Ouais, cette scène d'ouverture fait froid dans le dos. Atlanta à son meilleur.

On est donc entré en pleine Robbin' season. Si j'ai bien compris l'explication de Darius (toujours aussi bon), on va se concentrer sur l'aspect "voleur", mais dans une myriade de forme. Ici, le vol de 50 dollars se transforme en sorte de huis-clos, rendu oppressant par la présence de la police et les risques qu'il y a pour Earn.

Et effectivement, tout le passage sur le Florida Man montre tout le burlesque de l'univers d'Atlanta, mais prépare aussi le terrain pour l'Alligator Man. Et effectivement, il y a quelque chose de poétique dans la scène avec l'Alligator, qui permet de jeter un voile un peu moins dur sur la réalité de ce que l'on regarde.

Atlanta is back !

Une ouverture déstabilisante qui se transforme en véritable douche glaçante : pas de doute, Atlanta est de retour. Et elle est en forme.

Car on retrouve tout ce qui nous plait dans Atlanta : le côté "vrai" des scènes de vies, des personnages attachants ou farfelus et des situations hautes en couleur, le tout étant contrebalancé par un humour fantaisiste, à la limite du burlesque ou de l’imaginaire

L'alliance des deux (misère sociale et échappée lunaire) est vraiment la force du show, comme si le grain de bizarrerie était nécessaire pour ne pas se faire totalement écrasé par cette terrible réalité.

Bref, Atlanta is back et cela va envoyer du lourd, je le pressens.

Revenir après un très haut niveau est toujours compliqué.

Atlanta réussit le pari haut la main en délivrant un épisode excellent sur absolument tous les points : la réalisation a monté d'un cran, l'acting est incroyable (Darius surtout) et le discours politique est plus que jamais appuyé, sur les violences policières. En 5s, on passe de la peur pour les personnages au grotesque de l'alligatore, avec les deux en même temps parfois (rire et peur) dans une seule même scène. Et ça, c'est encore plus fort.

C'est maitrisé de A à Z. Parfait.