Black Mirror
Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...
En cours | Anglaise, GB | Pas de durée |
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere | Channel 4, Netflix | 2011 |
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4.06 - Black Museum
Black Museum
Sur un tronçon d'autoroute vétuste, une touriste tombe sur un musée vantant des artefacts criminels rares. Mais le clou de l'exposition lui réserve une surprise de choc.
Diffusion originale : 29 décembre 2017
Diffusion française :
29 décembre 2017
Réalisat.eur.rice.s :
Colm McCarthy
Scénariste.s :
Charlie Brooker
Guest.s :
Douglas Hodge
,
Letitia Wright
,
Babs Olusanmokun
,
Daniel Lapaine
,
Aldis Hodge
,
Alexandra Roach
,
Emily Vere Nicoll
,
Amanda Warren
,
Yasha Jackson
,
Kyros McGee
,
Raj Paul
,
Jan van der Black
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 04 décembre 2018 à 22:54 |
Mais en fait les deux derniers épisodes font partie de la meme série ou bien? C'etait génial, les 2 première histoires glauques au possible et ca se mariait très bien avec le concept général de l'épisode. La fin un peu prévisible tout de meme sauf l'ultime cliff. Et tous les clin d'oeil aux autres épisodes j'ai kiffé aussi. |
Avis favorable | Déposé le 05 novembre 2018 à 20:36 |
Spoiler
Cette saison 4 de Black Mirror s'achève donc avec mon épisode préféré de la saison. J'ai adoré ! (Bon c'était quand même clairement cramé qu'elle était la fille du prisonnier à la seconde où il est apparu à l'écran) |
Avis défavorable | Déposé le 28 mai 2018 à 21:26 |
Spoiler
Une spectaculaire sortie de route. Pourtant cet épisode commence efficacement, avec cette histoire de musée abandonné, tenu par un gardien un peu creepy, je me suis dit "on dirait synopsis des film à sketch des années 80". Et oui, bam ! c'est ça, l'idée, trois mini-histoires! Chouette alors. Ça démarre plutôt bien d'ailleurs, la première est très bien, l'idée de base est originale avec ce petit virage en cours de route pour donner un deuxième souffle avec cette addition à la douleur. Une descente en enfer certes, très dans les thématiques Black Mirror nouvelle version, mais ça fonctionne. Les ennuis commencent dès la seconde histoire, plombée par une idée de base merdique. Car le principe des Black Mirrors est de présenter une technologie qui de prime abord est une vraie avancée, mais qui dérape un moment donné. Or ici, vouloir cohabiter h-24 avec sa conjointe est une très mauvaise idée qui forcement ne va pas marcher. Qui a déjà été en couple le sait, je ne comprend même pas que le couple essaie. Du coup, l'attachement à l'histoire ne fonctionne pas, on attend juste la fin. D’autant que Carrie se comporte comme la reine des case-couille, que Jack est une buse absolue niveau communication (couper Carrie pendant un mois à sa première crise de jalousie, quand même) et que la nouvelle copine de Jak est infecte. Le dénouement est du coup plus débile que cruel, car il semble inconcevable que Jack prenne la décision de transférer l'esprit de son ex dans une peluche sans lui en toucher un mot !! Une nouvelle fois, les scénaristes et leur volonté de choquer ont pris le pas sur la logique narrative. L’épisode finit par se crasher définitivement lors du prologue, grotesque et ridicule (mais très nanard année 80 dans l'esprit, on est ok). Le soucis principal est qu'à peine on découvre le prisonnier virtuel, il est certain qu'il y aura un lien entre lui et Nish. Et lorsqu'on nous raconte son histoire, on comprend très vite la nature du lien. Il s'agira d'une (banale) histoire de vengeance. Pourquoi pas, mais l'ensemble ne tient pas, on sent trop la manipulation des scénaristes à plein nez. Le gardien du musée, déjà pas montré sous un bon jour dans les autres segments, devient un opportuniste sans état d'âme qui n'hésite pas à torturer quelqu'un indéfiniment pour de l'argent, ainsi il devient facile de le détester et prendre un drôle de plaisir lors de sa punition finale. C'est là où je trouve qu'il y a malhonnêteté