The Wire
Sur écoute
Quand la police s'efforce de démanteler un réseau tentaculaire de trafic de drogue et du crime à Baltimore.
Terminée | Américaine | 59 minutes |
Drame, Crime, Drama | HBO, Jimmy | 2002 |
5 avis favorable
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Avis sur l'épisode 5.10
Avis favorable | Déposé le 05 février 2013 à 21:30 |
Mettre 20 impliquerait que c'est le meilleur épisode de la série. Or, contrairement à SFU, ce n'est pas le cas. Ce final me laisse un goût amer, mais ni sur la forme, ni sur le fond : non, si j'ai un goût amer, c'est bien parce que l'on se rend compte qu'on aura beau mettre des gens avec les meilleures intentions, ils se feront toujours aspirer par le système. Les héros des saisons précédentes sont haïs ou au placard aujourd'hui. Carcetti, Daniels, McNulty, Lester, Colvin, finalement peu s'en sortent bien. Et cet éternel recommencement comme le dit si bien sin, il fait mal. Parce qu'on aimerait voir ce qu'il peut se passer ensuite, tout en sachant très bien que seul le destin d'individus peut évoluer et s'inverser (Bubs, Duquan) et pas celui d'une communauté, pourrie par des menteurs, tricheurs, manipulateurs (Templeton, Rawls, Davis, Nerese...) Mais cet épisode n'est pas le meilleur parce que la saison 5 n'est pas au niveau que j'espérais après la saison 4, qui est probablement la meilleure saison toutes séries confondues qu'il m'ait été donné de voir. The Wire signe malgré tout une sortie en grande pompe, à l'image de ce qu'elle a su faire pendant 5 ans, en marquant l'histoire audiovisuelle, et je leur tire mon chapeau bien bas. |
Avis favorable | Déposé le 19 mai 2012 à 04:47 |
Et c'est fini, ou plutôt ça continue... Quelle claque que cette série. Un vrai chef-d'œuvre dont on ne sort pas indemne, c'est profondément noir et l'empreinte est indélébile. Je pense que je pourrais revisionner The Wire dans quelques années, partager le quotidien de ces personnages et revivre les évènements avec le même intérêt et la même fascination. |
Avis favorable | Déposé le 19 avril 2012 à 13:59 |
5 saisons pour revenir exactement au point de départ. Les vieux qui ont essayé de changer le système tirent leur révérence et laissent la place aux jeunes... Les jeunes des rues qui étaient si sympas se durcissent ou se perdent et deviennent les futurs caïds ou drogués de demain. J'ai aimé cette impression de retour à la case départ : quelle meilleure façon de faire passer le message que quoi qu'on y fasse, rien ne change ? Le constat est extrêmement pessimiste... au cours des 5 saisons, les scénaristes nous ont montré qu'aucune solution ne marchait : des hommes de bonnes volontés, il y en a. Les malfrats ? La plupart auraient pu bien tourner s'ils avaient été récupérés par la société quand ils étaient jeunes. Mais le manque d'argent, a corruption et les luttes d'influence bousillent tout. Welcome in the real world... |
Avis favorable | Déposé le 11 décembre 2011 à 21:12 |
Voila c'est fini je suis triste de quitter ces personnage .Sa me rappelle quand j'ai terminer Oz ;pour moi il fesait partit de ma vie je connaissait tout leur vices ,leur maniere de vivre .Une grand merci a Serie All car sans elle je n'aurais jamais connu cette serie Merci a vous et votre site ;) |
Avis favorable | Déposé le 02 septembre 2011 à 01:49 |
Je ne serais pas aussi enthousiaste que gouloudrouioul. Mais ce season finale, que dis je le tout dernier épisode de the Wire, est l'un des meilleur qu'il m'ai été donné de voir. Plus que dans les autres final de the Wire, on remarque une éternelle recommencement. Les jeunes reprennes les rôles de leur aînées, qu'ils aient été assassiné par un gamin, éjecté de la police, ou revenu à une vie normal : Omar, Mc Nulty , Bubble... Certains évoluent, mais globalement Baltimore redeviens celle qu'elle était avant la tout premier écoute. Une vision des plus pessimiste de la société, mais qui a été amené par un scénario des plus réaliste que l'on ne peu pas douter de cette véracité. |
Avis favorable | Déposé le 29 avril 2011 à 23:20 |
Non seulement ce final est absolument parfait, mais en plus il fait vraiment comprendre quelque chose : la société est un piège, une putain de motherfucking d'impasse. Je vous dis pas comme ça plombe de voir ces quelques minutes de fin, où tout recommence, malgré tous les efforts effectués, toutes les personnes concernées et tous les moyens mobilisés... Quand on voit durant la saison 4 & 5 tout l'engrenage qui se met en place, toute cette machine indépendante de l'individu, quand on voit ce maire, naïf qui pensait faire baisser le crime sans miser sur des statistiques falsifiées et qui petit à petit se met à ne jurer que par ça, quand on voit un Duke plein de bonne volonté, qui veut travailler et qui finit sans abris et drogué dans une ruelle, quand on voit un Marlo incapable de faire sans la violence de la rue, quand on voit un Lester plein d'éthique qui se met à faire du chantage pour arriver à ses fins, quand on voit tout ça, et seulement quand on le voit on comprend alors toute l'étendue de ce final et tout ce qu'il représente. La société est un monstre, indomptable. C'est un cercle vicieux qui use les hommes, encore et encore, sans discontinuer. Il n'y a pas de porte de sortie. Merci The Wire pour cette vision plein d'espoir. Une énorme claque, mais vraiment gigantesque. Ajouté à ça la tristesse que j'ai eu à quitter tous ces personnages, leurs liants, leurs histoires, bref, à quitter la ville de Baltimore, je crois que je tiens là l'un des trois meilleurs épisodes qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie de sériphile, voire même LA série capable de rivaliser avec SFU. Le pire c'est que je ne peux pas faire mon deuil. Contrairement à SFU, tout ça continue, tout ça est réel, et j'en ai désormais conscience. Je crois que les autres séries me paraîtront bien fades désormais. |
Forcement, on s'en doutait, The Wire ne se finit pas dans un happy end. Ici l'immoralité a gagné. Seuls restent debout les corrompus et les carriéristes ( Rawls, Valchek) ou ceux qui ont abandonné leurs illusions (Carcetti). Les vertueux sont tombés par idéal (Daniels, Colvin) ou par reniement de leurs valeurs (McNulty, Freamon). Du coté des malfrats, le constat est aussi amer, l'histoire continue (Marlo incapable d'échapper à la violence de la rue) ou se répète (Mickael, le nouvel Omar). Le seul personage partie de tout en bas qui à la fin accède à la lueur est Bubbles. Mais même là, la noirceur vient gâcher car la relève est déjà au rendez vous (Dunquan).
Voilà, fini the wire, cette serie que j'ai mis du temps à commencer et qui a restera dans mon panthéon.