Buffy semble être devenue une icône en saison 5, aussi bien dans l’univers que la série en dehors, et donc quoi de plus logique que de la faire affronter LE vampire le plus connu réinterprété sauce Buffy, à savoir Dracula ?

J’ai eu du mal à savoir tout le long si c’était un ennemi one-off ou un vrai futur méchant principal. Il était pour le moins charismatique et avait une alchimie excellente avec Sarah Michelle Gellar, et j’ai beaucoup aimé le détournement du mythe jusque dans la fin en coup de bluff 2 fois, très comique comme la série sait faire.

C’est aussi un épisode qui admet que Giles avait eu un rôle secondaire dans la saison précédente et ici il veut en toute logique reprendre son rôle de Watcher plus au sérieux suite au dialogue final très touchant entre lui et Buffy, celle-ci lui demandant son aide. Pas pour affronter des démons ou chercher dans des bouquins car Giles a raison — n’en déplaise à Willow et ses tentatives (hilarantes) de le convaincre qu’il est indispensable, le Scooby-gang n’a plus besoin de Giles pour ça. En revanche, pour ce qui est d’explorer les racines des tueuses et en quoi c’est lié aux démons qu’elle affronte, bref, des territoires inconnues, il faut bien la relation Giles/Buffy.

L’épisode laisse aussi entrevoir un rôle plus sérieux pour Anya (même si sa présence au générique principal ne me rassure pas), un rôle comique amusant pour Xander (qui n’est toujours réduit qu’à ça mais ça fonctionne bien ici), et Spike qui arrive toujours à apparaître même pour pas grand-chose, pour notre plus grand plaisir, tandis que Riley semble prendre un rôle secondaire ici et est sûrement minuté dans la série.

Enfin, le cliffhanger est très fanfic mais très alléchant sur… Buffy qui aurait une soeur ?? Voilà comment on lance une saison !

What is this?

My true nature. Wanna taste?

Cette cinquième saison semble se tourner vers l'exploration des origines des Slayers et le pouvoir qu'elles détiennent, ce qui est plutôt intéressant. C'est par ailleurs le thème abordé dans le final de la saison dernière, donc on reste dans la continuité, et pourquoi pas. Ce n'est pas un enjeu dramatique ou menaçant comme on a pu le voir les années d'avant, mais plus une sorte d'introspection.

L'épisode en lui-même n'est pas dingue, c'est surtout la scène entre Buffy et Giles à la fin puis les dernières secondes qui sont importantes (WTF pour la fin ?!). Alex semble enfin avoir le droit d'évoluer et l'humour fonctionne bien, comme toujours. Let's go!

Que serait une série de vampires sans le fameux Dracula ! Nicholas Brendon est au sommet de sa forme dans cet épisode. On regrettera une fin assez bâclée mais qui sera rattrapée par un cliff inattendu.