J'ai adoré. On s'enfonce (fin plutot elle s'enfonce) de plus en plus dans le glauque et la fin est totalement inattendue.

C'est un épisode assez particulier, mais plutôt bon et intéressant ! Le deuil est bien traité et les enjeux soulevés sont terrifiants et créent régulièrement du malaise. Cet épisode pose aussi des questions essentielles sur notre rapport à la mort et à la vie, et reste ainsi plutôt intéressant

Une reprise toute en force et en subtilité d'une série qui, par son propos, nous offre à la fois un drame magnifique et une critique acerbe de la société dans laquelle on vit, ou dans laquelle on croit vivre, on se montre, on survit...

Seul bémol, certaines transitions trop brutales qui rendent le visionnage de l'épisode par moments un peu bizarre et fait se poser des questions sur le montage. Parfait sinon

Bien foutu comme à chaque fois, mais je trouve que tout n'est pas forcément bien amené et que contrairement aux autres, ça va trop vite.

Après, ça m'a aussi beaucoup fait pensé à HER, donc j'ai moins accroché. Mais très bon épisode quand même !

Excellent. Chute originale. Le sujet n'est pas nouveau ais il est très bien traité. Bon jeu des acteurs, comme d'habitude.

Black Mirror reprend sa route expérimentale avec un épisode finalement relativement similaire au final de la saison 1, mais qui pousse un cran plus loin la science-fiction. En effet, on est moins proche d’un clone parfait que d’un disque dur rétinien. Mais mine de rien, en 2023 (heure à laquelle j’écris ces lignes), la révolution IA est déjà entamée et ça devient de plus en plus crédible…

C’est vraiment dingue de voir ce que la série racontait déjà 10 ans avant.

Be Right Back est un autre petit bijou intimiste. Le scénario est excellent, et possède pour unique défaut le fait qu’on voit venir assez vite quelle sera la “technologie” du moment : c’est un concept très classique qui est apparu en même temps que la science-fiction ou presque. Or, l’épisode prend son temps avant de faire venir le clone.

En revanche, c’est un des épisodes les plus émouvants de la série encore aujourd’hui. Grâce à ses excellentissimes Hayley Atwell et Domhnall Gleeson, l’épisode reste captivant et humain à chaque instant.

Fondamentalement, on voit ici bel et bien que la technologie n’a pas forcément à être vue comme malsaine ou néfaste en soi. La preuve, le clone est légitimement bienveillant : on évite le cliché dans lequel verse 90% des oeuvres à ce sujet. Même en 2023, on lit tellement de choses comme “l’IA qui va se révoluter et dominer le monde”… la réalité est bien plus triste : l’IA est ce que les humains en font. Le clone d’Ash n’est donc rien de plus que le miroir de ce que sa femme projette en lui : une coquille uncanny, les restes, les “cendres” (Ash) de son ancien-lui, qui ne peut tout à fait être le père de leur fille, qui est condamné à ne jamais être à la hauteur et ne même pas être frustré par ce constat, puisqu’elle ne ressent pas plus d’émotion que ce que les humains lui donnent.

On voit ainsi vraiment, à travers un cas d’école, que si l’IA/la technologie n’aura jamais rien de mauvais en elle-même, son utilisation et les motivations de son recours peuvent l’être, puisqu’elle est à l’image de ses créateurs. Ou plutôt, de ses utilisateurs.

Les émotions que traversent le personnage de Hayley Atwell prouvent très bien ce point, car elles nous apparaissent extrêmement difficiles à qualifier. C’est normal, le deuil est une étape complexe. Là où le clone a un comportement programmé et déterministe (même s’il est “intelligent” et qu’il “apprend”), la veuve est plus incohérente, et pourtant plus humaine. Son cri de désespoir en haut de la falaise à la fin est vraiment à la fois une libération et un aveu de défaite profond.

La chute est dans le même esprit que 15 Millions Merits : elle joue sur un effet de déception, un renoncement, et je la trouve beaucoup plus audacieuse et troublante qu'un banal suicide sur la falaise que tout le monde pensait avoir vu venir — à moins qu’on ait compris à ce stade la marque de fabrique de la série, à savoir ses fins toujours déprimantes et écrasantes, après des histoires souvent loin d’être légères.

Malgré l’appartenance très claire de l’épisode à l’identité de la série, il injecte un thème relativement nouveau, celui du deuil, et réussit également à être très pertinent même des décennies plus tard, avec son propos pas forcément complètement novateur, mais très pertinent sur l’IA et sur ce qui fait de nous des humains et des inventeurs. Ce cocktail de thématiques est ce qui détache vraiment cette histoire de toute la série encore aujourd’hui, alors qu’on approche des 30 épisodes de Black Mirror. Celui-ci aura toujours une place spéciale à mon sens et ne cesse de gagner en profondeur.

Un très belle épisode, la saison 2 commence extrêmement bien. Dommage, la fin est ouverte, et j'aurais voulais qu'elle y soit autrement.

Un épisode émouvant et réaliste

Personnellement, j'ai adoré cet épisode ! A nouveau extrêmement bien ancré dans notre réalité, avec une histoire émouvante.

Y'a juste la fin qui m'a semblé bizarre... J'imagine que la gamine est sa fille mais qu'en est-il du père ? Il reste dans le grenier toute l'année et sa fille ne le voit que pour son anniversaire ? Assez étrange que la mère arrive à supporter ça...

La première partie est très réussie et vraiment émouvante. Mais l'épisode manque d'unité, et une seconde partie et un final beaucoup moins convaincants viennent un peu gâcher les choses. Espérons que cela ne donne pas le ton d'une deuxième saison un peu en dessous de la première.