Image illustrative de Black Mirror
Image illustrative de Black Mirror

Black Mirror

Chaque épisode de cette anthologie montre la dépendance des hommes vis-à-vis de tout ce qui a un écran...

En cours Anglaise, GB Pas de durée
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere Channel 4, Netflix 2011
13.21

4 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable

Image illustrative de l'épisode 5.02 - Smithereens

Smithereens

Un chauffeur londonien provoque une crise internationale lorsqu'il kidnappe un employé travaillant pour un grand réseau social.

Diffusion originale : 05 juin 2019

Cliquez pour voir plus d'informations sur l'épisode

Diffusion française : 05 juin 2019
Réalisat.eur.rice.s : James Hawes
Scénariste.s : Charlie Brooker
Guest.s : Anthony Mackie , Nicole Beharie , Yahya Abdul-Mateen II , Pom Klementieff , Ludi Lin , Andrew Scott , Topher Grace , Damson Idris , Monica Dolan , Ruibo Qian , Daniel Ings , Amanda Drew , Ambreen Razia , Calum Callaghan , Quincy Dunn-Baker , Crystal Clarke , Mirirai Sithole , Laura Morgan , Caitlin Innes Edwards , Maggie Bain , Conrad Khan , Archie Rush , Jorge Cordova , Seun Shote , Gareth Kane , Sarah Ridgeway , Adam McNamara , Alice Bailey Johnson , Roger Alborough , Hilary Connell

Tous les avis

Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 07 juillet 2019 à 01:20

Un épisode assez peu original, mais tout de même prenant et efficace, que ce soit pour sa satire (la police incompétente, le jeune startupeur cliché ..), le cadre très contemporain dans lequel il s'inscrit ou encore le jeu de Andrew Scott (dsl Galax). Je suis un peu moins fan des dialogues, mais la fin très bonne m'a vraiment convaincu, et l'épisode rattrape donc (DE LOIN) la catastrophe du début de saison.


Avatar JPhMaxx JPhMaxx
Membre
Avis neutre Déposé le 28 juin 2019 à 12:59

Cet épisode aurait pû être bon s'il ne manquait pas cruellement d'originalité... C'est du déjà vu cent fois, vraiment rien d'exceptionnel.


Avatar cedric2506 cedric2506
Membre
Avis neutre Déposé le 23 juin 2019 à 23:27

Là pour le coup j'ai bien senti le temps passé et l'histoire est nettement moins originale. Et contrairement à certains avis j'ai pas ressenti de malaise du tout ni de questionnements.


Avatar bedsouin bedsouin
Membre
Avis favorable Déposé le 22 juin 2019 à 11:46

Voilà bien longtemps que je n'avais pas pleuré devant une série ou une fiction, et plus longtemps encore qu'un épisode de black mirror ne m'avait pas autant touché. L'ensemble est d'autant plus malaisant (sic) que cette fois-ci, la réflexion sur les écrans ne se base pas sur une histoire où on imagine ce que pourraient donner certaines dérives sur les éléments d'un futur technologique imaginaire, mais sur des technologies qui existent aujourd'hui. Cette histoire pourrait être vraie aujourd'hui et pas demain dans un futur imaginaire, et ce qui arrive au personnage principal et qui le mène à cette situation est déjà arrivé en vrai, à beaucoup de monde. Il manque juste la petite phrase célèbre de "Fargo" au début de cet épisode : "cette histoire est basée sur des faits réels...".

Black mirror confirme donc, avec cet épisode, un vrai retour aux sources mais aussi une mue qu'on attendait depuis 2 saisons ratées dont chaque épisode semblait être le brouillon de ce vers quoi on attendait que la série se renouvelle. Et finalement, avec cet épisode, la série recommence à faire l'effet que j'en attends : me faire réfléchir, m'émouvoir, et surtout engendrer une sorte de malaise qui fait qu'on y repense bien après le visionnage.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 19 juin 2019 à 09:18

Attendez, Smithereen, ce ne sont pas le nom des Aliens péteurs de Doctor Who ?!

Sinon, épisode pas trop mal, qui arrive plutôt à tenir en haleine sur les 70 minutes qu’ils durent. Andrew Scott est toujours à la frontière d’une chute dans le cabotinage sans contrôle, j’ai bien aimé l’idée que grâce aux réseaux sociaux, on apprend plus sur une personne que le police, ça m’a fait plaisir d’entrevoir Daniel Ings, le Luke de Lovesick, même s’il lui faudra fort travailler pour qu’on arrive à le prendre au sérieux dans un rôle, la fin avec Personna est pas mal, tandis que la vraie fin est un peu facile.

