Plein de fausses bonnes idées dans cet épisode.

Le fait de créer un culte parallèle de l'autre côté extrême se tient bien mais le twist final - bien que surprenant - vient complètement annuler cela. Franchement, c'est un peu n'importe quoi à nouveau.

L'intrigue de Valérie Solanas sort de nulle part. Littéralement. Et l'actrice était horrible, dans le surjeu constant mais en même temps avec trop de retenue. Une performance tellement faible qu'elle éclipse l'apparition surprise et fangasmique de Frances Conroy <3 Qui n'a finalement pas un super rôle, tout comme Jeremy Brewer. Quel gâchis...

Et les motivations des personnages sont toujours juste risibles. En particulier Ivy et Winter qui sont juste des pions. Seule Beverly Hope est un peu plus cohérente.

L'épisode a des passages tellement mal écrits que j'ai en rigolé. Le moment où Ivy découpe Harrisson en hurlant "SCUM!" alors que ça fait littéralement 20 minutes qu'elle a entendu le récit de Valérie Solanas... Ivy est vraiment un personnage horrible qui est malmené dans tous les sens selon les besoins du scénario et qui change d'avis comme de chemise. Ces femmes toutes éduquées sont-elles vraiment si influençables ?

L'épisode introduit également un groupe de mascus MAGA qui rejoignent la secte de Kai et défendent sa maison "just because ils ont été touchés par l'élection de Kai et son aggression"... Le début de la saison a passé 50 ans à construire une secte de petit comité en tentant de montrer des motivations crédibles pour chacun de ses membres, et cet épisode balance tout ça à la fenêtre en créant cette armée de playmobils nazis. C'est pour moi un gros signe que l'écriture s'affaiblit même sur ce qui constituait avant de bons points.

Autre bonne idée de base, le lien de l'histoire du groupe SCUM avec le tueur du Zodiaque (déjà apparu dans l'hôtel). Dommage que les flashbacks sur Valérie n'en font rien et partent en freestyle très vite : c'était intéressant comme idée, que "même dans le monde des tueurs en séries, les hommes s'approprient les idées d'une femme".

Au moins cet épisode est tellement mal reçu qu'il aura permis aux fans d'ouvrir les yeux sur cette (mauvaise) saison, donc c'est déjà ça...

Un point qui me fait bien rire aussi, c'est que l'épisode a été incendié pour être à la fois une preuve du "féminisme extrême" où les femmes veulent tuer tous les hommes (les gens qui prennent donc le comportement de Valérie au premier degré), ou justement l'inverse, d'un sexisme sans nom. Je pense que c'est la preuve surtout que l'épisode n'a aucune direction claire et un message incompréhensible à force de vouloir faire des pirouettes et des twists. Pour ma part je ne vois que des personnages et des intrigues mal écrits et ne préfère pas essayer de comprendre ce qu'ils ont voulu faire avec ça.

Il faut avouer qu'après la bonne succession d'épisodes qu'on avait, on était tous impatient je crois de voir les retombées de la fusillade précédente, et cet épisode est venu tuer tout le momentum dans l'oeuf. Allez, on oublie vite et on reprend !