de la part des scénaristes : ils ne nous laissent pas le libre choix d'aimer ou pas ce personnage. Non, c'est un monstre sans cœur, il méritera une punition. Point. Après, pour chipoter, le plan de Nish est tout de même tout pété comme dirait Koss. Il repose entièrement sur le fait que le gardien va lui piquer sa bouteille d'eau. Heureusement qu'il n'en a sur lui ou dans son musée. De plus, il meurt vraiment au bon moment (pas 5 minutes trop tôt, ni trop tard). Enfin, pour marcher dans ce twist, il faut accepter le fait que Nish joue la comédie de la fille arrivée là par hasard, même au début avec sa voiture, alors qu'elle est seule et que personne ne la regarde. Sauf le téléspectateur. Et on revient sur cette manipulation pas très honnête du scénario pour arriver à ses fins. Et pour finir, l'épisode s'achève avec la maman de Nish, histoire de rattacher lourdement les 3 histoires. Bref, avec Black Museum, Black Mirror a re-voulu faire le coup de White Christmas, mais s'est péniblement planté, à trop vouloir jouer la roublardise. N'empêche, tout ceci m'a donné envie de re-regarder les Contes de la Crypte.... |
Avis favorable | Déposé le 13 mars 2018 à 06:25 |
Spoiler
Damn ! Incroyable épisode qu’on attendait tous : le crossover. Black Museum est, comme son nom le rappelle, une synthèse de la série. C'est un épisode qui reprend le format de l'acclamé White Christmas : trois segments racontés sous forme d’anthologie, présentant chacun une technologie, au détour d'un huis clos entre 2 personnages dans un contexte mystérieux, avant que la fin ne vienne lier tous les segments entre eux en révélant que l'un des personnages était depuis le début là pour tromper l'autre. Et à travers cette anthologie, c'est un épisode synthèse de toute la série. C'est celui qui confirme le multivers, qui rend hommage à toute la série jusque là. C'est l'épisode dont "American Horror Story" aurait grand besoin actuellement. Black Museum, c'est un épisode best-of, d’abord de façon superficielle à travers tous les easter eggs du musée, puisque presque l’intégralité des épisodes sont representés ici :
L'épisode nous semble vaguement sans contexte. Sans technologie phare. Sans "identité". Et il nous rappelle toute la série. C'est une sorte de guide, d'historique de la série. Même la façon dont les deux premières histoires sont racontés dissèquent la façon dont un épisode de Black Mirror est construit. Il y a l'exposition, puis le développement de la technologie et ses aspects étranges mais avantageux, puis notre protagoniste, par deux fois, demande au narrateur "... but? Where's the but?", en référence au twist qui se cache à l'intérieur de chaque épisode de Black Mirror, quand la ligne du bon sens est franchie. Et du coup, si certaines storylines semblent familières (la puce qui permet de transférer la conscience est exactement la même que celle d'USS Calister, et semble avoir les mêmes conséquences que l'oeuf bizarre de White Christmas), c'est totalement dans le thème de l'épisode et c'est donc pardonné. Une façon très maline de faire du recyclage - et puis, l'épisode comporte tout de même son lot de très bonnes nouvelles idées. Après tout, si Black Mirror veut vraiment créer un univers connecté tout en continuant à créer des épisodes, c'est inévitable qu'on commence à voir des liens entre les technologies, et c'est même une bonne chose dans la mesure où se renouveler devient de plus en plus dur, alors il faut trouver de nouveaux moyens de faire de bons épisodes. Avec les "trois segments" de l'épisode, Black Museum ne fait pas seulement référence à White Christmas et ses trois segments, mais aussi à la série lors de ses deux premières saisons, elles aussi composées de trois épisodes. Et tout comme White Christmas, l'épisode reprend certains concepts de ces segments dans son dénouement final pour expliquer pourquoi tout cet épisode a lieu et que voulait l'un des personnages. La technologie du deuxième segment permettant de transférer l'esprit de