BoJack Horseman
Vingt ans après avoir crevé le petit écran dans la sitcom culte Horsin’ Around, l’étalon le plus célèbre des années 1990 a perdu de sa superbe. Alcoolique et déprimé, BoJack vit dans une garçonnière à Hollywood et traîne son amertume dans des pulls bigarrés. Heureusement (ou malheureusement ?), le ...
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Terminée | Américaine | 25 minutes |
Animation, Comedy, Drama | Netflix | 2014 |
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3.04 - Comme un poisson hors de l'eau
Fish Out Of Water
BoJack fait un voyage sous-marin au festival du film de l'Océan Pacifique à l'occasion de l'avant-première de "Secretariat". Il essaye d'établir un dialogue avec Kelsey.
Diffusion originale : 22 juillet 2016
Diffusion française :
22 juillet 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Mike Hollingsworth
Scénariste.s :
Elijah Aron
,
Jordan Young
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 16 avril 2019 à 01:01 |
Première pensée comme Jo : les transports en commun. Sans dec, j'ai eu un début de journée horrible et mon casque m'a lâché, j'ai dû prendre des pauvres écouteurs de merde, qualté de son négative, alors imaginez mon sourire quand j'ai vu que l'épisode était muet. Du coup, l'ambiance atypique de l'épisode m'a bien plu, tout comme les nombreuses, très nombreuses, blagues sur les animaux maritimes. Les sardines serrées m'ont fait marrer à chaque fois. Et l'épisode permet aussi de conclure un peu l'intrigue avec la réalisatrice, qui était trop laissée en suspend, avec une fin assez triste comme la série sait les faire. Bref, un très bon épi. |
Avis favorable | Déposé le 13 novembre 2018 à 21:17 |
Pour regarder les épisodes de cette série dans les transports en commun, mon dieu, qu'est ce que ça fait du bien, cette petite pause sans parole. Passé cet effet presque thérapeutique chez moi ainsi que les gags visuels sur le milieu aquatique que j'ai adorés, ces 20 minutes sont particulièrement réussies. Elles sont à la fois inventives et poétiques. Rien n'est à jeter dans cet épisode (et surtout pas ce bébé hippocampe des plus mignons), et la quête pour retrouver le père du gamin est tout sauf anecdotique (ne me faites pas croire que le choix de l'animal, autrement appelé cheval des mers, est un hasard). La scène de fin termine d'être douce-amère et nous confirme que cet épisode est une réussite. |
Avis favorable | Déposé le 03 août 2018 à 11:37 |
Episode incroyable. Beau, drôle, touchant, inutile, indispensable. Tout ça à la fois ! Je n'arrive même pas à comprendre comment ils ont fait pour rendre cet épisode aussi bien. Bravo. |
Avis favorable | Déposé le 12 janvier 2018 à 17:10 |
Wow. Juste, wow. Je comprends qu'il y en a qui n'ont pas aimé. Le pari était absolument dingue, faire un épisode comme celui-ci sans parole, c'était un défi fou. Mais BJH l'a fait. Si la partie avec l'hippocampe est un peu anecdotique au début, elle est dans la continuité de la storyline de la saison, à savoir BoJack qui souhaite une famille. Toute la partie dans l'usine faisait résolument jeu vidéo. J'ai beaucoup aimé. Mais surtout, qu'est ce que cet épisode m'a ému. L'animation est géniale, les musiques bien choisies et celle qui clôt l'épisode émouvante, la réflexion sur la barrière de la langue faisait Lost in Translation. On est bien dans ce monde, malgré le doux amer terrible à la fin. Meilleur épisode de la série pour le moment, et de loin. "In this terrifying world, all we have are the connections that we make." Putain j'ai encore envie de chialer. |
Avis favorable | Déposé le 03 août 2017 à 08:51 |
Un pari fou, audacieux et réussi. Audacieux car en se coupant de la parole, la série se prive d'un énorme pourcentage de son ADN comique (mais se permet d'exploiter tous les gags concernant les animaux des milieux sous-marins) et offre un étonnant télescopage entre un Lost In Translation sous acide et du Jacques Tati avec des poissons. Et comme tous les ressorts comiques habituels sont détournées, BH est obligé de changer de braquets et de proposer un autre style d'humour : le burlesque avec sentiment. Et si je ne mets pas une note maximale, c'est que ce style d'humour très Charlie Chaplin (le Kids, les Temps Moderne, toussa, toussa) n'est ps spécialement ma tasse de thé. Mais j'applaudis chaudement l'initiative et le charme de cette parenthèse lunaire (lunaire façon de parler). |
Avis favorable | Déposé le 13 septembre 2016 à 01:36 |
Spoiler
Cette saison débute sous de parfaits auspices. En 4 épisodes, on a eu 2 "épisodes classiques" et 2 "épisodes conceptuels", chacun apportant à sa manière des éléments sur le personnage de BoJack. Les scénaristes semblent désormais totalement maîtriser leur matériau et parviennent à concilier le fond et la forme avec le propos de la série (ce qui évite des choses comme l'épisode triptyque ou celui des poulets de l'an dernier). Ce qui est formidable avec cet épisode, c'est qu'il ose se priver d'une des forces centrales de la série - ses dialogues ciselés - pour vraiment faire prendre conscience au spectateur de la qualité exceptionnelle de l'animation de la série et de son efficacité. Car cet épisode est BEAU, porté par une musique envoûtante parfaitement adaptée au rythme de l'épisode. Ajoutons à cela un joli discours sur la barrière de la langue, le décalage culturel ou encore la volonté de BoJack d'être quelqu'un de bien (notion qui le travaille depuis son "spin off" l'an dernier, et qu'il évoquait dans le season premiere) et d'avoir SA famille et on obtient un très très bel épisode. Finalement, lorsque les mots reviennent à la fin, l'envie nous prend de rester encore un peu dans cette petite bulle de silence ... "In this terrifying world, all we have are the connections that we make." |
Avis favorable | Déposé le 25 juillet 2016 à 22:28 |
Improbable croisement entre Chuck Jones et Lost in Translation. Quel épisode... Ca a sans doute été écrit sous drogue, mais wow... C'est d'une inventivité et d'une créativité folle et le gag final est parfait. Meilleur épisode de la série jusqu'à là. |
BoJack Horseman fait du Charlie Chaplin dans une balade délicieusement bizarre (et très touchante) au fin fond des océans. Je crois que ça y est, je suis conquis.