Ptain meilleur épisode de la série et tu mets 16....
Moffat fait pareil avec le doc ou Clara et t’aurais mis 20 (tu sais que j’ai raison).
Bon tu restes quand même un Bojackos.
Vingt ans après avoir crevé le petit écran dans la sitcom culte Horsin’ Around, l’étalon le plus célèbre des années 1990 a perdu de sa superbe. Alcoolique et déprimé, BoJack vit dans une garçonnière à Hollywood et traîne son amertume dans des pulls bigarrés. Heureusement (ou malheureusement ?), le ...
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Terminée | Américaine | 25 minutes |
Animation, Comedy, Drama | Netflix | 2014 |
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BoJack prononce un éloge funèbre à un enterrement.
Diffusion originale : 14 septembre 2018
Diffusion française :
14 septembre 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Amy Winfrey
Scénariste.s :
Raphael Bob-Waksberg
Guest.s :
Avis favorable | Déposé le 06 mai 2019 à 15:37 |
Fantastique épisode, du flashback introductif (je vous ai déjà dit que la série n'a jamais fait autre chose que briller sur ses flashbacks ?) à la chute parfaite (je vous ai déjà dit que la série n'a jamais fait autre chose que briller sur ses chutes ?). Will Arnett est fabuleux et nous hypnotise en même temps qu'il rend un dernier hommage à sa mère. L'humour ne marche pas à tous les coups mais on s'en fout. L'écriture de l'épisode reste un beau tour de force. Et très belle vision des scénaristes sur les sitcom à travers cet épisode, ils nous font bien comprendre qu'une happy ending ne sera jamais dans les plans de la série. |
Avis favorable | Déposé le 21 décembre 2018 à 23:41 |
Je suis terriblement embêtée. Car j'aurais aimé adoré cet épisode, mais ce n'est pas le cas. Quelque chose m'en a empêché. Au premier abord, je me suis dit que c'était le côté stand-up qui m'avait dérangé. Mais avec le recul (j'ai vu l'épisode il y'a plusieurs heures), je me dis surtout qu'un monologue de 25 minutes, avec des blancs complètement maîtrisés et un discours aussi fort, ça m'angoisse terriblement. Je crois que finalement, j'avais l'impression d'être face à face avec BoJack et que je n'en avais pas envie. Je n'avais pas envie d'écouter les états d'âme d'un mec qui me renvoie à mes propres démons, finalement. Parce qu'avec cet épisode, le quatrième mur est définitivement brisé. BoJack parle avec ses tripes. Quoique. Je dis "BoJack", mais chez moi, c'est Will Arnett que j'ai vu durant 25 minutes. Peut-être parce que cela humanisait encore plus les choses. Honnêtement, j'étais partie pour mettre 14 à l'épisode. Mais je crois que je ne vais juste pas le noter, car je ne vois pas comment on pourrait noter un lâcher prise complet. Ce serait presque réducteur. Effectivement, après cet épisode, après une telle sincérité, je ne vois pas comment la série peut continuer sans sembler terriblement superficielle. Comme si j'avais besoin de ça avant Noël. |
Avis favorable | Déposé le 17 octobre 2018 à 20:22 |
" J'adore BJH pour ces épisodes expérimentaux qui nous sont proposés au moins une fois par saison. Concernant celui-là, on va dire que j'aurai aimé l'adorer intensément plus que l'apprécier modérément . Car tenir un monologue sur 25 minutes, c'est un sacré challenge. Peut être un peu trop d'ailleurs. Car parfois, ça blablatte pour bablatter, les anecdotes sont rallongées exprès pour permettre au concept de tenir la durée. On fait aussi appel à des procédés déjà vus et pas très drôles (le "poum-chack" à contretemps de l'accompagnateur musicale). De même qu'il était sûr que cela allé se terminer sur un gros gag pour désamorcer la noirceur déversé pendant une demi heure. Mais surtout, au final, cet épisode ne nous apprend rien de nouveau nouveau sur Bojack. On savait que son mal être existentiel provenait essentiellement de l'éducation bousillante et dénigrante de ses parents. Après, forcément de cette logorrhées, il y a de très bonnes choses à tirer. Déjà, l'épisode synthétise et caractérise de manière définitif Bojack. Tout ce qui avait été montré jusqu'ici (son égoïsme ahurissant, sa mélancolie tenace et son désir d'auto-destruction) sont verbalisés ici. Et surtout, il y a des confidences glaçantes (lorsqu'il comprend qu'avec la mort de sa mère était mort l'espoir qu'elle soit un jour fier de lui) et des évidences qu'on préférait parfois oublier : oui, nos existences ne connaîtront pas de happy-end. Alors what's next, comme se le demande mes petits camarades en dessous? Va-t-on assister à une ènième chute de Bojack au fond du trou. Bah oui, très probablement, l'épisode nous le dit carrément. Au premier degré ("Everything is worse now") et au deuxième degré très méta (un sitcom pour avancer a besoin du malheur envers ses personnages). Et enfin, parce que les fins heureuses n'existent pas dans la réalité, cet épisode nous l'a dit. Bojack vient de sortir un épisode monstre, au concept périlleux pour un résultat imparfait. Dommage, l'intention était bonne. " Voilà ce qui était ma critique lorsque je l'ai écrite ce matin. Et j'ai parti pour lui mettre une note de 15, voir 16 si j'étais généreux. J'avais bien aimé l'idée, mais moins le résultat. J'avais même laché un "mouais' quand le générique était tombé. Mais voilà, depuis, cet épisode me hante, j'y repense souvent. En fait, il m'a bouleversé, à l'insu de mon plein gré. C'est pourquoi, je lui donne une grosse note, bien méritée. Saleté de cheval à la neurasthénie contagieuse. |