Mais en fait tout l’épisode ne sert qu’à arriver à la morale de l’histoire, morale assez ambiguë : ce n’est pas de notre faute à nous consommateur si nous passons notre vie à consulter nos écrans, mais c’est de la faute aux réseaux sociaux ou autre appli qui nous manipulent pour le faire et nous font passer à côté des belles choses de la vie. Sur le fond, je suis assez d’accord avec ça. Sauf que si on va sur les écrans, c’est aussi parce ce qu’on aime ça, donc c’est un peu facile de se dédouaner. Mais surtout, ce qui est schizophrène dans la démarche est de voir ce genre de morale dans un épisode de Black Mirror, la série reine du buzz, série diffusée sur Netflix, plateforme à fond sur les réseaux sociaux et les notifications « nous avons sortis une série qui pourrait vous intéresser ». C’est d’un cynisme, un peu comme si Emmanuel Macron critiquait le capitalisme sauvage dans une interview ! D’autant que le spectateur regardera l’épisode, le trouvera bien ou pas, mais ne remettra jamais en cause son addiction aux écrans et y retournera sans penser à l’épisode.

Bref un coup d’épée dans l’eau et une belle dose d’hypocrisie.


Avatar Silencieux Silencieux
Membre
Avis défavorable Déposé le 16 juin 2019 à 17:03

Cet épisode aurait été un bon Derrick, mais pour une série avec le passé de Black Mirror c'est juste très mauvais.


Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 10 juin 2019 à 18:35

Un autre épisode “pur Black Mirror” de cette saison qui est ma foi bien plus réussi que le premier et plus atypique dans son approche.

J'avais mes réticences sur l'épisode à cause d'Andrew Scott. Je n’ai jamais aimé cet acteur. Il est le seul élément que je n’aime pas des séries Sherlock et Fleabag par exemple, toutes deux superbes sinon.

Mais son jeu ne m'a finalement pas plus dérangé que cela, et même mieux encore : je l’ai adoré ici. Son personnage tragico-ridicule lui allait parfaitement et il livre une performance crédible où, pour une fois je trouve, il s’efface complètement et habite son personnage. Tant mieux vu que l’histoire repose entièrement sur lui.

Et l’histoire est ici excellente selon moi. Le meilleur truc de l’épisode, c’est son ton. Les enjeux sont super dramatiques, et pourtant, l’épisode offre un décalage assez savoureux qui m’a fait rire plusieurs fois : le plan du protagoniste qui tourne ridiculeusement mal, la start-up Nation qui essaye de gérer un criminel et son otage avec des bullet points, des power points et des techniques d’école de commerce, désolé mais c’est juste tordant. Que tout l’enjeu de l’épisode soit d’avoir un milliardaire au téléphone, quelle idée, et ça marche ! Le pire, c’est que cette start-up nation réussit même à établir le profil d’Andrew Scott bien mieux que la police sur les lieux, ridiculisant au passage le “négociateur” dans une séquence qui relève presque du burlesque.

Finalement, remplacez Smithereens par Twitter ou Instagram et on a littéralement une comédie dramatique contemporaine. L'incompétence de la petite police locale pour gérer l'événement face à la rapidité de l'information des cadres américains, est vraiment typique du monde d’aujourd’hui. C’est intéressant car au final le scénario avance de ouf seulement quand les réseaux permettent d’en apprendre plus. Comme dans la vraie vie, tout semble parfois avancer plus vite que nous, et surtout ici avancer plus vite que la loi. Tout est si facile et désamorce tant la tension qu'on en vient presque à regretter une "bonne vieille prise d'otage", c'est absolument fou. Cette idée est la quintessence de Black Mirror au fond, pas que la gêne ou le malaise : simplement cynique, sans être forcément critique.

En quelques scènes et un passage qui dure grosso modo 20 minutes, Black Mirror rend vraiment obsolète et vieillot tous les NCIS, experts et autres compagnies du genre qui seront à jamais bloquées dans une époque technologique particulière (là où les enquêtes à la Agathe Christie par exemple, sont finalement plus intemporelles). Avec de simples éléments comme le "tweet" sur l'arme factice, la mise sur écoute, les double-appels ou même le "fuck it, I'll Google It", l'épisode semble vraiment se jouer de toutes les prises d'otage "clichés" et revêt d'une couche très moderne. Et cela tranche aussi radicalement avec l'épisode Hated in the Nation par exemple, où les services secrets anglais étaient mille fois plus compétents avec les outils qu'ils avaient, et se faisaient pourtant prendre au piège. Bref, j'ai adoré la police anglaise tournée en dérision et dépeinte comme tout à fait à la ramasse. La musique vient d’ailleurs largement souligner cette vision.

La satire des réseaux sociaux est ainsi frappante et plus cinglante que celle de Nosedive selon moi, parce que l'épisode est très ancré dans le présent et rejoint la liste des quelques épisodes de la série pouvant se dérouler entièrement à notre époque. Le suspens et la tension sont très bien menés tout du long et même si le passé du protagoniste ne surprend pas tant que cela, cela reste très bien exécuté. L'écriture de la relation entre les deux personnages (Chris et Jaden) est exemplaire malgré le peu de contenu je trouve, on s'attache à eux très vite.

