa vie à avoir caché ses sentiments. Comme Alan Ball le dit, quand un proche meurt, on ne pleure pas sur lui, mais on pleure sa propre perte, le manque qui apparaît dans notre vie. Nate est complètement terrifié à l’idée de finir tout seul alors qu’il s’était installé dans une routine quasi inébranlable.

Pour Nate cela va se traduire en un détachement total des gens qu’il aime, ou en tout cas un refus total d’engagement. Il va également se confronter un peu plus tard à la religion avec les quakers, prouvant encore une fois de plus son besoin de sécurité. Il trouve avec la fille de George et la religion quelque chose qui le rassure, et remplit un peu plus le vide qu’a laissé Lisa dans sa vie.

 

Nate: "Claire, you want to know a secret? I spent my whole life being scared. Scared of not being ready, of not being right, of not being who I should be. And where did it get me?"

 

Et je pense que chacun des personnages va faire face à cette peur, d’une manière ou d’une autre durant cette saison. David va subir la plus voyante, la plus choquante avec son agression qui va le traumatiser jusqu’à la fin de la série. Lui qui a toujours été protégé depuis qu’il est petit, contrairement à Nate, se retrouve désormais seul face à ses démons intérieurs. Tout se barre en couille pour lui, son frère protecteur n’est peut-être plus là pour aussi longtemps qu’il le souhaitait, l’entreprise qu’il tient avec son père depuis si longtemps est de plus en plus menacée, il a peur de ne pas être à la hauteur, il n’arrive plus à comprendre Keith... La somme de tous ces éléments le détruit petit à petit, dans un cercle vicieux. Tout ça est représenté par les différentes visions qu’il a de son agresseur.

 

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Claire gosse.

 

Et puis il y a Claire. Je n’en ai même pas encore parlé alors que c’est mon personnage préféré. Mais il y a tellement à dire sur Claire. Si vous vous rappelez de mon introduction, Alan Ball a écrit la série suite à la perte de sa soeur, et il avoue avoir écrit le personnage de Claire en fonction de sa soeur. Il est difficile de ne pas le voir, tant elle est mise en avant. Claire a un profond besoin d’affection, car elle a été mise à l’écart dès son plus jeune âge à cause de sa situation un peu... particulière. Avec son allure d’ado rebelle à première vue, elle se révèle être quelqu’un d’extrêmement intelligent et plus subtil qu’elle veut ne le laisser paraître.

 

Gabe : I was in school. I just wasn’t on America’s history class. I mean, who needs this shit anyway ?

Claire : Well, someone who wants to have a concept on how the wold works and have a fucking chance in life.

 

Pour Claire, sa peur vient d’elle-même, de la pression qu’elle se met. Avec ses multiples échecs amoureux, les multiples disputes avec sa mère, elle a l’impression d’être la raison de ces échecs et n’a aucune confiance en elle. Elle va aller dans les excès pour oublier tout ça (drogues de toute sorte, bi-sexualité alors qu’elle ne le désire pas vraiment, appropriation d’un concept pour un projet artistique). Il suffit de la voir durant ses expositions pour remarquer à quel point elle dépend du regard des autres. Elle est fragile, on ressent le besoin de la protéger, de la réconforter, en tout cas moi oui. Je ne pense pas m'être déjà senti aussi proche d’un personnage...

Il y a George, nouveau venu de cette saison 4. George est également un personnage passionnant, très mystérieux et complètement à côté de la plaque tout en étant terre-à-terre, ce qui lui attire rapidement notre sympathie. Lui, sa peur va devenir un peu plus médicale puisqu’il devient de plus en plus fou au fur et à mesure de la saison.

Et finalement il y a Ruth qui croyait retrouver en George sa vie précédente mais qui se rend compte qu’elle ne pourra jamais la retrouver.

 

Ruth: "You want me to complain. All right then, fuck this. Fuck you. Fuck all of you with your sniveling self-pity. And fuck all your lousy parents. Fuck my lousy parents while we're at it. Fuck my selfish Bohemian sister and her fucking bliss. Fuck my legless grandmother. Fuck my dead husband. And my lousy children with their nasty little secrets."

 

S’il y a une scène à retenir dans ce chapitre, c’est celle qui rassemble tous nos personnages autour du feu. Car après tout ce que je viens de dire, on pourrait croire qu’ils vont tous se finir par se suicider les uns après les autres. Mais non, car une fois réunis ils sont incroyablement forts et on revient encore une fois à la force incroyable de cette série : les relations tissées entre chacun des personnages.

