Non, Havvok, tu n'es pas le seul à avoir trouvé le rythme moins soutenu. Moi aussi, et j'ai mis 14 pour cette raison. Je l'ai déjà écrit en commentant vos commentaires, mais effectivement les deux scènes "éducation d'une fille de joie" et "qui est l'otage ? Qui est l'hôte ?" cassent un peu la dynamique. Je reconnais volontiers que les informations données sur la psychologie de Littlefinger et sur la situation de Théon et celles des sauvages du Nord sont utiles. Et que le monologue de Petyr est brillant, mais bon.

Et puis, Tyrion, sa lucidité et son humour manquent à l'épisode.

Et sinon, oui, Cliff de malade. Et apparemment il faut s'attendre à pire (ou mieux ça dépend du point de vue) pour la fin de la saison, m'a dit une copine qui a lu les romans. Je cite : "ah p*****, je sais où ils vont arrêter la saison, les salauds !"

Vite, la suite ! (oui, c'est pauvre comme justification, mais avec tout ce qui a déjà été dit, ça sert pas à grand chose de faire des redondances).

Je me demande ce que ça aurait donné si le Seigneur des anneaux avait été adapté comme ça. Je ne critique pas les films de Jackson, ils sont très bons, mais il me semble qu'ils passent à côté d'un certain nombre d'éléments qui rendent encore plus riche l'univers de la Terre du Milieu. Éléments qui auraient pu trouver leur place dans le format série.

Pas grand chose à ajouter.

C'est très bien, et en plus Benedict de "Last Action hero" is in da place, et ça , c'est juste magnifique.

J'aime beaucoup Jaime Lannister (même si il se tape sa sœur) et je suis curieux de voir les alliances pendant la futur guerre.

Mais oui c'est Benedict!!! C'est chouette de le revoir. En plus il a apprit à dépecer un cerf, si c'est pas de l'implication pour son rôle ça...

Sinon, bel épisode politique, malgré quelques remplissages, notamment à Winterfell, même si c'était pour réaffirmer que oui, une menace gronde bel et bien au Nord du Mur même si on n'en parle plus depuis 5 épisodes...

Un épisode encore brillant et de plus dépouillé de certaines petites erreurs de rythmes qu'ont pu avoir des épisodes précédents. Dans celui chaque scène est un bijou qui a sa place dans un ensemble cohérent et aucune n'est de trop, toutes font la bonne longueur. Parfait. L'image finale de Littlefinger mettant son couteau sous la gorge de Ned est tellement énorme qu'il est insupportable d'attendre comme ça le prochain épisode.

Encore un très bon épisode, je pense qu'on va pas jouer dans l'originalité avec nos commentaires à chaque épisode de cette série.

Est-ce que Papa Lannister ne serait pas Terry Benedict dans Last Action Hero ?

Les créateurs de « Game of Thrones » sont avant tout des fans des livres, et ça se ressent : de par la fidélité avec laquelle la trame des romans est suivie, d’une part, mais aussi, et surtout, de par la pertinence avec laquelle sont écrites les scènes inédites.

Qu’il s’agisse de la scène d’introduction de Tywin, le patriarche Lannister ; de la tirade de Littlefinger au cours de laquelle il se livre à une métaphore plutôt inattendue sur sa manière d’appréhender la politique ; ou encore du dialogue entre Théon et Osha qui, s’il ne nous apprend rien de nouveau du côté du pupille Stark, sert toutefois d’introduction aux mœurs sauvageonnes : aucune n’est à jeter. Pour le spectateur non-lecteur, elles permettent d’introduire efficacement un background qui s’étale, dans les livres, sur plusieurs centaines de pages ; pour le spectateur lecteur que je suis, elles fonctionnent comme autant de « behind the scenes », par rapport aux livres. Très bon.

En vrac, j’ai particulièrement aimé, dans cet épisode :

- L’introduction de Tywin et de sa relation avec son fils, Jaime. On découvre ici, notamment, une nouvelle facette du Régicide, qui avoue se sentir blessé par le petit sobriquet dont on l’affuble depuis qu’il a assassiné Aerys le Fol.

