Le scénario est honnête et ne cherche pas à cacher ses intentions concernant la liberté de la presse, les fake news et le travail de journaliste d'une façon générale. Eileen est un bon personnage pour ça, hyper contemporaine et en proie aux luttes de la presse de ces dernières années, plus l'oppositon paper v. online. La morale de l'histoire ne me dérange pas (en tout cas, c'est aussi mon point de vue) et c'est bien de voir des séries engagées comme ça, même si ça reste assez démagogique.

Ce qui m'a dérangée, c'est vraiment plus le déroulé de la prise d'otage que j'ai trouvée tellement froide ! L'équipe du journal qui se met à boire du café et à chercher des informations sur l'assaillant comme si ça ne concernait pas leur collège se trouvant à vingt mètres m'a semblé très peu crédible, et j'ai trouvé que ça manquait cruellement de tension. Pour le reste, ce n'est pas du tout original mais ça ne cherche pas non plus à l'être, l'épisode suit un procédé spécifique pour pouvoir raconter sa morale.

Donc un peu mitigée pour la partie romancée, mais les enjeux autour de la liberté de la presse sont bien établis et abordés avec conviction, en reconnaissant toujours la part de subjectivité de chacun.e.