Black Mirror
Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...
En cours | Anglaise, GB | Pas de durée |
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere | Channel 4, Netflix | 2011 |
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3.06 - Haine virtuelle
Hated in the Nation
La mort d'une journaliste provocatrice haïe sur les médias sociaux conduit une enquêtrice aguerrie et sa stagiaire férue de technologie à une découverte glaçante.
Diffusion originale : 21 octobre 2016
Diffusion française :
21 octobre 2016
Réalisat.eur.rice.s :
James Hawes
Scénariste.s :
Charlie Brooker
Guest.s :
Kelly MacDonald, Faye Marsay
,
Kelly Macdonald
,
Faye Marsay
,
Benedict Wong
,
Jonas Karlsson
,
Joe Armstrong
,
Elizabeth Berrington
,
Esther Hall
,
Holli Dempsey
,
Ben Miles
,
Charles Babalola
,
Vinette Robinson
,
Duncan Pow
,
Tom Ashley
,
Georgina Rich
,
Cecilia Noble
,
Katherine Kingsley
,
James Larkin
,
Robin Pearce
,
Adrian Lukis
,
Jane Bertish
,
Anita Anand
,
Thomas Dominique
,
Leonie Elliott
,
Reon Smith Marshall
,
Mateusz Mirek
,
Jeremy Booth
,
Matt Forde
,
Faiza Shaheen
,
Imogen Daines
,
Ziggy Heath
,
Michael Bott
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 17 avril 2018 à 00:37 |
Spoiler
Clap de fin pour cette excellente saison 3 par un autre épisode qui explore encore un genre totalement inédit, un thriller pseudo-noir à la scandinavienne. La grosse particularité de l’épisode à mon sens, c’est son imprévisibilité sur son concept. J'ai beaucoup aimé le fait que l'on ne sache pas du tout où l'épisode va avant une bonne vingtaine de minutes, avec plusieurs éléments de technologie d'un futur très proche présentés tour à tour sans que l'innovation qui sera au centre de l'épisode par la suite (les abeilles) ne soit évidente. On nous présente en effet ces pollinisateur mécaniques d’abord au détour d’une news en quasi-arrière plan. A partir de ce super-concept, l'épisode aborde encore des thèmes inédits pour Black Mirror. Après l’horreur, la romance ou la guerre, cette fois il est question d’écologie. Ce n’est pas non plus un “eco-thriller” et ce n’est pas très poussé politiquement sur ce point : 2015 c’était encore trop tôt pour cela, j’imagine. En revanche, tout l’aspect complot gouvernemental est très bien géré, avec un débat autour de la surveillance qui prend ensuite les devants… mais qui ne reste pas central bien longtemps non plus, puisque le scénario finit par enrober le tout dans une jolie morale sur les haters. La fin en particulier semble offrir une réponse à Shut Up and Dance avec sa “trollface” impunie : une des héroïnes (interprétées par la très bonne Faye Marsay qui donne la réplique à la charismatique Kelly Macdonald) semble se lancer sur la traque d’un énième hater qui s’en serait sorti indemne sans cela, et on imagine bien qu’elle finira par le chopper, malgré toutes les pertes qui n’ont pas pu être évitées. Au fond, c’est une fin douce-amère et potentiellement, malgré son aspect frustrant, dans le top 3 des fins les plus positives de la série… par principe vu la compétition ! C'est donc un épisode dense et pourtant qui sait prendre plutôt bien son temps. Le format 90 minutes se ressent parfois mais est bien rempli d'idées intéressantes mises au service d'une histoire classique et plus terre-à-terre qu'à l'ordinaire. Le format marche fantastiquement bien, cette saison continue d'expérimenter sur les différents genres après l'horreur, la romance ou la guerre, et nous offre un bon policier dont les qualités intrinsèques (le duo principal avec Kelly Macdonald et Faye Marsay) enterrent 95% des cop-shows actuels. Le twist final qui renversent les clichés marche super bien et est subtilement fait. Les personnages sont attachants en peu de temps, l'enquête avance vite et gère hyper bien son aspect "techno-blabla", avec