Image illustrative de Black Mirror
Image illustrative de Black Mirror

Black Mirror

Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...

En cours Anglaise, GB Pas de durée
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere Channel 4, Netflix 2011
13.21

4 avis favorable
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Avis sur l'épisode 3.02

Avatar cedric2506 cedric2506
Membre
Avis favorable Déposé le 28 octobre 2018 à 13:56

Effectivement l'épisode fait pas vraiment avancer le schmilblik, ça dénonce pas grand chose mais c'était plutot bien fait et vachement cool.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 29 septembre 2018 à 22:26

Je ne dirais pas que "Playtest" est mauvais, mais il est assez moyen car trop mal exécuté. Le déroulement de l'intrigue est en effet poussif, et il y a beaucoup trop de coïncidences pour que ce soit crédible. Et malgré une fin intéressante et un concept génial, l'épisode peine à sortir du lot et donne l'impression d'être bâclé.


Avatar bedsouin bedsouin
Membre
Avis neutre Déposé le 26 novembre 2016 à 19:31

Nous voilà donc devant un mauvais épisode de la presque toujours mauvaise série "Au dela du réel, l'aventure continue".

Hors sujet, ennuyeux et inutile. Un joli faux pas.


Avatar JPhMaxx JPhMaxx
Membre
Avis favorable Déposé le 15 novembre 2016 à 00:11

Ouh qu'il m'a fait flipper celui-là... Avec le déclin d'AHS qui fait bien moins peur, j'aurai presque oublié que c'était possible d'avoir les jetons !!! Donc effet réussi, même s'il est un peu long à démarrer et moins "techno" que les autres... Cooper a raison, c'est l'adrénaline qui alimente le frisson !!!


Avis défavorable Déposé le 12 novembre 2016 à 23:50
Spoiler

Euh... Quoi ?! C'est tout ?!!! O_o

Son téléphone a fait des interférences avec le casque, et voilà, il est mort, merci, au revoir, messieurs, dames ?!

Vous mélangez les avis de Manew et Zephir, et voilà, vous avez en gros mon avis sur cet épisode.

Cela met beaucoup de temps à démarrer. Ce qui n'aurait pas été un problème si cela avait donné quelque chose de bon. Au final, on se retrouve avec une succession de twists tous plus prévisibles les uns que les autres.

Et encore, on serait impliqué dans le sort du personnage principal... Mais non ! On passe une bonne vingtaine de minutes avec lui en train de glander, et hormis le fait qu'il se soit embrouillé avec sa mère (pour on ne sait quelle raison, en plus) et que son père est mort d'Alzheimer, on n'apprend pas grand chose sur lui. Comment voulez-vous que l'on soit ému par ce que l'on voit ? Et pourtant, moi, me mettre en PLS avec une histoire de parents atteints d'Alzheimer, (ce qui est l'une des plus grandes terreurs de ma vie #mylife), c'est franchement pas difficile...

À un moment donné, lorsque la copine du gars apparaît, j'ai commencé à soupçonner que le twist final serait qu'il était en fait dans un hopital psychiatrique parce qu'il serait atteint de cette maladie, mais non. Je me demande si je n'aurais pas préféré...

Surtout que ce twist final rend cet épisode complètement hors sujet par rapport au principe de Black Mirror : critiquer la technologie. Ici, la critique vise évidemment la réalité virtuelle mais ce n'est pas en nous disant : "attention les enfants, il ne faut pas laisser son portable allumé quand on joue à ça" que cela en fait une critique.

Idem pour l'ambiance horrifique. Ça partait plutôt bien avec ce manoir hanté, mais c'était sans compter sur l'intervention de la meuf dans l'oreillette qui te sort complètement du truc... Et puis, au final, on se retrouve avec des jumpscares dignes du train fantôme de la Foire du Trône avec des araignées en CGI dégueux... D'autant plus que l'on sait que tout cela, c'est du fake, donc aucune implication possible là encore. Le seul truc bien, c'est la copine du gars qui se transforme en monstre et dont il doit approcher sa tête du couteau planté dans son torse (ça, c'était assez horrible, je dois l'admettre).

Bref, un épisode presque complètement raté. Je ne savais pas que c'était cet épisode-là qui était réalisé par Dan Trachtenberg jusqu'à ce que je le suppose en voyant les lens-flare dans la salle de jeu où l'on voit les autres personnes (qu'on ne verra plus, soit dit en passant). C'est une technique de réalisation que beaucoup trouvent tape-à-l'oeil et inutile, mais que perso j'adore (juste par goût purement graphique), et qui a été démocratisé par J. J. Abrams, "maître d'école" de Trachtenberg (même si à cause de tous ces trous du cul qui n'aimaient pas ça, bin au final, on n'en a plus dans les dernières réalisations d'Abrams. N'est-ce pas Star Wars 7...). Arrivé à la fin, j'ai donc croisé les doigts pour que ce ne soit pas lui qui soit derrière cette déception. Hélas, si. Moi qui m'attendais à ce que son épisode soit aussi génial que sa dernière réalisation, 10 Cloverfield Lane, me voilà bien déçu...