- L’interprétation de Sean Bean, qui retranscrit très bien l’état de détresse dans lequel se trouve le personnage d’Eddard Stark, qui se rend compte à ses dépens qu’il n’existe aucune règle au jeu des trônes, et que les hommes d’honneur tels que lui sont chose rare dans le Royaume.

- L’interprétation de Mark Addy, et la scène de Robert Barathéon, en elle-même, qui résume bien la vie du personnage : piteuse.

- Drogo qui motive ses troupes au cours d’une tirade enflammée : la langue Dothraki spécialement créée pour le show, l’interprétation de Jason Momoa, les simulacres de Haka… impressionnant.

- La scène finale.

L’épisode reste toutefois, selon moi, un peu moins rythmé que celui de la semaine dernière, mais la crédibilité des cliffhangers tels que celui qui nous est proposé ici est à ce prix-là : poser les enjeux, installer la tension, et retourner ensuite complètement le cerveau du spectateur en lui balançant la scène qu’il n’avait pas vu arriver. ;-)

Bon c'est encore un super épisode qui se permet cette fois de très longue scène de conversation dans plusieurs environnement différents et ou on apprends vraiment beaucoup de choses. Cela dit, je ne sais pas si j'en dit plus maintenant : Goulou, tu fais la critique ou je m'en charge? (ou Puck ou Havok ou autre?)

Un excellent épisode, qui me fait regretter de l'avoir regardé si tôt et de devoir attendre 10 jours pour la suite...

Tudieu, mais cette série réinvente le cliff qui ravage tout ! Oubliez l'arrestation de Tyrion, le duel Ned-Jaime ou le coup de la Golden Crown, ici, on atteint quasiment le stade de la torture télévisuelle, tant ça va être difficile d'attendre l'épisode 8 ! Je n'en dirai pas plus, mais là, j'ai vraiment le souffle coupé ...

Sinon, on est globalement ici en présence d'un épisode de transition : un évènement majeur et "fortuit" (j'insiste bien sur les guillemets, hein ...) oblige tout le monde à placer définitivement ses pions avant la tempête à venir. On retrouve un peu le rythme des premiers épisodes, les évènements sont un peu moins denses, mais on sent bien la tension monter progressivement : en tout cas, c'est probablement le dernier épisode de ce type dans la saison, tant le final nous promet de bonnes choses !

Après deux épisodes d'absence, Jon, Sam, la neige et le Mur font leur grand retour avec des scènes passionnantes, voire empreintes d'une certaines poésie (magnifique Arbre des Anciens Dieux !). Un nouveau personnage fondamental, dont on entend parler depuis le début de la série, fait enfin son apparition : il s'agit de Tywin Lannister, le père de la fratrie des blondins, qui n'a pas franchement l'air de plaisanter, et chez lequel on retrouve à la fois la force de Jaime et la profonde intelligence de Tyrion. Ce dernier est d'ailleurs désespérément absent de l'épisode : en passant, il est intéressant de remarquer que personne n'a l'air d'être au courant qu'il a quitté la forteresse des Eyrié. L'épisode appuie en effet par moments sur certains problèmes de communications d'un continent ou d'un territoire à l'autre, ce qui aura certainement une influence majeure sur la suite des évènements. Et enfin, Puck va être aux anges, on en apprend beaucoup plus sur son petit Littlefinger chéri, hé hé !

Bon, par contre, l'épisode, comme dit plus haut, est un peu moins dense, et certaines scènes apparaissent fatalement moins pertinentes que d'autres : on pensera ainsi au début de la scène avec la gourgandine rousse qui est carrément gratuit (certes, la coquine a ses arguments, mais on se demande toujours à quoi elle peut bien servir). La scène de Greyjoy n'est pas tip top non plus, elle ne nous apprend pas grand chose de nouveau. Soyons honnêtes, s'il n'y avait pas eu les dix dernières minutes, j'aurais mis quatorze, mais j'appuie encore une fois sur le caractère transitionnel de l'épisode, qui excuse les quelques petites longueurs.

Et, tiens, le Khâl se réveille enfin, alleluiah ! Il est même au coeur d'une des scènes les plus importantes de l'épisode !

Raaah, j'en peux déjà plus d'attendre la suite !