quelqu'un dans le subconscient d'un autre (une technologie mise en scène de façon très proche de celle de "Get Out" je trouve, et c'est un compliment) est mixée à l'histoire principale du troisième segment sur la torture. Quant au premier segment... au début, en y réfléchissant, je le trouvais trop coupé du reste, mais finalement j'ai lu une très belle interprétation à son sujet : le plaisir que prend le Docteur dans la souffrance des autres n'est pas sans rappelé celle que les spectateurs peuvent prendre devant Black Mirror au sens large (même si j'ai trouvé le passage un peu trop gore), ainsi que le plaisir de la protagoniste qui trouve sa revanche à la fin. Et du coup, en condensant toutes ces idées, en faisant un véritable pot pourri de la série, le dernier acte (qui est un tout petit poil prévisible quand on comprend que la fille n'est pas là par hasard) agit comme un moment de libération extrême où tous les crimes des humains de la série sont expiés à travers la torture de l'infâme conservateur du musée. Ce dernier est en effet cupide, voyeur, un peu comme un spectateur de la série, ainsi que l'origine de toutes les technologies perverses des trois segments de l'épisode - donc, c’est un peu le catalyseur de tous les épisodes de Black Mirror, si on poursuit la métaphore du Black Museum = Black Mirror. Il y a d'ailleurs même un portrait sur le mur du musée Joel Collins, le designer de toutes les technologies de la série, qui tend encore une fois à confirmer tout l'aspect méta génial du musée. A l'inverse totale de White Christmas, qui condamnait l'innocent par la technologie, Black Museum condamne enfin un coupable. Une façon enfin d'apporter une justice, un point de chute à la série dont quasiment tous les épisodes, même les plus positifs, terminent sur des points de suspension, en adoptant toujours un regard objectif sur les protagonistes et en nous laissant réfléchir. Black Museum concentre au contraire tout ça en un antagoniste abject et amène enfin un peu de justice et de point de vue normatif, en mêlant tout ça à l'histoire de revanche très personnelle de Nish qui condamne le conservateur. Est-ce que l'épisode condamne donc la technologie pour autant ? Non, pas forcément, comme toujours avec les meilleurs épisodes de Black Mirror, ce serait réducteur de dire qu'elle critique la technologie en elle-même. Elle ne fait que pointer du doigt l'inévitable "progression" de la technologie et questionne s'il s'agit vraiment de progrès dans la mesure où les humains, eux, stagnent. Intervient alors ce twist final (que pour le coup, je n'avais pas vu venir), où Nish parle à sa mère (qui lui a sûrement pitché tout le plan ou au moins aidé dans sa quête de revanche), inscrivant finalement la fin dans une logique “”satisfaisante”... si on considère la torture et le meurtre d'un assassin comme légitime. La loi du talion appliquée par Nish reste très contestable, mais c’est à minima humain. D'autant que si le musée représente la série, les artefacts et leurs histoires les épisodes, qu'en est-il du fameux conservateur véreux ? Serait-il donc Charlie Brooker, l'homme derrière toutes ces histoires ? Ou plutôt, et je préfère le voir comme cela, ne serait-il pas plutôt les spectateurs, qui prenons un malin à regarder depuis plusieurs saisons toutes ces histoires de torturés ? L'épisode nous invite donc, une fois n'est pas coutume, à juger par nous-même de l'histoire, et rend les deux personnages extrêmement gris/flous, à qui on peut s'identifier pour des raisons différentes et qu'on peut aussi trouver détestables pour d'autres raisons, chacun à leur manière. C'est toujours super fort. Cette scène finale semble donc, après avoir tué tout ce que la série représentait avant ça (en tuant le conservateur), relancer de plus belle le propos indéfini de la série, comme si même dans une quête profondément humaine entre une fille voulant venger la mort de sa mère et celle injuste de son père, la technologie s'immisce encore, et forme une... euh, sorte