Juliette Binoche est fantastique et son rôle est rafraîchissant, elle s'écarte de la trajectoire récurrente du guest qui a des problèmes avec un film/un réal. Et puis ça permet de développer une thématique sur les femmes dans le monde du cinéma/du business qui fait écho à d'autres parties de l'épisode (Andréa évidemment, Noémie un petit peu aussi, Sofia qui est vraiment mal servie par Gabriel).

Le festival de Cannes permet de nous sortir du contexte habituel de Paris et fonctionne vraiment bien également. La fin est franchement un enchaînement de super twists et d'aboutissement de développement de persos, on en reste presque sur notre faim : chaque saison de Dix pour Cent est vraiment trop courte !!

Et Icham, quel être malsain vraiment.

Enfin, j'ai adoré les petites lignes de Camille, le perso le plus identifiable depuis le début de la série, qui répond à la traditionnelle critique "ces gens ne vivent pas dans la vraie vie" avec une réplique toute simple : "ce sont des vrais gens avec de vraies histoires, ils ont leur propre vie aussi".  De toute les citations de la série c'est peut être elle qui l'a représenterait le mieux.

Je m'en vais vite dévorer la saison 3. L'attente de deux ans pour la suite sera longue en revanche...

De base, je réhausse d'office ma note d'un point parce qu'on revoit Colette Brancillon <3

Sinon, j'ai adoré cet épisode. J'ai été happée par l'ensemble des intrigues (exceptée celle d'Hervé que je trouve faible depuis le début de la saison), et j'ai beaucoup apprécié celle de Juliette Binoche. Dénoncer le machisme du cinéma avec autant d'humour et de naturel, c'était une belle performance. 

Le fait que l'épisode se déroule à Cannes amène un vent de fraîcheur aussi à l'épisode. J'ai trouvé la dernière scène très belle, avec l'ensemble de l'agence réuni (mise à part Hervé et Noémie qui nous offrent de très beaux moments à Paris) et le magnifique plan sur la piscine. Alors oui, tout n'est pas parfait, mais j'occulte complètement ces défauts grâce à mon attachement aux personnages.

Juliette Binoche est terrible dans ce final réussi et plein de promesses. Elle m’a (une nouvelle fois) impressionné tout du long avec ce qui est sans doute une des meilleures histoires de guests de la série, histoire qui en profite pour dénoncer, de manière plutôt réussie, la violence machisme du milieu du cinéma envers les femmes.

Sinon, le retour de Camille était très capillotracté, d’autant qu’elle continue les boulettes (dire à Icham que la future mère de son enfant va se casser de l’agence), mais comme j’aime beaucoup l’actrice et le personnage, on va faire comme si j’ai rien vu. De même que pour Gabriel & Sofia, dont l’histoire d’amour a été géré sans trop d’imagination.

Mais le vrai coup de cœur de l’épisode a été Noémie que j’ai trouvé hyper touchante dans sa volonté de garder le front haut malgré le coup de poignard de son amant. Les scènes avec Hervé ont été très belles.

Un final encore une fois décevant mais agréable à regarder. Il met trop de temps à démarrer, pour au final 30mn vraiment bien.

Gros coeur pour Juliette Binoche, ainsi que pour le plan de fin !

Sympathique virée à Cannes, portée par une Juliette Binoche électrique, formant un superbe duo avec Andréa. La pauvre aura été bien maltraitée dans son clichée de lesbienne cette saison, agréable de la retrouver avec une véritable intrigue pour ce final.

Pour le reste, c'est soigné, avec de jolies séquences (Hervé et Noémie, mignons), mais un ensemble un peu trop prévisible. Dommage aussi de ne pas offrir de porte de sortie au personnage d'Hicham qui ne s'est jamais très bien intégré à l'équipe.

Allez, c'était chouettos, mais un peu faible dans le développement des personnages. Rendez-vous dans 2 ans pour la suite !

Ca part vraiment dans tous les sens, mais c'est assez plaisant.

Le discours féministe de Juliette Binoche est top et Mathias est vraiment le personnage le plus intéressant de cette saison.

Par contre, six épisodes, c'est vraiment trop court.