 

claire sfu

Un plan, beaucoup de sentiments.

 

Chapitre 5 : la conclusion

 

 

Dur dur (non pas d’être un bébé) que de conclure aussi bien cet article que la série. Je vais sauter directement aux quatre derniers épisodes, qui sont l’essence même de Six Feet Under. C’est ici que tout le travail réalisé précédemment au niveau des personnages peut porter ses fruits, et propulser cette fin à un niveau émotionnel hallucinant. Car à ce moment de la série, je les connais tous intimement.

Quand je vois l’enterrement de Nate avec la musique de Guns’N’Roses “Knockin’ On Heaven’s Door”, outre la symbolique évidente de la chanson, je repense au flashback où on le voit pleurer à la mort de Kurt Cobain.

Quand je vois le discours de Rico, je repense à sa première rencontre avec Nathaniel, comment il lui a payé ses études et tout le chemin parcouru depuis.

Quand je vois David complètement terrifié dans la voiture, incapable de sortir pour aller enterrer son frère, je repense à leur relation fusionnelle.

Quand je vois Claire prendre la pelle pour aider, je repense à leur trip à Seattle, aux joints qu’ils ont fumé ensemble, aux deux dîners où ils étaient tour à tour défoncés.

Quand je vois Maya qui dit “To Daddy” lors du dernier repas de famille, je repense à Nate qui a eu tant de mal avec Brenda et sa vie de couple.

Quand je vois les adieux de Claire, je suis heureux de la voir enfin vivre sa vie et assumer. Et en même temps complètement déchiré de l’abandonner.

Et puis les dernières minutes... En fait j’ai revu toutes leurs vies. Putain ça y est, je rechiale. Fais chier.

 

 

Si Six Feet Under nous touche autant, c’est parce que la série parle directement de notre vie, à travers des personnages tout aussi réalistes que ceux de notre monde. Les voir évoluer, à travers des moments difficiles, des moments de bonheur, des disputes, des sourires, des larmes, nous rappelle directement nos propres expériences. Et voir tout ça d’un oeil extérieur m’a bouleversé.

Il y a tant d'autres choses que je n'ai pas développées qui pourraient être soulignées : les acteurs (incroyables), les dialogues (d'une grande qualité), la réalisation (sans jamais aucun pathos), la BO (variée et putin cette musique de fin, elle vend du rêve)...

Voilà, il n'y a plus qu'à dire chapeau monsieur Alan Ball.

J’ai enfin fait mon deuil.

RIP SFU.

L'auteur

Commentaires

Avatar Gouloudrouioul
Gouloudrouioul
"J'ai beau y mettre tout mon cœur, je n'arrive pas à détester entièrement Lisa. Et pourtant elle est conne." Tu me rappelles de qui est ce commentaire CAD :D ?

Avatar CAD
CAD
Oui mais quand je dis "pas entièrement", ça veut dire que si elle était ligoté sur une voie ferroviaire et que je pouvais l'aider, je la laisserai seule... mais avec des remords tout de même. Il faut le comprendre dans ce sens.

Avatar Altaïr
Altaïr
J'arrive des mois après la bataille mais il est très chouette cet article. ça me donne envie de me refaire la série en entier...

Avatar PoM
PoM
Article tout aussi superbe que celui de Taoby . C'est très pertinent d'évoquer les saisons avec la thématique de chacune , brillant . En ce qui me concerne j'ai attendu pas mal de temps entre la saison 1 & la 2 car j'avais pas tellement envie de poursuivre l'aventure, mais je suis d'accord avec toi pour la saison 2, moi aussi c'est là que j'ai réellement pris conscience de la sensibilité, de l'atmosphère de la série . Faut dire que j'ai mis 1 demi saison quasiment avant de réellement accroché ! Sinon j'aime ton interprétation sur la solitude de Ruth, c'est tout à fait juste, de même j'ai adoré l’épisode avec les Bikers & cette sale p**** de Lisa me répugne . Très belle conclusion & article génial, très plaisant à lire . Tu tire ton chapeau à Alan Ball, ok . Moi, si tu permet, je te tire le mien :)

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Vous avez vu le tas d'inepties que Flo 2001 a balancé, oubliez tout il n'en est rien, plaignez plutôt cette personne d'être passé à côté de LA série, plaignez cette personne de ne pas avoir su s'ouvrir à la série, plaignez cette personne d'être un artiste, plaignez-le je vous dis.