de happy-end ? C'est dur à dire, comme pas mal d'épisodes de Black Mirror, on en ressort assez incapable d'exprimer ce qu'on ressent moralement par des mots, mais toujours subjugués. Au travers de ce final de saison (qui aurait pu largement être un final de série), l'épisode livre un Black Mirror pur jus avec ses technologies et son twist, enveloppé dans un best-of malaisant de la série, et nous invite à travers ce retour sur d'anciens épisodes à considérer l'éthique de tout notre attachement à celle-ci. Superbe final qui vient conclure une saison 4 plutôt inégale mais très variée sur une note très, très haute |
Avis favorable | Déposé le 13 janvier 2018 à 08:08 |
Un final de saison qui m'a un peu laissé sur ma faim, car j'ai trouvé que c'était un peu convenu... J'ai aimé le fond, avec cet esprit typique de la série, mais la forme, même si cela reste très bon, sent un peu le déjà-vu. Le format semi-narratif m'a un peu gêné en fait... Bien rattrapé néanmoins par la fin, avec un esprit qui n'est pas sans me faire penser à "Inception"... Mais je n'en dit pas plus ! |
Avis favorable | Déposé le 06 janvier 2018 à 11:16 |
Depuis la reprise par Netflix, cette série a clairement baissé en qualité. Passer du format trois épisodes à six épisodes, quel est l'intérêt si au final il n'y a que trois épisodes à vraiment retenir? L'idée la plus navrante, c'est de se dire à plusieurs reprises : on a fait le tour sur le sujet, à quoi bon prolonger le truc? Le désastre est quand même moins palpable que pour la saison précédente, car cette fois-ci les épisodes réussis sont vraiment excellents. Et donc notamment ce dernier épisode, qui au passage rend quelques petits hommages à la série, a tout d'un final réussi, non seulement de saison, mais aussi de série. L'épisode qui confirme qu'on a bien fait le tour, en faisant le tour. |
Avis favorable | Déposé le 04 janvier 2018 à 22:22 |
Episode plutôt original. Les "mini-histoires" s'articulent de manière fluide avec l'intrigue principale, qui est suffisamment forte en émotions pour être captivante. Cependant, quelques gros points noirs m'ont un peu gâché le visionnage : - trop de références aux anciens épisodes. Sur le principe, cela ne me dérange pas, mais ce n'est absolument pas subtil ici. Il faut arrêter de vouloir toujours tout connecter, sous peine d'arriver à un effet "American Horror Story" des plus malvenus. - la conclusion de l'intrigue principale est très prévisible. Dès que j'ai vu le prisonnier, j'ai tout de suite compris ce qui allait se passer. Et c'est dommage pour Black Mirror. Bref, l'épisode était agréable à regarder, mais je crois que je dois faire mon deuil du sentiment de malaise qui m'envahissait après chaque épisode. |
Avis favorable | Déposé le 03 janvier 2018 à 22:37 |
Sympa mais pas transcendant. Les petites histoires m'ont plus intéressées que le fil conducteur et le twist de fin, même si c'était tout à fait acceptable. |
Avis favorable | Déposé le 02 janvier 2018 à 22:02 |
Très bon épisode, peut-être le meilleur de la saison avec Hang the DJ. J'ai adoré cet espèce de pot-pourri de plusieurs technologies plus terrifiantes les unes des autres. La fin est très surprenante et on retrouve cet esprit "Black Mirroresque" que l'on aime tant ! |
Un épisode ma foi très déconcertant, et d'un autre côté .. tant mieux. Même si Brooker capitalise en effet sur son chef-d'oeuvre de la saison précédente, The Black Museum arrive à être prenant et captivant, ne serait-ce que pour le jeu du conservateur du musée, ou encore certains moments pour ma part difficiles à regarder. La fin gâche un peu l'épisode toutefois, plutôt qu'une punition du « méchant » j'aurais en effet préféré quelque chose de plus sombre et complexe (voir le conservateur s'en sortir par exemple et voir la fille dans l'impossibilité de le "punir"). L'épisode reste toutefois vraiment très très bien, et il solidifie un peu cette saison 3 beaucoup trop inégale (quand bien même elle a le mérite de sortir des sentiers battus)