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Vous savez que j'adore Community, mais là non, désolé, ça n'a pas pris.

Oui les analogies, la mise en scène et la poésie sont très jolies.

Malheureusement Pour moi ça ne marche pas completement, tout simplement à cause des personnages, j'ai vu sur cet épisode, les limites de Community dans le traitement qu'elle à pu avoir avec ses personnages.

Ça ne m'a jamais vraiment touché.

(bien moins que Abed's Uncontrolable Christmas) Je n'ai pas eu besoin de cet épisode pour comprendre le perso d'Abed.

Et Manew à raison, Docteur Space Time, je sature.

Le Délirium c'est chouette, mais ça va, ça ira, c'est bon.

J'attends quand même plus de fraîcheur, de vannes et peut être un peu moins de réflexion.

Commu doit rester ce bonbon qui pétille et explose en bouche.

D’ailleurs merci Pierce de m'avoir fait écrouler de rire avec ton histoire de s’asseoir sur ses couilles et de tellement en avoir mal que tu en a vu des aigles.

Ça, c’était magique.

Allez on lâche un peu Abed et Troyes, c'est bon y à Pierce et d'autre perso qui ont des choses à dires.

J'ai bien conscience que j'ai du passé à côté de l'épisode, mais bon...

Tant pis quoi !

Dans la saison 1 quand Community faisait un épisode émotion, ça tombait à l'eau en faisant du pathos exagéré et en jouant mal sur des clichés mal maitrisés.

Là on voit toute leur maîtrise qui c'est désormais affirmée. Le sujet est parfaitement tenu, de bout en bout.

Du coup la sauce de l'émotion prend. C'est vraiment fort.

Petit Jésus, je t'en prie, fais en sorte que Community ne sois continue encore longtemps et que les enfoirés de la chaine de la fasse pas disparaitre!

Ok c'était vraiment super bien foutu en terme de réalisation, de message tout ça (encore que Abed qui s'enferme dans son casier, on va pas me faire croire que c'est l'idée du siècle pour sous-entendre le caractère et la situation du personnage).

Par contre je pense que les épisodes chiants de cette saison m'ont définitivement enterré l'humour de la série et les personnages. Je trouve que toutes les situations se répètent inexorablement et j'ai quand même souvent l'impression de revoir le même épisode, juste réalisé un peu différemment. Le seul truc qui m'a vraiment fait marrer c'est le monologue de Troy avec Inception.

Je remercie Community d'exister en même temps que ma passion des séries existe.

Je suis tellement content de pouvoir apprécier Community comme il se doit. Trop jeune j'aurai rien compris. Trop vieux j'aurai jamais regardé.

Ici la série nous livre un épisode complet sur tous les points. Le personnage d'Abed est expliqué alors qu'il était inexplicable. Le Dreamatorium est l'invention du siècle. Les situations dans le Deamatorium ne peuvent exister que dedans. Et même les seules blagues possible sur le Dreamatorium en lui même sont faites (Annie qui prend les murs en courant, Annie qui frappe Abed...).

La réalisation est géniale, j'ai rarement vu aussi une réalisation aussi facile à suivre pour un univers compliqué.

Les blagues sont recherchées (les points Goldwin de Troy, Troy qui a pas compris Inception...) et vu qu'elles sont réussies c'est forcément encore plus jouissif.

Community aura sa saison 4 c'est obligé.

Je crois que Koss a déjà tout dit. Cet épisode est juste parfait, de bout en bout. Je note sévèrement le show, quand il s'égare ou s'autoparodie, mais je sais aussi reconnaître quand Community distance de très loin tous ses concurrents.

Écrire quelque chose après cet épisode ne va pas pas être évident. Faisons alors court et faisons bref : je pense que cet épisode est un chef d’œuvre.

Community arrive ici à un degré d'excellence qu'elle n'arrivera sans doute jamais à dépasser. Presque en réponse au "Abed's Uncrontrolable Christmas", ce "Virtual Systems Analysis" nous donne enfin la clef pour comprendre le personnage d'Abed. Il est désormais évident que Dan Harmon a repoussé toutes ces angoisses, toute sa psyché sur Abed Nadir. L'épisode de l'enfermement dans le casier sonne beaucoup trop juste pour que je le crois sortie d'une table d'écriture. Abed est un personnage profondément malade (le syndrome d'Asperger sans doute) qui finira sans doute seul à la fin de la série. Alors oui, c'est sur qu'en attendant, on peut toujours jouer à faire semblant et concevoir sa vie comme un tv show. Community nous livre, au demeurant, un épisode d'une profonde tristesse gorgé d'instants de poésie pure.

Un chef d’œuvre, je vous dis.

PS : A tout cela s'ajoute une interprétation des acteurs totalement brillante, puisque chaque acteur va tour à tour jouer comme Abed. C'est d'ailleurs très perturbant puisque soudain au détour d'une phrase, c'est Abed qu'on entend.

Après critique et plusieurs visionnages, j'ai réalisé la qualité de l'épisode et change diamétralement mon point de vue !