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Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 11 novembre 2016 à 10:26
Spoiler

Malgré un personnage principal un poil irritant et lourd dans ses blagues, et une fin bâclé (il est mort, voila merci c 'est fini), j 'ai bien aimé cet épisode qui joue habilement avec nos connaissances en film d 'horreur.

Et puis contrairement au premier épisode, le rythme ne faiblit pas et je ne me suis pas ennuyé.


Avatar Zephir Zephir
Membre
Avis favorable Déposé le 04 novembre 2016 à 01:46
Spoiler

On ne voit pas trop où ça veut en venir... et malheureusement ça ne mène nulle part : un exercice de genre référencé mais stérile, qui n'ajoute pas grand chose au propos global de Black Mirror à part un "ouais, mauvaise idée". Je vois pas trop la discussion que pourrait engendrer cet épisode.

Il semble surtout avoir pour but de jouer avec le spectateur et le surprendre, lui qui est forcément méfiant de ce qu'on lui présente (Sonja, les intentions de la compagnie...). Sympa, mais la mise en place est quand même longue, les bluffs sont faciles à voir sauf le dernier, et le côté filler dans une saison de 6 épisodes est gênant. Puis ce dernier twist est bancal : pourquoi le risque d'interférence n'aurait pas été étudié (ou au moins évité par précaution - d'ailleurs le foreshadowing dans l'avion est très large, vu que les consoles ne font pas d'interférences et c'est même pas vraiment prouvé concernant les téléphones.). Les plans de caméra infrarouge sont aussi manipulateurs si tout se passe dans le cerveau de Cooper.

Cela dit, si le personnage principal n'était pas particulièrement sympathique (et le coup de laisser sa mère sans nouvelles pendant des semaines c'était quand même un peu gros) j'ai aimé l'écriture réaliste de ses lignes et la perf de Wyatt Russell. Il a aussi bien vendu l'idée d'intégrer l'alzheimer dans le mix, c'était sûrement le truc plus dérangeant.


Avatar uzitek uzitek
Membre
Avis favorable Déposé le 03 novembre 2016 à 12:59

Super épisode, malheureusement je n'ai pas le temps d'écrire une critique. Je veux juste mettre plus de 15. (16)


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis neutre Déposé le 01 novembre 2016 à 19:42
Spoiler

Je ne suis pas le plus grand fan de cet épisode, que j’estime être probablement le plus faible des trois premières saisons.

Il est juste si anecdotique, oubliable, creux en événements pendant une grosse majorité de son temps… il repose à fond sur un twist qui, une fois connu, rend vraiment tout revisionnage caduque. Je sais que l’intérêt d’une série c’est la découverte, mais pour Black Mirror, je trouve que les impressions que les épisodes nous laissent comptent autant que l’envie de s’y replonger et d’y redécouvrir des détails ou des messages oubliés. C’est le caractère anthologique qui nous incite à revenir dans chaque univers, mais aussi le caractère anticipation qui nous poussera forcément à nous demander “hey, mais cet épisode de Black Mirror a-t-il bien vieilli ?”. Bref, c’est vraiment inhérent à la série.

Et vraiment, ce Playtest, ne vieillit pas très bien.

En plus il ne m’avait même pas laissé une impression géniale la première fois, alors bon…

Tout repose en effet sur un twist final plutôt attendu, même si l'épisode a su jouer sur notre attente en nous tendant des pièges et des fausses-résolutions afin de ménager la surprise. Après, à part faire réveiller son héros sans cesse jusqu’à ce qu’on ait la certitude qu’il soit bien mort, ça n’est pas non plus des plus créatifs. En plus, on nous refait le coup de “tout est une simulation”, ce qui était clairement mieux réalisé par le passé dans la série.

Pour autant, je ne suis pas sûr que l'ironie et l'idée de l'image finale (qui est, je suis sûr, le truc pensé en premier dans le scénario, probablement construit autour de ça), puissent suffire à compenser un épisode finalement assez bateau dans sa grosse première partie.

On a, en effet, un début très "ancré dans le réel" avec une exposition assez longue, un peu à la manière de l'épisode précédent, mais sans cette évolution caractéristique du personnage principal. A l'issue des 60 minutes, je ne connais pas vraiment Cooper, je ne connais certainement pas Sonja (qui n’a finalement que très peu de scènes dans la réalité). Et surtout la moindre info qu'on aurait pu avoir sur eux peut être court-circuitée par la révélation finale qui remet tout en cause... c'est évidemment le syndrome de faire des fins à la "it was all a dream" (même s'il y a plus de nuances ici).

