C'est tout simplement le meilleur épisode de Docteur Who. C'est l'apogée, la réunion de tout ce qui fait le charme de la série.

Déjà on a pendant une bonne moitié d'épisode un scénario typiquement Moffatien, à base de voyages dans le temps et de messages temporels qui est absolument jouissif à voir se dérouler, surtout sous un fond aussi épique et gigantesque qu'un final de saison qui met en jeu tout l'univers.

Ensuite on a une réalisation de dingue, avec des effets spéciaux de plus en plus réussis pour une simple série, et une bande son formidable.

Mais surtout il y a cette aura, qui réveille en furie l'enfant qui est en moi. Je ne saurais pas comment la décrire… disons que cette saison 5 dans son ensemble a été narrée à la manière d’un conte, d’un conte puissant, dynamique et bien construit. Et cette épisode est l’apogée suprême de ce conte, tous les éléments divergeant pour nous donner ce sentiment jubilatoire que l’on a quand on est enfant, celui où l’on veut que quelque chose se passe et que ça se passe, peu importe à quel point les ficelles sont grosses, peu importe à quel point la conclusion est classique. Sur le coup ça me fait un peu penser à One Piece.

Je suis joyeux, comme un enfant.

Cette saison là est la meilleure des 5, sans aucun doute.

Aussi bon que le précédent mais le retour du docteur est vraiment trop facile.