une des deux protagonistes bien geek qui permet de raccourcir les explications tandis que l'autre protagoniste blazée par la vie permet à la série de montrer son premier personnage cynique face au "progrès" de la société ce qui donne lieu à pas mal de répliques excellentes ("The government is a cunt. We all know that" "The hate in a marriage, that's 3D, that's had work put into it, that's sincere ... Yes I'm divorced.") Et la meilleure : "I didn't expect to be living in the future but here I fucking well am." Par ce final et par le personnage de la détective Charlie Brooker se permet plus de cynisme et un détachement vis à vis de la morale de son oeuvre qui donne vraiment à ce thriller moderne beaucoup de matière et brassant des thèmes très larges (on a même pas mal d'easter eggs référençant d'autres épisodes de la série, notamment White Bear et le même principe de punition par la communauté). Je pense même que plus qu'autre chose, je reste un poil sur ma faim concernant les conséquences des 387 000 sur le personnage de Benedict Wong (qui a pressé la détente). L'épisode nous laisse comme sur la première partie d'une histoire et nous laisse imaginer la réaction du public plutôt que de nous la faire vivre, puisque nous avons été placés dans la confidence et nous avons suivi l'enquête du point de vue des policiers. Donc c'est logique, ça respecte le genre, et ça permet un climax final vraiment ouf, mais... une petite pointe de "j'aurais aimé en voir plus" persiste. Il s'agit en tout cas sans aucun problème de mon épisode numéro 1 en tête de la liste "faites en un séquel et ramenez ses personnages, svp !". Cette saison s'achève donc de la meilleure des façons possibles : par un final épique à grande échelle rempli de cynisme et d'humour. Très très belle saison. |
Avis favorable | Déposé le 02 août 2017 à 09:38 |
A mon humble avis, un quart d'heure-vingt minutes de durée en moins n'aurait pas été une mauvaise chose, car la parfois, le récit est en rupture et menace de céder (à l'ennui). Sinon, très bon épisode qui mixe pas mal d’éléments (un enquête policière, les haters sur le net, l'hypocrisie des gouvernements qui font de l'écologie). Et la scène de l'attaque des abeilles m'a rappelé mes films de jeunesses, ces films d'horreur un peu pourris où des humains s'enfermaient dans les pièces pour échapper à l'agression d'insectes devenus belliqueux. Cette scène rajoute 1 point à la note. |
Avis favorable | Déposé le 20 décembre 2016 à 11:30 |
Comme d'habitude, c'est aussi brillant que dérangeant, Black Mirror est définitivement la meilleure série de ces dernières années... Quel dommage que ce soit le dernier de la saison :'( |
Avis favorable | Déposé le 11 décembre 2016 à 16:16 |
Pas grand chose à dire de plus que ce qui a été dit. Les différents et assez nombreux thèmes abordés (la disparition des abeilles, les drônes, les réseaux sociaux, les trolls, les conséquences qui vont autant dans un sens que dans l'autre, la peine de mort...) sont vraiment très intéressants. J'ai aussi beaucoup aimé le fait qu'ils aient eu les couilles d'aller jusqu'au bout de tuer ces près de 400 000 enculés (et me réjouir de leur mort fait de moi-même un enculé, et c'est ça qui est terrible). Mais voilà, l'épisode dure quand même une heure et demi. C'est passé, pour moi, relativement vite, mais il y avait tout de même quelques passages assez longuets, notamment au début. L'épisode mettant la moitié de son temps pour être vraiment intéressant. Et la fin avec le haker poursuivi par la flic n'était pas très utile. Ça aurait été pas mal de juste montrer que le mec s'était planqué en Amérique du Sud. Non seulement, ça aurait montré qu'on est capable de faire de telles choses à des milliers de kilomètres de la zone ciblée, mais en plus, cela aurait apporté une fin plus sombre à l'épisode. Après, ce choix n'est guère étonnant dans cette saison qui s'est quand même pas mal américanisée depuis son arrivée sur Netflix (même si ça ne l'empêche pas d'engager des acteurs aux accents british à couper au couteau... ^^), mais c'est un peu dommage, je trouve... En tout cas, j'espère que cet épisode fera réfléchir les connards qui auront un jour proféré des menaces de mort, pensant que c'était juste pour rire. Il y a des gens de l'autre côté de l'écran, you bunch of assholes ! |
