Assez d'accord avec ce que dis Alter (même si je me suis fais un spoiler du coup mdr) Mais j'aime énormément comment on passe à un sentiment de mélancolie à celui d'assister, dans les dernières minutes, à une bataille assez désespérée. 

C'est marrant comme mon regard a évolué sur la storyline de Spike entre la première fois où j'ai vu Cowboy Bebop il y a 20 ans, et aujourd'hui.

Aujourd'hui, je trouve finalement le passé de Spike super cliché, tout comme ses relations avec Julia et Vicious, qui ne sont au final que des faires-valoirs très peu développés et très banaux. A peine on revoit Julia qu'elle meurt, génial. Du coup les scènes autour de ces trois personnages ne m'emballent pas plus que ça, même si comme toujours dans Cowboy Bebop, la mise en scène et en musique rend tout de même intéressantes des scènes vues et revues ailleurs.

Par contre toutes les scènes autour du Bebop et de son équipage qui s'étiole, la mélancolie et la solitude qui s'installe, ce fragile équilibre qui avait été construit et qui est en train de disparaître... ça, oui, ça m'émeut (presque) aux larmes. Peut-être encore plus que jadis.

Une première partie d'une beauté sidérante avec une première partie qui envoie, un échange entre spike et jet qui émeut et une fin qui nous prépare au pire émotionnellement.

Ca y est, on l'a maintenant atteinte : la dernière ligne droite. Et c'est pourtant peu dire qu'elle sera pourtant semée d'embûches et très turbulente dans son franchissement.

Ce qui se présente comme la 1ère partie de ce qui a la réputation d'être'un des plus grands final de tous les temps (même si je considère personnellement qu'on à amorcé la conclusion avec le précédent, c'est véritablement ici que commence le bouquet final) est absolument sidérant de magnificence sur tous les plans, et bourré d'instants cultes.

Alors qu'on contemple sans le savoir encore pour la dernière fois le somptueux opening qui nous as tant emballé tout au long de cette somptueuse série, on est en effet loin de se douter qu'on va en prendre de suite plein la tronche.

Ca commence fort dès le début avec le coup d'état raté de Vicious et la purge des renégats des Red Dragons. L'épisode aligne de suite les scènes d'actions et autres grands moments dantesque à la perfection.

Puis, arrive une partie plus calme, plus dans l'exploration des personnages, avec notamment la mise en avant relation Spike / Jet qui offre notamment une très belle scène aux deux personnages sur fond de planète d'un orangé presque crépusculaire.

On a aussi dans cette phase plus psychologique un beau retour de Faye qui sera liée de manière assez surprenante à Julia. Là aussi, ça nous offre des passages bien sympas et qui mine de rien ont leur importance. Ca permet également de rappeler l'absence d'Ed et de nous confirmer définitivement pourquoi il était sage de la faire partie dans l'épisode précédent : l'heure est à la résolution, de manière sérieuse et sombre, limite apocalyptique, et le personnage, en total opposition à ces traits là, aurait été de trop ici. Qui plus est, on semble loin d'être parti pour un happy end, et s'il y a bien un personnage qui méritait une fin douce et positive, c'était elle.

D'ailleurs, comme Koss le souligne, il est vrai que la manière dont il auront joué avec le passé de Spike tout au long de la série est vraiment réussie. Ce dernier étant d'ailleurs bien plus malin qu'on aurait pu le croire de prime abord. Tout semblait à la toute base de l'histoire transpirer l'histoire classique du vengeur blasé suite à la mort de sa bien aimée et la trahison de son ami, alors qu'en fait, on aura découvert progressivement, par petites touches, qu'il n'en est rien de tout cela : Julia est bien vivante (c'était suggéré dans Jupiter Jazz, c'est définitivement confirmé ici), et était probablement avec Vicious avant de tomber amoureuse de Spike (alors que les flashbacks laissaient plutôt suggérer que c'était l'inverse). De même, la lumière a été faite sur la manière dont ils ont été séparés et ont été amenés à quitter l'organisation, et là encore ce n'est pas ce qu'on aurait pu croire au premier abord avec les informations dont on disposait. Qu'on est enfin suffisamment de pièces pour reconstituer pratiquement le puzzle à peu près précisément de l'histoire de Spike offre à cet avant dernier épisode une valeur ajoutée non négligeable. Et ça permet de regarder une dernière fois le générique de fin (oui, lui aussi ne sera pas dans le prochain) en ayant la satisfaction de cette fois pouvoir mettre un vrai sens sur les images qui nous y sont présentés.

Puis, l'épisode s'achève en apothéose sur deux magnifiques scènes d'actions, celle de la semi-destruction du Bebop et de l'évasion / prise de pouvoir de Vicious, qui s'interposent magnifiquement en parallèle sur un air jazzy absolument divin, avant une scène finale glaçante de beauté, d'émotion, de justesse et de suspense.

Bref, c'est le début de la fin, et c'est pour l'instant parfait de bout en bout. Reste maintenant plus qu'à savoir si la deuxième et dernière partie de cet épisode final saura donner à ce dernier, mais aussi à toute cette fabuleuse série une conclusion digne d'eux. Même si je sais d'ores et déjà, ayant vu les 3 derniers dans la même foulée, que la réponse est oui, et bien au delà encore ...

Cela fait extrêmement bizarre de voir Jet et Skipe seul au début de l'épisode.

Plus généralement, j'aime beaucoup la façon dont la série va à l'encontre de la façon dont on aurait pu s'imaginer le passé de Spike.

Terrible et parsemés de scènes absolument génial.

J'adore vraiment la scène ente jet et Spike ou ce dernier lui explique enfin que Julia est "La partie de lui qu'il recherche" c'est peut sembler foutrement classique mais dans sa bouche c'est juste génial, tout comme le comportement de Jet. (Assez terrifié à l'idée de se retrouver seul).

La destruction partiel du Bebop à la fin me fend le cœur.

Bref cette première partie est top, dommage que techniquement ça ne suive pas plus que ça.

Première partie d'un final superbe.

Le retour de Vicious ainsi que l'ensemble des évenements de cet épisode permettent à Cowboy Bebop de débuter son excellent final.