Dans la même veine, le personnage du CEO de Smithereens, Billy Bauer interprété par le magnifique Topher Grace, est assez atypique également et pas forcément le boss final auquel on aurait pu s’attendre (vu qu’il n’en est pas un). Lui aussi, il est dépassé par la technologie qu’il a lui-même créée. Là encore on a un personnage qui est vraiment bien écrit et qui casse nos attentes, en plus d'apporter une bonne touche d'humour et de second degré (sa retraite silencieuse). Et en peu de temps finalement on apprend à le connaître aussi bien que le personnage d'Andrew Scott. Tout n’est pas toujours finement écrit (le sniper qui répète sans cesse qu’il ne peut pas avoir un clean shot alors qu’il n’aurait qu’à se décaler sur le côté…), mais les principaux aspects de l’épisode le sont, c’est l’essentiel.

Tout ça donne donc un mélange entre thématiques sérieuses et satire comique qui fonctionne à fond. Il faut quand même saluer le talent grâce auquel la série arrive pour la 183ème fois à baser tout un épisode autour d’une morale "on reste trop collé à notre écran" (le chauffeur de taxi le dit même texo dans les quinze premières minutes), en maintenant pourtant notre attention. C’est en cela que c’est un épisode classique de Black Mirror, mais assez impressionnant en soi.

Dernier truc typique d’un épisode “classique Black Mirror” : un petit enrobage de douceur au milieu de ce monde cruel avec une pseudo-fin heureuse maigre mais qu’on prend volontiers. Ici, sur un personnage secondaire à l’histoire plutôt touchant malgré son peu de temps d’écran. Nous restons sans réponse face aux raisons du suicide de sa fille, car ce n’est clairement pas le but.

J'aime également beaucoup la fin ouverte sur la prise d’otage et le suicide de Chris, ou le meurtre de Jaden. Là pour le coup c'est à nous de choisir entre la police bras cassée qui aurait encore une fois planté en beauté son intervention (et aurait donc tué Jayden), une fin cynique où pour une fois que Jayden faisait un choix de libre-arbitre et voulait aider son ravisseur, il mourrait pour cela. Ou bien de croire en une fin un peu plus optimiste et imaginer que seul Chris est mort… super l’optimisme, mais c’est ce que laisse penser l’épisode.

Quoiqu'il en soit le monde l'apprend par une petite notif', et la vie reprend son cours. A nouveau une très belle chute qui peut peut-être en décevoir certains par le côté frustrant de ne pas savoir : c’est la nature des fins ouvertes. Mais je vois ça comme une vraie volonté de la part de Charlie Brooker de terminer par nous rappeler que cet épisode au fond, on a beau avoir tous été plus ou moins suspendu à notre siège et sous tension, et ben… on l'oubliera bien vite. Les aventures de Chris et Jayden seront aussi éphémères qu'une simple notif qu'on regarde en marchant avant de reprendre. Avec cette superbe chute, Charlie Brooker inscrit son épisode dans le propre cercle vicieux qu'il dénonce, sachant très bien à l'avance comme l'épisode sera perçu par certains, à savoir hypocrite. Alors qu’en vrai, oui c’est le max de ce qu’un écran peut dire, mais il faut du talent pour le dire. C'est fort.

Bref, j'aime beaucoup cet épisode qui recèle de plein de bonnes choses, au prix d'une originalité pas folle dingue mais d’un petit univers sympa qui sert bien son propos. Black Mirror semble malheureusement avoir déjà atteint ses sommets si elle ne se renouvelle pas, la preuve avec le nombre d’épisodes cette saison (seulement 3), mais celui-ci est mon préféré du lot ! Malheureusement, plus qu’un seul.


11.83

12 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 11
26 déc. 2019
Avatar de vicmckay
vicmckay a noté cet épisode - 13
01 juil. 2019
Avatar de JPhMaxx
JPhMaxx a noté cet épisode - 10
28 juin 2019
Avatar de cedric2506
cedric2506 a noté cet épisode - 11
23 juin 2019
Avatar de bedsouin
bedsouin a noté cet épisode - 18
22 juin 2019
Avatar de nicknackpadiwak
nicknackpadiwak a noté cet épisode - 13
19 juin 2019
Avatar de Silencieux
Silencieux a noté cet épisode - 8
16 juin 2019
Avatar de Antofisherb
Antofisherb a noté cet épisode - 10
15 juin 2019
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 16
06 janv. 2024
Avatar de Jo_
Jo_ a noté cet épisode - 10
08 juin 2019
Avatar de Manew
Manew a noté cet épisode - 9
08 juin 2019
Avatar de Stean
Stean a noté cet épisode - 13
09 juin 2019

Derniers articles sur la saison

Aucun article similaire.