Avis neutre | Déposé le 26 novembre 2016 à 23:33 |
APrès le départ très poussif, j'ai dit à ma compagne "rappelle-moi d'arrêter de regarder ça si c'est bien ce que je pense". Et c'était bien ce que je pensais... On a quand même terminé, difficilement, devinant chaque "rebondissement". Tout ce que je n'aime pas dans les thriller actuels est présent là dedans. L'épisode qui me fait définitivement penser que Netflix ne fait pas toujours de bons choix. Bye bye black mirror. |
Avis favorable | Déposé le 24 novembre 2016 à 01:18 |
Faire un épisode aussi divertissant, intense et bien réalisé avec de superbe performances en 1h30, c'est quand même fort surtout que l'épisode nous fait réfléchir. |
Avis favorable | Déposé le 05 novembre 2016 à 19:11 |
Spoiler
« Lunatic with production values, that’s the worst kind » Un épisode oklm qui célèbre l'arrivée du flouze dans la production. Il prend son temps pour intégrer pas mal de thèmes pertinents (le buzz/hate machine de l'internet, la réelle possibilité de drones abeille dans le futur, la sécurité de " l'internet of things ", le contrôle des citoyens) et développer une ambiance façon policier scandinave, sans pour autant atteindre un point critique en terme de rythme (même s'il aurait certainement pu être raccourci). L'intrigue en elle-même est plutôt prenante, entre policier et série B, et avec des accents irrésistibles <3 Quelques facilités préjudiciables quand même, notamment les effectifs réduits pour une affaire et compagnie de cette envergure, une certaine incompétence excepté chezles deux enquêteurs, l'idée d'empêcher la reconnaissance faciale absente, et la fin qui semble gratuite. |
Avis favorable | Déposé le 03 novembre 2016 à 12:56 |
Super épisode, malheureusement je n'ai pas le temps d'écrire une critique. Je veux juste mettre plus de 15. |
Avis favorable | Déposé le 31 octobre 2016 à 09:36 |
Bon épisode, je pense que nous sommes tous d'accord. La réalisation est très bien faite, et on ne voit pas l'heure et demie passer. Pour autant, je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue. J'avais l'habitude d'avoir un certain malaise après le visionnage d'un épisode. Et très clairement, mon côté masochiste recherchait ce malaise. Dans celui-ci (et globalement, dans la plupart des autres), je n'ai pas ressenti ce phénomène. Est-ce que, parce que passée sur Netflix, la série a perdu de son mordant ? Ou bien est-ce parce que 6 épisodes c'est trop ? Vu sa longueur, je m'attendais à avoir un "White Chrismas" ou au moins un "15 million merits". Je le répète, c'est épisode était très bon, mais pour autant, ce n'est pas ce que j'aurais voulu. Même si on ne se doute pas de tout ce qui va se passer, toute l'intrigue reste très convenue. On parle des nouvelles technologies, de la manière dont cela peut influencer (souvent négativement) nos vies, et là, j'avais plus l'impression qu'on était sur une enquête policière, à rechercher un savant fou ayant mis au point des abeilles tueuses. Malgré une réalisation béton, j'ai quand même un petit goût amer dans la bouche... J'espère que la deuxième partie de la saison nous offrira davantage d'histoires comme les épisodes 3 et 4 ! |
Cette saison 3 de Black Mirror se conclue avec un très bon épisode, un peu long, mais vraiment prenant et intéressant !