Franchement en termes d’attachement aux personnages ou de développement, c’est zéro. Pour la série, c’est très moyen (même s’il faut lui reconnaître encore le talent d’avoir casté des acteurs et actrices super charismatiques qui perceront par la suite).

Du coup, niveau cohérence, ya quelques soucis. Par exemple, j'étais persuadé que celle qui fait passer l'entretien à Cooper l'avait piégé avec son excuse bidon "j'ai oublié la page des signatures", afin de lui faire signer d'autres clauses... ou bien pire : de le tester pour voir si en son absence il allait prendre son portable. Au lieu de ça non, elle a juste été naïve voire idiote, et il a juste pu remettre son portable en connexion.

Mais franchement, je ne vois pas trop le propos que fait la série sur les dangers de la réalité virtuelle, en disant “en fait un coup de téléphone peut faire griller le cerveau de quelqu’un si on lui insère une puce au passage dans la nuque”. I mean… oui ? Et ? Idée classique de SF, pourquoi pas, mais quel rapport avec la réalité virtuelle ? Il aurait pu se mettre une puce GPS ou même pour donner la météo dans sa rétine, ça aurait été pareil. L’horreur n’apporte pas grand-chose.

Est-ce censé me faire peur après ne pas avoir eu peur de tout l’épisode par des jumpscares que je savais bien être faux ? Me convaincre que la réalité virtuelle entraîne des dérives ?

La série ré-itèrera sur ce concept de VR, et fera beaucoup plus dérangeant à mon sens. En tout cas là, je n’ai vraiment pas eu l’impression d’être activement questionné dans mes choix, mes opinions, mes idées… ce n’est pourtant pas l’imagination qui me manue, je trouve.

Et je trouve aussi que la fin manque le coche d’être plus ouverte. Dans ce genre de fins ambiguës, j’aime bien me demander si même la dernière scène est bien la réalité, si le spectateur lui-même n’est pas non plus dans une simulation. Franchement, je crois sincèrement que ça n’a pas été pensé comme ça.

Tout semble avoir été un prétexte pour placer un fuckfest de références de jeux vidéo ou de clichés d’horreur. Bon.

Sauf que même là, je reste aussi sur ma faim quant à l'univers général introduit : la société n'est pas très développée, ni le PDG, ni les autres testeurs qui ont échoué ("put him with the others" ouah donc ya eu d’autres tests échoués ? ça change absolument… rien). L’usurpation d’identité numérique au début d’épisode est aussi une idée “post-it” sans doute récupérer de la writer’s room, sans vraie conséquence.

Tout cela à supposer qu'on soit gentil et que ça "compte" malgré le twist final !…

Le seul truc vaguement intéressant c’est la morale finale avec l’appel de la mère que le protagoniste voulait éviter par envie d’éviter de confronter son deuil. C’est plutôt pertcutant, sur la nécessité de dire les choses tant qu'il est temps et de ne pas fuir ses responsabilités, ce qui fait un joli renvoi à l'autre thématique principale de l'épisode sur la VR et comment un monde semblant réel peut aller trop loin. Ca sauve vraiment l’épisode (donc je préfère me dire que c’est bien la réalité, cette scène).

Mais faire un huis-clos longuet qui semble à peine avoir du contenu pour 30 minutes d’épisode… je pense que la série a trop privilégié le style à la substance sur ce coup-là.

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Avatar chevrere chevrere
Membre
Avis favorable Déposé le 24 octobre 2016 à 06:45

Hommage très (trop) appuyé à John Carpenter, cet épisode suit à la lettre la construction de ces films avec un héros particulièrement Kurt Russellien. Du coup, c'esst efficace, plutôt bien construit avec trois actes qui joue avec les nerfs d'un héros qui se veut touchant et attachant.

Sauf qu'il manque quelque chose, et ceux dès la première scène, il manque un élément d'universalité à ce personnage pour que l'identification fonctionne à plein. Au lieu de partager son expérience sensorielle, on est juste témoin car la souffrance du héros, sa tristesse et ses peurs ne sont exposés que trop tard au sein du récit.

Donc on se retrouve avec une copie de Carpenter soigné, mais loin de rivaliser avec les oeuvres originales (et si vous n'avez jamais vu Prince des Tenebres, vous devez le voir). Et on attend plus de Black Mirror, quelque chose de plus profond comme cette scène trés réussie de Wack A Mole, quelque chose de plus fin que cette conclusion balourde et prévisible.

Au final, j'ai apprécie ce trip Carpenterien et je vais me revoir pour la trois millième fois mon intégrale de Big John... si,si, même Ghost of Mars quer j'aime bien et je vous emmerde. Bon épisode, mais sans génie, c'est dommage, mais n'est pas Carpenter qui veut.


Liste des épisodes

Episode 3.01
Chute libre
Episode 3.02
Playtest
Episode 3.03
Tais-toi et danse
Episode 3.04
San Junipero
Episode 3.05
Tuer sans état d’âme
Episode 3.06
Haine virtuelle