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2018 à 16:09 |
C'est très très intéressant. Car cet épisode dit bien le problème auquel est confronté la série. Elle est terminée. Bojack est heureux, il a un boulot fixe, une copine, des amis. Diane a trouvé un job qui lui correspond, elle est libre et indépendante. Princess Carolyn adoptera un enfant. Tout est dit. Les personnages traversent toujours de petites crises, mais leur carrière et leur évolution psychologique est arrivée à une certaine conclusion logique. Que raconter maintenant ? Faire replonger Bojack ? Ce serait redondant et prévisible. La série est terminée... Reste à voir où elle ira maintenant. |
Avis favorable | Déposé le 26 septembre 2018 à 20:52 |
Spoiler
"No one ever tells you when your mom dies, you get a free churro." Sans déconner ? Alors là, je ne m'attendais pas à être autant sur le cul devant BH. J'ai pleuré, frissonné, beaucoup rigolé et là ben, j'étais bouche bée. Pendant 5 bonnes minutes on se demande s'ils vont faire l'épisode comme ça en intégralité, et une fois qu'on a compris, on ne peut qu'être dedans. Pourquoi ? Tout simplement parce que Bojack crache ses tripes, il livre l'ensemble de ses pensées les plus profondes et l'écriture comme la lecture sont impressionnant de perfection. Le tout coule naturellement et bourré de punchline incroyables. Monument. |
Avis favorable | Déposé le 18 septembre 2018 à 00:02 |
Toutes ces années, tous ces épisodes pour en arriver là. A cet épisode qui résume tout. C'est le pendant de l'épisode Time's Arrow et les blancs laissés par Bojack lorsqu'il fait parler sa mère sont en réalité comblés par l'épisode de l'an dernier. Le tout est porté par un Will Arnett hallucinant qui fait l'ensemble des voix de cet épisode: En un stand up bouleversant, Bojack déroule l'ensemble du propos de la série (le passage sur Sarah Lynn où il n'arrive même pas à dire qu'elle est morte, outch...) qui rejoint ici précisement le propos de Dan Harmon sur l'ensemble de ces oeuvres : "You can't have happy ending in sitcom, because if anyone is happy, the show is over. " Pas mieux. Maintenant, après un tel tour de force qui donne l'impression que la série a tout dit et qu'elle est terminée, qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir raconter ? |
Avis favorable | Déposé le 17 septembre 2018 à 14:19 |
Spoiler
"My mom is dead and all I got was a free churro." Un tour de force prodigieux de la part des scénaristes de BJH et de Will Arnett, tout seul dans cet épisode. On retrouve Butterscotch, plus touchant mais tout aussi narcissique qu'à l'accoutumée. Mais surtout, c'est un épisode sur BoJack, un épisode qui dissèque le personnage et la relation qu'il a entretenu avec ses parents en laissant juste parler l'enfant de 54 ans. Une habitude qu'il a prise de son père. Une habitude qui énervait sa mère. L'épisode était un réel pari : faire parler Will Arnett seul pendant 25 minutes, avec des phrases qui ne semblent pas connaître l'existence de virgules ou de point, c'est fort. On parle de culpabilité, des petits gestes et signes que l'on ressassent encore et encore, comme une façon de garder en vie l'être aimé - ou, dans le cas de BoJack - détesté. Les sentiments se bousculent : BoJack passe parmi les cinq phases du deuil en seulement 25 minutes. Jusqu'à cette fin (j'étais sûr qu'il y allait avoir un twist, je n'aurais pas parié sur celui-là), un coup d'épée dans l'eau. Bravo Will Arnett, bravo BoJack Horseman. Tu fais partie des grandes séries. |
C'est un peu avec ce genre d'épisodes expérimentaux que BoJack Horseman sort carrément du lot, mais j'avoue qu'ici c'était vraiment étrange. En fait je sais pas si j'ai aimé l'épisode. C'est très audacieux et très bien joué pour la forme. Vraiment saisissant pour ce qui est fond. Mais je sais pas. J'ai pas réussi à être touché.
Pourtant y'avait tout les ingrédients et la série n'aurait pas pu faire mieux. Genre vraiment je pense même que c'était parfait.
Mais parfois même quand les étoiles sont parfaitement alignées je ne peux pas m'empêcher de rester les pieds à terre. C'est con. Mais c'est comme ça.
Neutre, mais 16 ?!
0o
Comme je l'explique dans mon avis l'épisode objectivement est vraiment très bien écrit et j'ai rien à redire dessus. C'est pour ça que le sanctionner d'une sale note (genre 10 ou 11) parce qu'il ne m'a pas trop touché serait d'ailleurs carrément injuste.
En fait pour faire plus bref : 16, car objectivement c'est vraiment bien, neutre car pour autant j'ai pas tant que ça accroché.